Pièce de Théâtre pour enfant "E l Moughamara" 25 Février 2014
Pièce de Théâtre pour enfant "E l Moughamara"
le 18 mars 2014 a 14h
Atelier Scénographie avec l’association Tadj El Masrah –Fouka
Lieu : Petit théâtre - Riadh El Feth
Source : sortiraalger.com
source photo : 20h59.com
Article recommandé
-
astuce en image :16 aliments riches en Vitamine C22 Juillet 2015
-
Oran : salon Innova 201719 Décembre 2016
-
Déclaration du Président Liamine Zeroual02 Avril 2019
-
Conséquences psychologiques de la Covid-19 : la population variablement impactée24 Février 2021
-
VERS L ORGANISATION D UN RASSEMBLEMENT : Colère des doctorants et des magistères au chomage29 Août 2020
Comme tous les Algériens, j’ai ressenti une immense fierté en voyant des millions d’algériennes et d’algériens réclamer une Algérie démocratique dans une ferveur et une discipline qui font honneur à la Nation et donnent de l ‘Algérie et de son peuple , une image digne de nos aspirations historiques.
Depuis l’indépendance, notre système politique n’a pas su être à l’écoute du peuple, se réformer à temps, se moderniser et se hisser à la hauteur des attentes d’un grand peuple qui, le 22 février 2019, n‘a pas raté son rendez-vous avec la démocratie et a réconcilié l’Algérie avec son immense histoire.
Je suis interpellé tout comme vous par la force des manifestations populaires, massives et organisées du peuple algérien auxquelles j’ai apporté publiquement mon soutien dès les premiers instants. Je suis également tout comme vous, préoccupé par l’absence de réponses politiques à la hauteur de ses légitimes revendications démocratiques.
Comme vous le savez , je décline depuis 2004 , toutes les sollicitations politiques et j’appelle à chaque fois à organiser une véritable alternance de nature à favoriser l’émergence de nouvelles générations auxquelles j’ai toujours fait confiance et fortement encouragé. Je tiens à cet effet à informer, par devoir de vérité et de transparence, que j’ai reçu ce samedi 30 mars et à sa demande, le général de corps d’armée Mohamed Mediene qui m’a porté la proposition de présider une instance chargée de la conduite de la transition. Il m’a confirmé que cette proposition avait été faite en accord avec Saïd Bouteflika, conseiller à la présidence de la République. J’ai fait part à mon interlocuteur de toute ma confiance dans la maturité des millions de manifestants et de la nécessité de ne pas entraver la marche du peuple, redevenu maître de son destin.
Aujourd’hui, et devant la gravité de la situation, les tenants du pouvoir doivent faire preuve de raison et de discernement et s’élever à la hauteur de notre peuple pour éviter tout dérapage aux conséquences incalculables pour le pays et laisser les algériens s’exprimer librement et imposer la volonté de notre grand peuple . Gloire à nos martyrs Vive l’Algérie libre et démocratique Liamine Zeroual.
Alger, le 02 Avril 2019
source TSA
ALGER - Entre la perte d'un être cher, la hantise d'être contaminé, les violences conjugales, l'enfance perturbée, la précarité socio-économique, soudaine ou exacerbée, les incidences psychologiques de la Covid-19 sont aussi multiples que variablement vécues par les Algériens, selon des témoignages recueillis par l'APS, une année après l'enregistrement du premier cas de la Pandémie dans le pays.
Installé depuis des années en France, Kamel Sahed, 55 ans et originaire d'Ath-Yenni (Tizi-Ouzou), continue de susciter l'émoi parmi les proches et amis qui relayent ses soucis de santé depuis plusieurs semaines via Facebook. Il a été victime d'un AVC en septembre 2020 nécessitant son hospitalisation dans un hôpital parisien. Son état ayant été jugé stationnaire et face à la saturation que connaît l'établissement en raison du Coronavirus, la direction de celui-ci a décidé de l'extuber, suscitant une mobilisation importante de ses amis et proches aussi bien en France que dans son village pour faire annuler cet extrême recours.
Mais c'est la déchirante détresse de sa famille en Algérie qui est saisissante, lorsque l'on sait que sa mère âgée est suspendue à l'évolution des choses, elle qui espère jeter "un dernier regard" sur son fils, s'il venait à passer de vie à trépas, et que la suspension des liaisons aériennes met à rude épreuve.
A l’instar du reste du monde, une bonne partie des Algériens ont vu leur mobilité contrariée, de et vers l’étranger, les privant de vacances, de retrouvailles avec les leurs et, pire encore, d’assister aux derniers instants de leurs morts : "Je n'ai même pas pu assister à l'enterrement de mon père, décédé l'été dernier en Algérie et le fait de ne l'avoir pas revu une dernière fois, m'empêche de faire vraiment le deuil, même si depuis mon rapatriement en novembre dernier je me recueille souvent sur sa tombe ! ", témoigne Rachid, "bloqué" plusieurs mois en France à la suite du confinement.
Sarah, jeune étudiante à Paris, "souffre de ne pouvoir se rendre à la tombe de sa maman, décédée et enterrée en Algérie depuis plus d'une année. "Il me tarde de pouvoir le faire, déjà que la douleur de sa perte est toujours aussi vive, en plus de l'éloignement du pays, de plus en plus difficile à supporter", a-t-elle confié, dans un entretien au téléphone.
Des récits tout aussi bouleversants sont innombrables, tant rares sont les familles qui n'ont pas été affectées, d'une façon ou d'une autre.
"J'ai un ami qui a perdu, en l'espace de quelques jours, sa mère et ses 2 frères, vous pouvez imaginer dans quelles dispositions psychologiques il peut être. Je suis convaincu que c'est sa foi en Dieu qui l'a aidé à ne pas sombrer dans la déprime qui commençait à s’installer en lui !", raconte Salim, père de famille activant à son propre compte.
"Depuis cette pandémie, je suis la seule à subvenir aux besoins de ma famille après que mes deux frères aient perdu leurs emplois dans le privé. Si parfois, ils semblent accepter leur situation, il est des moments où ils vivent moins bien le chômage tant leur nervosité les trahit", témoigne Amel, fonctionnaire dans une administration.
Elle dit s'inquiéter, en particulier, pour le plus âgé d'entre eux qui, avec une famille en charge, est parfois sujet à des tensions conjugales qui ne manquent pas de contrarier la quiétude de leurs enfants, dont l'aîné qui "doit passer son bac cet été et qui supporte mal les disputes sporadiques de ses parents".
Par ailleurs, nombre de parents relatent la difficulté de faire respecter le confinement par leurs enfants, dont certains ont fait montre, à des degrés divers, d'une "nervosité évidente au moment ou d'autres, déjà turbulents, sont devenus autrement plus ingérables".
"Il y a quelques mois, mon neveu, lycéen, a subitement perdu connaissance, on saura par son médecin que c'était dû à un grand stress en raison du confinement. Sa maman, quant à elle, était tellement hantée par l'idée d'être contaminée au Coronavirus que cela s'est traduit par l'apparition de plaques rouges sur ses jambes", relate Faiza, mère au foyer.
Les épouses, "premières victimes" de la pandémie...
Le 26 janvier dernier, la journaliste de la TV4, Tinhinane Laceb, succombait aux coups de couteau donnés par son mari, en présence de leurs 2 petites filles. Des témoignages recueillis auprès des collègues de la
victime révéleront le harcèlement dont elle faisait l'objet de la part de son conjoint, l'une d'eux nous attestant que la crise sanitaire a exacerbé son état mental : excessivement possessif et suspicieux, le conjoint le deviendra davantage après avoir perdu son emploi.
Ce tragique cas est distinctif d'une situation difficilement vécue par les femmes, tel que l'illustrent les données de la DGSN faisant état de 5835 femmes violentées dont 43 féminicides durant les 10 premiers mois de 2020.
Cela, au moment où la présidente de la Fondation pour l'Egalité, Nadia Ait-Zai, assure que les violences recensées durant la pandémie font ressortir que les femmes et les enfants mais "plus particulièrement les épouses", en sont "les premières victimes".
"Il s'est avéré que la violence psychologique prédominait, l'agresseur identifié étant soit le mari, le compagnon mais aussi le frère ou l'oncle", précise-t-elle, faisant savoir que des associations ont approché des femmes "cloîtrées avec leurs bourreaux qui épiaient leurs faits et gestes, afin de leur offrir leur assistance psychologique".
Tout en relevant, toutefois, la "difficulté" d'assister une femme victime de violences, la juriste plaide notamment pour la mise en place, durant cette conjoncture, d'une stratégie nationale d'assistance des femmes et fillettes violentées, d'un protocole sanitaire et d'un "guichet unique" pour leur réception au niveau des commissariats de police. APS
La Coordination nationale des titulaires de diplôme de doctorat et de magistère en chômage a appelé à un rassemblement de protestation.
Selon les organisateurs, cette action est programmée pour 31 août prochain devant le ministère de l’Enseignant supérieur et de la Recherche scientifique.
À travers cette action de grande envergure, les protestataires veulent exprimer leur désarroi, essentiellement marqué par le chômage et la situation précaire qu’ils vivent depuis qu’ils ont quitté le campus.
source :liberté journal
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.