
L’enquête en question a touché 250.000 adultes et 28.000 foyers. 17.000 questionnaires ont été distribués aux enfants avec un taux de réponses de 80%. Un résultat qui a permis, selon Mme Souakri, de constater l’ampleur du danger qui guette les enfants.
Plus de 86% d’enfants ont révélé avoir été victimes de violences verbales ou corporelles, selon une enquête réalisée par le bureau de l’Unicef en Algérie en collaboration avec le ministère de la Santé, durant le premier semestre de l’exercice 2015. C’est ce qu’a annoncé Mme Salima Souakri, ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef à l’occasion de la célébration du 26e anniversaire de la signature de l’accord relatif à la protection des droits des enfants.
Lors d’une rencontre animée hier au forum de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), à l’occasion de la Journée internationale des droits del’enfant, l’intervenante a fait savoir que l’enquête en question a touché 250.000 adultes et 28.000 foyers. 17.000 questionnaires ont été distribués aux enfants avec un taux de réponses de 80%. Un résultat qui a permis, selon Mme Souakri, de constater l’ampleur du danger qui guette les enfants. D’où la nécessité, selon elle, d’engager une lutte contre la violence dans le milieu familial et à l’école, et contre la violence sexuelle, ainsi qu’à l’égard des personnes aux besoins spécifiques (enfants handicapés). Pour tenter d’endiguer ce phénomène, un spot publicitaire sur la violence parentale réalisé par le bureau de l’Unicef en Algérie a été diffusé. « Il faut dénoncer cette violence pour permettre aux enfants d’évoluer dans un environnement sain », a estimé l’ambassadrice de l’Unicef.
Prise en charge victimes : NADA insatisfait
La violence contre les enfants a été également observée par le réseau Nada pour la défense et la promotion des droits de l’enfant. Selon les chiffres de cette association, 7.000 enfants issus des zones rurales et urbaines ont subi une violence. « La lutte contre la violence à l’égard des enfants notamment des mineurs ne doit pas être basée sur la répression », a rappelé le président de Nada, Abderrahmane Arrar. En clair, « les gendarmes et les policiers sont là pour maintenir l’ordre mais la prise en charge des enfants violents et ceux victimes de violence va au-delà de la condamnation », a-t-il souligné. Dans cette optique, il s’est interrogé sur le rôle des maisons de jeunes et des centres culturels « qui sont pratiquement vides et dépourvus de loisirs ». Selon lui, il faut mettre en place un mécanisme et des moyens concrets qui permettraient à cette frange de participer à l’édification de sa société, en la responsabilisant et lui faisant sentir qu’elle est utile. De ce fait, il a estimé que l’implication du mouvement associatif et la société civile est plus que fondamentale. « Cela nécessite un encadrement de la part de spécialistes dont le rôle est de valoriser l’enfant et lui inculquer l’estime de soi », a-t-il précisé.
Les témoignages des enfants filmés lors des interrogatoires
Du côté de la police judiciaire, les chiffres de cette violence sont tout aussi alarmants. Le bilan dressé par le commissaire Abdelhamid Taleb, au titre du premier semestre 2015, fait ressortir 6 enfants victimes de meurtre prémédité, 22 mineurs agressés alors que 36 autres ont été victimes de coups et blessures volontaires. Durant cette période, 2.812 enfants et adolescents ont subi des violences dont 2.802 garçons et 10 filles. S’y ajoutent 2.712 mineurs impliqués dans diverses affaires alors que 1.040 autres sont en danger moral dont 385 filles, 831 autres ont été victimes de pédophilie et 273 ont subi des maltraitances.
Selon l’officier supérieur, la Sûreté nationale compte 50 équipes spécialisées dans la prise en charge des enfants victimes de violence. Aussi, 10.000 policières ont été formées pour travailler en étroite collaboration avec les juges des mineurs en termes d’encadrement et de protection et défense des droits des enfants violentés et les mineurs en danger. Selon le même responsable, la police de proximité est également impliquée dans la lutte contre la délinquance juvénile. Le commissaire Taleb a rappelé que les nouvelles mesures contenues dans la loi 93 du 13 juillet 2015 qui stipulent que les enfants victimes de violence seront mis sur écoute et filmés pendant l’interrogatoire en présence d’un psychologue. Selon lui, la loi interdit l’arrestation des mineurs âgés de moins de 13 ans.
source : 360algerie.com

La galerie Ezzou’Art a le plaisir de vous inviter à l’exposition d’artisanat de l’artiste Djahida Houadef sous le thème "Dérivés Art"
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Pensé comme un lieu de vie et de commerce inédit, moderne et ludique, le « Benaknoun Shopping Center » est conçu à la fois comme une galerie marchande et comme un espace de loisirs.
«Benaknoun Shopping Center» est le fruit d’une réflexion globale sur l’architecture du commerce, prenant en compte les attentes des consommateurs. Le projet de la SARL SOTEDCO regroupe un hôtel, une résidence et un centre commercial, qui forment une proposition exclusive dans la région.
Les 10 000 mètres carrés de ce centre de nouvelle génération, développé par le promoteur SOTEDCO, comprennent une galerie marchande sur deux niveaux, pole de restaurants avec terrasses en deux étages, et de trois niveaux de parking en sous sol d'une capacité d'environ 400 véhicules, et le second comprend des espaces de restaurations rapide connecté par une passerelle qui donne vers une esplanade.
Cet investissement important, pertinent et bénéfique s’élève à 2,5 milliards de Dinars, et permis la création de 100 emplois directs et de 600 autres emplois indirects.
«Benaknoun Shopping Center» conjugue innovation et tradition. En lien avec son environnement, le centre commercial allie loisirs, shopping et services sur deux niveaux. Cette approche différente se traduit dans la commercialisation avec un mix d’enseignes internationaux, un pôle de restauration qualitatif varié ainsi que des espaces dédiés aux loisirs et à l’animation.
Les points de vente offrent à la clientèle la possibilité de trouver toutes sortes de produits et services: l’habillement pour homme, femme et enfant, accessoires, chaussures, bijouteries, sports en passant par une restauration très diversifiée.


Le gouvernement a maintes fois fait la promesse sans jamais la tenir par le passé. Il disait lutter contre la bureaucratie, tout en la renforçant.
Cependant, ces derniers mois, force est de constater que quelques promesses n’ont pas été vaines. Sitôt prises par le ministre de l’Intérieur, d’importantes décisions en rapport avec les services publics sont mises en oeuvre au grand bonheur des citoyens. La délivrance au niveau des APC du passeport biométrique, de la carte grise, de la carte d’identité nationale, dont on promet son passage à la biométrie dans moins de deux semaines, constitue une avancée notable, fortement appréciée par le citoyen. Il y a également l’allègement de nombre de dossiers administratifs. Bref, l’on a l’impression que le gouvernement a fini par réussir sa «mutation bureaucratique», avec plusieurs années de retard, mais c’est fait. Et c’est l’essentiel.
L’on aura appris, dans la foulée, que cette «petite» révolution contre la bureaucratie a été rendue possible grâce à la numérisation de l’administration centrale et locale, qui a fait de grandes avancées à la faveur d’une réelle volonté de donner au concept de e-gouverment tout son sens. L’Algérie est donc enfin, parvenue à une étape importante de son parcours pour une modernité véritable. Aujourd’hui, les Algériens savent que la fibre optique, l’Internet et l’Intranet ont des applications concrètes sur le terrain.
Cette étape devrait en appeler d’autres. En attendant, les citoyens applaudissent certes, mais demeurent quelque peu vigilants.
Combien de fois, ils ont vu la bureaucratie reculer pour mieux sauter. C’est un peu le sentiment général que nos reporters aux quatre coins du pays nous rapportent dans ce dossier.
Béjaïa : Les habitudes ont la peau dure
La complexité des procédures administratives et les parcours pénibles imposés au citoyen investisseur ou lambda font encore parler d’eux en cette période d’actions tous azimuts que la nouvelle autorité de wilaya affiche sur tous les plans.
De toutes les rencontres tenues aussi bien avec les investisseurs que les opérateurs économiques, les lenteurs administratives apparaissent aux premières loges dans la liste des contraintes évoquées. En dépit des mesures prises par les pouvoirs publics pour alléger toutes les procédures administratives, force est de constater que la réalité n’a pas suivi. Dans la wilaya de Béjaïa, le mal est profond. Entre les accusations des investisseurs et des citoyens, les bureaucrates ne se laissent pas intimider, évoquant la nécessité d’appliquer la loi dans toute sa rigueur. «Notre responsabilité nous impose de veiller scrupuleusement au respect des textes de loi, pour toute démarche d’investissement», indique ce fonctionnaire des domaines quant aux lenteurs, beaucoup de fonctionnaires mettent en cause le manque de personnel, qui fait l’étude et l’examen des dossiers de quelque nature que ce soit lesquels prennent plus de temps qu’il n’en faut.
«A certaine période nous sommes submergés de dossiers qu’il faut examiner minutieusement pour éviter des erreurs qui peuvent être préjudiciables aussi bien pour le citoyen que pour nous les fonctionnaires et lorsque vous ne disposez pas de personnel suffisant, il va de soi que les délais vont être plus longs», ajoute ce fonctionnaire de la wilaya qui précisera que souvent la lenteur ne relève pas de leur responsabilité. «Il arrive que ce sont les citoyens qui prennent énormément de temps pour compléter leurs dossiers pour ensuite nous accuser de blocage», souligne un employé chargé de l’étude des dossiers liés à l’habitat rural. «Parfois, les demandeurs mettent jusqu’à un mois et souvent plus que ça pour fournir une pièce nécessaire pour la validation de leurs dossiers, vous imaginez-vous tout le temps perdu?», souligne encore ce fonctionnaire. A Béjaïa, le parcours du combattant imposé aux citoyens, vécu et dénoncé journellement, commence, par les va-et-vient qui sont contraignants, surtout pour les villageois qui souffrent de l’éloignement de l’administration.
Le problème est aussi celui de la dépendance de certaines administrations de directions régionales qui se trouvent en dehors du territoire de la wilaya, soit dans la wilaya de Sétif.Les erreurs de transcription, comme ce fut le cas depuis l’arabisation de l’état civil dans notre pays sont décriées par le citoyen qui doit saisir la justice pour toute mesure de rectification, conformément à la loi, il se voit contraint à une attente très lente au point d’abandonner son propre projet.
Si depuis la numérisation de l’état civil et l’annulation de la légalisation des copies de documents administratifs, la situation s’est nettement améliorée, elle demeure cependant une réalité dans le domaine cependant d’investissements et de réalisations. Que dire d’un dossier d’investissement déposé depuis huit ans qui ne reçoit de réponse que la semaine dernière et quelle réponse puisque ce n’est ni plus ni moins qu’un ajournement. Pratiquement, aucun ne s’est félicité des facilitations de l’administration, bien au contraire, tous sont venus porter à la connaissance du premier responsable de la wilaya les embûches dressées sur leurs parcours respectifs.
source : l'expression
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