
Le Murdjadjo, le Torki Club, le Mezghena ou le Djawhara, dans ces célèbres cabarets de la corniche oranaise, il ne se passe pas une soirée sans que l’on ne dépense des centaines de millions, voire des dizaines de milliards de centimes. Les hommes riches se bousculent au portillon de ces cabarets pour faire des “rechqates” à 300 ou 400 millions de centimes.
En effet, plus de 300 millions dépensés d’un seul coup par un richissime homme d’affaires pour une “rechqa” lors d’une seule et unique soirée, où l’alcool coule à flot et les filles dénudées se déhanchent au grand bonheur de ces milliardaires et millionnaires assidus. Ces lieux de plaisir échapperaient totalement au contrôle du fisc. C’est du moins ce qu’indiquent des sources proches de l’administration fiscale. Et pourtant, des entrepreneurs, notables et rentiers versent sur les pistes de danse, ou des prostituées leur offrent leur charmante compagnie le temps d’une soirée torride, des sommes faramineuses qui laissent bouche bée les Algériens lambda, dont les fins de mois deviennent de plus en plus difficiles à boucler.
La semaine écoulée, au Murdjado, un certain Redouane El-Kheima, un homme riche originaire de Relizane, grisé par l’ambiance endiablée de ce cabaret, a mis sur la table 80 millions de centimes pour une “rechqa”. Au même moment, au Mezghana, un certain Moh Ouargla, originaire de la ville éponyme, a atomisé ses adversaires d’un soir avec une “rechqa” de 150 millions de centimes. Mais le record absolu est détenu par le célèbre Djamel Biskri, un autre homme richissime qui a fait fortune dans le commerce des dattes, a dépensé, lors d’une seule soirée, plus de 400 millions de centimes ! Et l’homme est connu pour être un véritable habitué des soirées arrosées d’Oran où l’argent coule à flot.
Mais d’où vient tout cet argent ? Qui sont ces milliardaires qui exhibent des fortunes insolentes ? Au moment où notre pays enregistre des déficits sidéraux en recettes fiscales, en raison de la chute brutale des prix du pétrole, l’administration fiscale n’arrive pas (ne veut pas?) à trouver les mécanismes adéquats pour contrôler les fortunes de ces personnes richissimes, d’autant plus que les conditions de leur enrichissement sont singulièrement suspectes. “Des caïds connus pour leurs activités dans le trafic de drogue passent régulièrement leurs soirées dans ces cabarets. Et personne ne trouve à redire !”, s’indignent de nombreux connaisseurs et habitués de ce monde de la nuit, désormais régi par les seules règles du portefeuille. Preuve en est, chaque jeudi, la veille du week-end, les tarifs de l’entrée dans plusieurs cabarets prestigieux comme le Murdjadjo, lequel a été restauré et s’appelle aujourd’hui le Murdjadjo Plus, ou le Mezghena sont fixés à 20 mille DA par personne. Et pour réserver une table, les tarifs peuvent aller jusqu’à 70 ou 80 mille DA. Ces prix sont évidemment encore plus élevés lors des fêtes de fin d’année. Il faut dire que les cabarets algériens ne connaissent pas la crise.
“Ces riches ont le droit de faire ce qu’ils veulent de leur argent, à condition qu’ils précisent d’où il provient”, assure à ce propos Sammy Oussedik, expert financier et ancien cadre supérieur au Crédit Populaire d’Algérie (CPA) et à la Banque extérieure d’Algérie (BEA). Selon notre interlocuteur, les inspecteurs des impôts algériens ont pour devoir de contrôler la légalité de “ces signes extérieur s de richesse” comme cela se fait dans les pays développés. “Ils ont pour mission de demander à ces personnes comment ils gagnent leur argent. Ils doivent vérifier s’ils se sont acquittés de leurs obligations fiscales”, confie encore notre expert.
Malheureusement, pour l’heure, il n’y a rien de tel. Ces hommes riches, armés de leurs “chkaras”, dépensent sans compter dans les cabarets d’Oran et d’ailleurs, sans que personne ne leur demander des explications. Et pendant ce temps, les salariés sont seuls à alimenter la fiscalité en Algérie, à travers la retenue à la source. Ainsi, les faibles paient et les puissants dépensent…
source : algerie-focus.com

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Le changement d’attitude des forces de sécurité à l’égard des manifestants qui, par millions, sortent dans les rues depuis le 22 février dernier, est-il la conséquence d’une option plus musclée adoptée en haut lieu comme pour signifier que le «récréation» est terminée ?
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Ce ne sont pas les cas d’arrestations d’activistes et de militants de tous bords ou encore l’empêchement de rassemblements et autres activités de rue qui accompagnent la révolution tranquille en cours durant les jours de semaine qui diront le contraire. Hier mardi encore, au moment où le Président du Sénat, fortement récusé par la rue comme ses semblables du gouvernement de l’APN et du Conseil constitutionnel, les forces antiémeutes, fortement déployées dans la capitale, ont usé de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des étudiants, venus en grand nombre reprendre leur «mardi de colère» après un mois de vacances forcées. Des interpellations ont été même opérées parmi les étudiants.
La veille, lundi, les journalistes et autres techniciens de la télévision publique étaient pris en «sandwich» par de nombreux agents à l’uniforme bleu par-devant le siège de l’ENTV à tel point que des internautes ont ironisé sur le fait, affirmant qu’il s’agissait d’un sit-in de policiers encadré par des journalistes.
Cette attitude voile mal, selon bien de personnalités, des velléités de «museler», plus que par un passé récent, la société, voire même la «militariser». Et Djamel Zénati ira plus loin dans son analyse dans l’évolution de la situation politique nationale avec, dit-il, «une dictature qui se met en place». L’ancien député et cadre du FFS avertit même contre le déplacement du conflit pour opposer le peuple et l’institution militaire, estimant qu’il y a «des prémices quant au retour des militaires en politique».
Ce dont avertit également Saïd Sadi qui se pose des questions sur le rôle de l’armée en période de transition politique.
Pour l’ancien président du RCD, l’armée tient à ce que la transition demandée par le peuple se limite « à organiser des élections à l’ombre de celui qui sera adoubé » par le Parlement. Et de s’en prendre à «des hommes qui seront comptables devant l’Histoire, qui se sont improvisés agents du service après-vente de cette tentative de détournement de la volonté du peuple et qui expliquent qu’il est urgent de valider ce stratagème. Argument invoqué : il faut rapidement donner au pays un chef d’État élu pour éviter une vacance trop longue de la présidence qui serait préjudiciable à la Nation». Des individus qui, ajoute Sadi, «pressés de se voir hélitreuillés par l’armée à El Mouradia, expliquent dans le même souffle que l’Algérie est restée sans Président depuis 2013 au moins !!». Pour lui, «le seul fait que l’armée soit impliquée dans le processus transitionnel est en soi problématique pour elle-même et pour l’avènement de l’État civil».
Une perception que ne partage pas Ali Benflis. Pour l’ancien chef de gouvernement et président du parti des Avant-gardes des libertés, qui s’est senti comme visé par l’ancien président du RCD, «le peuple et l’armée sont un «rempart inexpugnable » face à « la désolation généralisée », estimant que «le rôle et la place de l’armée dans la refondation démocratique qui s’annonce ne devraient être ni un objet de fixation pour les uns ni une obsession prégnante pour les autres. Le jugement y perdrait en justesse et la mesure des vrais enjeux de l’heure en serait faussée. La société algérienne a changé. Le peuple algérien a changé. Et l’Armée nationale populaire, elle-même, n’a pas manqué le rendez-vous de la transformation et a profondément changé (…) Dans la sortie de crise qui se met en place, tout apport est le bienvenu et aucun bras n’est de trop. Quitte à subir les procès pour excès de rigorisme constitutionnel, l’Armée nationale populaire s’est solidement positionnée dans le camp de la légalité. Elle ne décide pas. Elle ne dicte pas. Elle n’impose pas. Elle suggère, elle contribue et cherche à aider », explique encore Benflis.
Le Parti des travailleurs n’est pas en reste puisqu’il avertit contre «toutes velléités d’empêcher toute mobilisation populaire pacifique, tenant les autorités du pays responsables de tout dérapage». Des autorités que le PT soupçonne d’être tentées par «l’option sécuritaire et répressive après les vaines manœuvres politiques opérées pour freiner, contourner et dévier le processus révolutionnaire qui veut en finir avec le système en place».
M. K.
LA CELLULE DE COMMUNICATION DE LA DGSN :
«Nous agissons contre toute entrave à la circulation et aux activités commerciales»
Le chargé de la communication de DGSN a indiqué, hier, que l’intervention de la police contre les manifestants à Alger-Centre vise à «éviter toute entrave à la circulation et aux activités commerciales». «Les forces de police n’interviennent pas dans le cadre d’une quelconque décision politique.
Depuis le 22 février, les rues de la capitale sont dédiées aux marches. Mais durant la semaine, nos interventions se déroulent dans le cadre d’une mission de maintien de l’ordre public», explique le commissaire Hakim Belouar. Toutes les tentatives pour interpeller le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, département de tutelle de la police, se sont avérées vaines. Le chef de cabinet du ministre était hier injoignable.
Interrogés sur la question de la répression des marches dans la capitale en jours de semaine, deux hauts fonctionnaires de ce ministère ont indiqué qu’ils «ne sont pas chargés du dossier de la gestion sécuritaire».
T. H.
Lesoirdalgerie.com
credit photo : interligne Algérie

Astuce beauté contre les vergetures :
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