Recette Yaourts maison 28 Avril 2014 recettes cuisines et chroniques culinaires
Recette Yaourts maison
Ingrédients / pour 6 personnes
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1 l de lait (entier de préférence)
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1 yaourt nature
Réalisation :
Verser le lait dans un casserole et porter doucement à ébullition pour le réduire de 30% (compter 40 minutes).
2 Couvrir la casserole avec un torchon et laisser tiédir le lait à 50°c (compter 1 heure).
3 A 50°c, verser 1/2 yaourt dans le lait et bien mélanger (avec un yaourt entier les yaourts seront encore plus fermes)
4 Remplir des petits pots en terre ou en verre avec votre préparation filtrée à l'aide d'une petite passoire.
5 Fermer les pots avec leur couvercle (ou du papier étirable avec un élastique). Les déposer dans un plat à hauts bords, rempli d'eau (il faut que les pots soient au minimum au 3/4 recouverts d'eau).
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L’institut Français d’Alger organisera le 10 mars 2018 une conférence autour de la place de la femme dans le milieu scientifique.
Au cours du 19ème siècle qui marque l’émergence de la science moderne, les préjugés culturels et d’une manière plus générale, l’organisation de la société expliquent pourquoi un très petit nombre de femmes ont eu accès à la connaissance et à la pratique d’une activité scientifique.
Le début du 20ème siècle représente une rupture, marquée en particulier par l’exemple emblématique de Marie Curie qui a démontré que les femmes avaient les capacités leur permettant d’accéder à une activité scientifique au plus haut niveau.
La conférence sera animée par Pierre Joliot , professeur honoraire au Collège de France. Mme Pierre Joliot a consacré l’ensemble de son activité scientifique sur l’étude du processus photosynthétique chez les bactéries, les algues et les plantes supérieures.
Lieu : Institut Français d’Alger
Entrée libre
Heure : 16h
La rédaction
ALGER- De plus en plus de familles optent, en ce mois sacré de Ramadhan, pour les plages et autres espaces de détente de la capitale (la Sablette, Ardis et Sidi Fredj...) pour rompre le jeûne en plein air et passer leurs soirées en bord de mer.
A l'approche de l'appel à la prière d'Al Maghreb (heure de rupture du jeûne), ces espaces s'emplissent de centaines de familles qui s'y rendent munis de leurs victuailles pour un iftar en bord de mer et une soirée ramadanesque ponctuée de brise marine.
Ces espaces sont devenus, en ce mois sacré, les lieux de prédilection des familles algéroises qui viennent de toutes les communes de la capitale non sans créer des embouteillages, notamment au niveau des accès de la Sablette et d'Ardis, a constaté l'APS sur place.
Outre ces deux espaces de détente, les plages d'El Kettani à Bab El Oued, d'El Djamila à Aïn Benian et de Sidi Fredj sont elles aussi prises d'assaut, peu avant l'heure de l'iftar, par des familles en quête de fraîcheur et voulant échapper au train-train quotidien.
A titre d'exemple, la plage ouest du complexe touristique de Sidi Fredj enregistre une forte affluence avant et après l'iftar. Les familles y viennent des régions alentour pour rompre le jeûne dans un cadre doux et agréable, se promener en bord de mer et déguster des glaces au port de plaisance.
A quelques minutes de la rupture du jeûne, les mères de familles s'affairent à agrémenter les tables plantées à même le sable avec toutes sortes de mets traditionnels, notamment la chorba, plat phare du Ramadhan.
Après l'iftar, les familles prolongent le plaisir en passant leurs soirées sur ces plages pour profiter de l'air marin en dégustant la zlabia, le kalb el louz, les ktayef et autres gâteaux traditionnels autour d'un bon thé à la menthe.
Ces espaces ont été renforcés par des agents de la sûreté nationale et de la protection civile qui veillent à la sécurité des citoyens. Ils sont d'ailleurs souvent invités par les familles à rompre le jeûne avec elles.
Les soirées sont animées par des artistes algériens de différents genres musicaux, notamment le Chaabi et l'Andalou. A la Sablette ces soirées sont organisées par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI).
Pour Mohamed habitué avec sa famille composée de cinq membres depuis l'année dernière à rompre le jeûne à la Sablette, ce choix est motivé par la quête de fraîcheur marine dans une ambiance conviviale.
Djamel, rompre le jeûne en plein air est une occasion aussi pour ses enfants de jouer et de côtoyer d'autres enfants.
==Des aires pour enfants et des soirées artistiques==
Aménagés avec des jeux et des manèges, ces espaces sont beaucoup plus les lieux privilégiés des bambins durant les vacances d'été en dépits de la cherté relative des tarifs variant entre 100 et 150 DA.
Fatima qui a choisi la brise marine de Sidi Fredj a souhaité voir cette culture de sorties perpétuée chez les Algériens tout au long de l'année.
Pour Djamila qui préfère la promenade Ardis, les Algérois optent de plus en plus pour les sorties en soirée notamment durant la saison estivale.
"Une virée à cet espace me permet également de faire des courses au niveau du centre commercial pour préparer l'Iftar du lendemain", a-t-elle dit.
APS
Sucre, soda, gras… A trop consommer ces produits, le foie se gorge de graisse au fil des années jusqu’à cesser de fonctionner
D'après l'article paru sur le site LeParisien.fr, Entre un et deux millions de Français sont touchés par la NASH, en pleine extension, en raison de notre alimentation trop riche. Les médecins lancent l’alerte.
Les mots sont forts, le ton informatif, en apparence, fataliste. « Si on continue, la France n’aura jamais assez de greffons pour sauver tout le monde », s’échauffe Dominique Lannes, hépato-gastro-entérologue, médecin à la Clinique du Trocadéro et Mont-Louis, à Paris. La maladie du soda, fléau longtemps sous-estimé, connaît actuellement une telle escalade qu’elle est l’un des sujets les plus discutés au congrès européen d’hépatologie qui se tient, jusqu’à dimanche, Porte de Versailles. Près de 10 000 spécialistes échangent sur cette pathologie qui affole dans le monde et l’Hexagone.
On estime que 30 % des Français ont un foie trop gras, causé par l’excès de sucre et de graisse. Et que 10 % d’entre eux, soit 1 à 2 millions de la population, sont au stade de la NASH ou « maladie du soda », c’est-à-dire que cette accumulation a créé une inflammation. Sans qu’on sache pourquoi certains la développent et d’autres non.
« Le terme NASH est appelé à devenir un nom commun comme l’acronyme SIDA »
Le foie peut devenir fibreux, mal fonctionner, évoluer vers une cirrhose ou un cancer. « On en voit chez des gens de plus en plus jeunes qui n’ont jamais bu une goutte d’alcool », explique Dominique Lannes. Depuis un an, les voix des médecins s’élèvent, et les labos cherchent, à tout prix, un médicament. Ce docteur de 58, ans qui vient de publier « Nash, la maladie de la malbouffe » (Flammarion), va plus loin. Il prédit un futur inquiétant à l’heure où l’obésité atteint les 17 % et la sédentarité explose : « Le terme NASH est appelé à devenir un nom commun comme l’acronyme SIDA ».
A l'occasion du Mouloud enabawi, Art'monie organise un atelier de loisirs créatifs pour les enfants le Mardi 5 novembre de 13h30a 15h30 sur le thème du mouloud.
Au programme :
Réalisation de photophores
Dégustation de tamina
Harkous
Distribution de cadeaux et confiseries.
Prix de l'atelier 1500da
Les inscriptions au 0541608546.
Places limitée.
ALGER - Privilégiée par une famille qui cultive le beau, le raffinement et le savoir-vivre citadin, Faiza Antri Bouzar s'est naturellement orientée vers le monde de la création styliste, en puisant du séculaire patrimoine vestimentaire algérien, subtilement actualisé et internationalisé. Son objectif essentiel étant le maintien en usage de cet élément identitaire.
Née d'un père originaire de la ville de Miliana et d'une mère issue de la vaillante Casbah d'Alger, Faiza Antri Bouzar est marquée, déjà enfant, par les influences qu'exerce sur elles son entourage immédiat: grand-mère maternelle, parents, et tantes, lesquels lui transmettent les codes de la civilité et les caractéristiques d'habillement propres à ces cités au prodigieux passé historique.
"A 12 ans, j'ai porté le Karakou (gilet algérois d'apparat en velours brodé) de ma grand-mère, légué par son aïeule, à l’école pour un spectacle et elle m'avait montré, à l'occasion, la façon d'ajuster le foulard en soie traditionnel qui va avec +Mhermet Leftoul+", raconte-t-elle à l'APS, à propos de son aînée, Souhila Bent Boursas, à qui elle doit "énormément".
Tenant à lui rendre hommage, elle poursuit : " Elle m'a transmis un savoir-faire inestimable. Elle est décédée l'été dernier à 83 ans et jusqu'à son dernier jour, elle n'a cessé de s'entourer du beau et de l'élégant comme si elle était une jeune mariée !".
Ce goût hérité pour l'esthétique sera complété par sa mère qui entretenait un autre art, celui de la belle et généreuse table ainsi que du maniement habile des ingrédients culinaires. Par ailleurs, petite-fille du fondateur de la prestigieuse maison de bijouterie et de joaillerie éponyme, Rachid Antri Bouzar, l'univers particulier entourant Faiza ne pouvait que donner naissance à une passion pour le raffinement et l'originalité.
Et c'est ainsi qu'elle s'est lancée, en 2009, dans l'univers de la haute couture en investissant le cercle restreint et ardu de la mode, d'où seuls les plus talentueux et tenaces se démarquent. Se faisant, elle s'est fixée comme enjeu " la préservation de l'âme" de l'habit séculaire algérien, tout en réussissant son adaptation aux évolutions esthétiques et pratiques du présent.
"Je suis révoltée lorsque je vois que ‘Mharmet Leftoul’ est nouée alors qu'elle doit être ajustée au moyen d’épingles en perles ou que ‘Seroual Chelqa’ (pantalon en fentes accompagnant le Karaco) est trop court ou que les ouvertures sont prononcées", s'indigne-t-elle, à ce propos.
Et d'argumenter : "Les codes vestimentaires imposés par la pudeur de notre société doivent être respectés. Nous ne devons pas être dans la vulgarité mais dans la suggestion subtile, car l'élégance n'est jamais vulgaire".
Elle insiste également sur le respect du vocable originel de nos ancêtres: " Il y a des termes issus du patrimoine immatériel et qui font partie de la bienséance des +Hdar" (citadins)", explicite-t-elle, citant "Snita", le tissu rêche placé au-dessous de "Mharmet Leftoul" pour que celle-ci, souvent soyeuse, ne glisse pas, ou encore "Kraked", le drapé confectionné des côtés latéraux du foulard.
A la faveur de l'évolution de sa carrière en interne, durant laquelle elle a revisité le costume algérois, la robe kabyle, la Blousa oranaise, le Caftan tlemcenien, la Gandoura de l'Est, etc, ses créations ont été fièrement arborées par des artistes comme Souad Massi et Lila Borsali.
En 2016, elle se lance à l'international afin de "faire connaître et partager la richesse de notre patrimoine vestimentaire". Ce qui l'emmena à conquérir le public canadien, puis américain et d'autres cieux. Son talent a réussi à convaincre des actrices de Hollywood et à en habiller 7 d'entre elles, dont Mekia Cox: "Il s'agit de s'adapter, de ne pas rester figés et de comprendre les codes internationaux dans ce domaine, tout en gardant notre identité en y intégrant le paramètre marketing. Si le couturier libanais Ellie Saab est si connu, c'est parce qu'il a su s'adapter à la clientèle étrangère, à l'instar de Hally Berry !", commente-t-elle.
Cette conviction est d'autant plus justifiée chez Faiza que la diversité de ses collections ont suscité "l'émerveillement à l'étranger" et que son expérience en dehors de son pays lui a prouvé qu'elle était " capable de relever le défi d’habiller aussi des étrangères, en s’adaptant à leurs physionomie et attentes".
"Cette expérience a été enrichissante pour ma carrière, mais je préfère la poursuivre en Algérie pour être au plus prés de mes enfants", confesse-t-elle, avant de revenir sur les 10 ans de sa carrière fêtés en 2019 à travers une collection dédiée à "l’antiquité algérienne, de Juba II à Séléné", laquelle résume le doigté et le souci du détail caractérisant le travail de cette férue du patrimoine algérien.
Abordant précisément la campagne de "dépossession" menée depuis quelques temps contre des symboles de l'identité algérienne, Faiza Antri Bouzar préconise: "C'est à nous d'être offensifs en valorisant notre richesse. Le problème est que nous pensons souvent, et à tort, que nous ne pouvons pas avancer ", avant de plaider pour qu'"on consomme Algérien, car des milliers de familles vivent de l'artisanat". Aps
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