Tramway, métro… des solutions nécessaires mais pas suffisantes, Les embouteillages étouffent le
Tramway, métro… des solutions nécessaires mais pas suffisantes, Les embouteillages étouffent les villes algériennes :
Chaque jour, les grandes villes se réveillent sous le poids des embouteillages. Circuler en voiture est devenu un calvaire pour les automobilistes qui passent des heures à se bousculer, se cognant pare-chocs contre pare-chocs. Une problématique à laquelle même le métro et le tramway lancés dans la capitale ont du mal à remédier.
En dépit des efforts énormes déployés par l’Etat depuis des années, la circulation routière demeure plus que jamais un sérieux problème. Elle est devenu la réalité quotidienne de tous les Algériens. Pour preuve, le secteur des transports, et notamment le déplacement sur les axes routiers, s’annonce des plus complexe pour le citoyen.
Cependant, ce n’est pas la capitale seule qui est concernée par le casse-tête de la circulation des personnes et des marchandises à travers les voies de communication. La vérité c’est que pratiquement la plupart des villes algériennes vivent au rythme d’une circulation dense et de bouchons à longueur de journée.
Chaque jour, les grandes villes se réveillent sous le poids des embouteillages. Circuler en voiture est devenu un calvaire pour les automobilistes qui passent des heures à se bousculer en se cognant pare-chocs contre pare-chocs. Une problématique à laquelle même le métro et le tramway lancés dans la capitale ont du mal à remédier. Visant à juguler ce phénomène, les autorités ont programmé des nouveaux projets.
Il s’agit, entre autres, de la construction de grands parkings et la réalisation de plusieurs dédoublements et liaisons desservant les grands axes routiers. En effet, le problème de la densité de la circulation dans les grandes villes semble susciter un intérêt auprès des autorités du pays. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, avait affirmé que son département faisait tout pour prendre les mesures nécessaires à la résolution du problème qui, selon lui, ne relève pas du seul ressort du ministère des Transports, d’autres secteurs peuvent jouer un rôle en la matière.
Amar Ghoul avait également indiqué qu’après l’adoption des recommandations des assises nationales sur le transport, tenues en décembre dernier, certaines mesures incitatives et règlementaires portant sur l’encouragement du transport ferroviaire des voyageurs et de marchandises ainsi que le recours au transport maritime dans les villes côtières seront appliquées en urgence et d’autres à long et moyen terme.
Parmi ces mesures, la révision des règles de répartition des lignes de transport, des lignes maritimes relieront ainsi les villes d’Alger, Boumerdès, Zéralda et Tipasa, la réorganisation des lignes saturées en encourageant les exploitants de lignes désertées, la révision du coût des billets de voyage, tous modes confondus, et ce, en tenant compte des conditions sociales des citoyens.
Par ailleurs, des responsables et opérateurs du secteur des transports s’accordent a dire que le règlement du problème de densité du trafic automobile au niveau des grandes villes nécessitait une réorganisation profonde du secteur et la création d’une instance nationale des transports.
Des participants à un colloque international sur «la problématique du transport urbain : défis et solutions», ont affirmé que les moyens modernes de transport en commun constituent la seule solution pour décongestionner le trafic automobile. Les intervenants qui ont animé cette rencontre à Batna ont préconisé «d’encourager et de développer les transports en commun, tout en réfléchissant à la réduction des tarifs pour susciter l’engouement des citoyens».
La rencontre animée par des spécialistes de France, de Croatie et de Tunisie, ainsi que par des universitaires algériens, a également mis l’accent sur «les applications des nouvelles technologies de l’information et de la communication en matière de régulation et de sécurité routières pour l’allègement de la circulation ». Selon le président du colloque, le Dr Farès Boubakour, la rencontre constitue une opportunité pour passer en revue les expériences européennes dans le domaine des transports en commun et en tirer profit pour développer le système de ce type de transport en Algérie.
Le même universitaire a relevé qu’au cours des dernières années le parc automobile national a considérablement évolué, générant des problèmes de trafic et, par ricochet, une augmentation du nombre d’accidents et de nuisances à l’environnement. Il faut savoir que l’Algérie n’est pas un cas isolé, l’ampleur du phénomène est mondiale. Il y a des exemples plus inquiétants qu’en Algérie. Par exemple, en Chine, plusieurs milliers d’automobilistes se sont trouvés pris au piège d’un énorme bouchon de 100 kilomètres de long. De quoi relativiser nos bouchons nationaux.
source article : jour d'Algérie
source image : nouvelobs.com
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