
Des dizaines de citoyens, dont une majorité de jeunes, se sont rassemblés samedi à la Place Audin, à Alger pour se solidariser avec le musicien Mohamed Dadah, qui a été arrêté jeudi dernier par des policiers qui lui reprochaient d’occuper « la place publique ».
Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux, des citoyens sont venus exprimer leur refus de cet acte que beaucoup considèrent comme de la « hogra ». Beaucoup ne comprennent pas comment on peut arrêter un jeune qui joue à la guitare sur une voie publique alors que des voleurs ou des squatteurs de parkings ne sont pas inquiétés.
Ce rassemblement, qui a drainé beaucoup de monde au début de l’après-midi, a donné lieu à de belles images. C’est le cas de cette jeune fille qui joue au violon à coté de son petit-ami qui, lui, est venu avec sa mandoline. D’autres citoyens chantent a capella tandis que d’autres discutent normalement entre eux. Tout cela se déroule dans un climat serein. Et si dans la matinée des policiers ont tenté de disperser les premiers manifestants, les services de l’ordre ont pratiquement disparu des regards l’après-midi. Une preuve que les autorités ont tenté de calmer les esprits. « Mais que veulent-ils ? Un Etat de Hamadache ? », S’interroge une jeune fille. « C’est une belle image. Je n’en reviens pas ! », commente le réalisateur Remdane Iftini.
Mohamed Dadah, dit de Moh Vita Boy, est un chanteur de rue qui se produit chaque jour sur le trottoir de la Place Maurice-Audin au centre-ville d’Alger. Le jeune homme est accompagné de sa guitare. Il pose toujours devant lui une petite assiette pour recevoir quelques pièces de monnaie que des passants veulent bien lui donner. Jeudi, des policiers l’embarquent, suscitant un large mouvement de solidarité. Aux dernières nouvelles, l’APC d’Alger-Centre a décidé d’accorder au jeune chanteur une « autorisation » qui lui permet de travailler sans problème.
source : algerie-focus.com

Les khelwiest vous donnent un autre rendez-vous au Fayet Club
" ouled Fayet " le 15 juin 2017 à 22h30
soyez nombreux
L'ambiance sera au rendez-vous
Pour plus d'informations contactez 0770912338

Le ministère de l’Education nationale compte fermer les “écoles coraniques” dès l’année prochaine. La raison invoquée est l’impossibilité de vérifier les programmes qui y sont dispensés ainsi que le niveau de qualification des enseignants.
Selon le quotidien Echourouk, le département de Noria Benghebrit a adressé récemment aux différentes directions de l’éducation des 48 wilayas un courrier dans lequel elle leur demande d’effectuer, en collaboration avec les directions des affaires religieuses et des Wakfs, un recensement des enfants de 4 et 5 ans inscrits au niveau des “classes” existant au niveau des différentes mosquées. L’objectif est de les réaffecter vers l’école publique (préscolaire). Des postes budgétaires seront dégagés pour couvrir la demande, indique-t-on de même source.
Le ministère a décidé, il y a plus d’une année, de généraliser les classes préscolaires. L’existence de ces “écoles” au niveau des mosquées poserait problème vis-à-vis des lois algériennes qui fixent un programme scolaire unifié pour tous.
Si certaines familles y envoient leurs enfants par conviction, d’autres sont “contraintes” de le faire, vu l’absence de classes préscolaires au niveau des écoles primaires publiques. Il faut dire que ces “écoles coraniques” sont peu contrôlées, notamment pour ce qui est des qualifications des enseignants.
algerie-focus.com
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.