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Après une première augmentation de 10 à 15% sur tous les produits tabagiques édictée par loi de finances 2015, applicable depuis janvier dernier, les cigarettes coûtent désormais plus cher, et ce, depuis le 10 du mois courant.
Elle concerne 24 marques, essentiellement importées. Cette augmentation constitue, assurément un pas en avant dans la lutte contre le tabagisme. Cependant, un long chemin reste encore à parcourir avant de pouvoir juguler ce fléau, qui est la cause principale de décès pouvant être prévenus dans le monde, estiment les spécialistes.
«On n’arrive pas à comprendre cette hausse. Les grossistes nous informent que les prix du tabac ont augmenté…», nous dira un propriétaire d’un kiosque à Alger. Mais un autre buraliste nous a montré les nouveaux prix qu’il avait affichés. «la Satem nous a remis cette affiche pour nous faire éviter tout questionnement», explique-t-il.
Il s’agit là de la deuxième augmentation depuis l’entrée en vigueur de la loi de finances 2015. Cette dernière augmentation a touché les cigarettes dont la matière première est importée, nous expliquera-t-on. Elle est allée de dix à vingt dinars par paquet. Les prix de huit marques de cigarettes ont augmenté de 20 dinars et seize marques de 10 dinars. Seule la marque Rothmans a gardé son prix à 110 dinars, nous explique-t-on encore. Il nous semble que certains buralistes ont saisi cette occasion pour faire grimper, à leur guise, des produits tabagiques dont la matière première est produite localement, comme le tabac à chiquer. Le projet de loi de finances 2015 prévoit une nouvelle taxe de 10 à 15 % sur tous les produits tabagiques.
Concrètement, avec l’entrée en vigueur de cette disposition, en janvier dernier, les prix du tabac ont été augmentés de 10 à 15 DA, a indiqué le directeur général des impôts, Abderahmane Raouya .Entre autres objectifs, les pouvoirs publics visent à travers cette taxe la diminution de la consommation du tabac en Algérie, qui a triplé au cours de ces dernières années, pour atteindre en 2013, les 27 milliards de cigarettes consommées par an. L’Algérie n’est pas la première à prendre ce genre d’initiative. Des pays européens avait adopté «la sur taxation» du tabac et l’augmentation des prix pour diminuer sa consommation.
Selon des spécia-listes une augmentation de 10% du prix du tabac suscite une baisse de la consommation de 4% dans les pays à revenu élevé et de 8% dans les pays à faible revenu ou revenu intermédiaire. L’augmentation des prix du tabac a été dicté par le souci de subventionner le fonds de lutte contre le cancer.
La consommation du tabac est à l’origine de plus de 30 maladies graves. En Algérie, les spécialistes de la santé affirment que 30% des cas de cancer sont causés par le tabac. Donc, en plus de l’objectif de réduire ce fléau qui tue «6 000 Algériens par an», le gouvernement veut contribuer, par cette taxe sur le tabac, à prendre en charge les maladies cancéreuses en versant une partie de ces recettes au fonds de lutte contre le cancer.
Sur le plan financier, cette taxe permettra d’augmenter substantiellement les recettes fiscales du pays, puisque le secteur du tabac est le deuxième pourvoyeur en fiscalité après les hydrocarbures. En termes de chiffres, on estime que le recouvrement de cette taxe sur le tabac sera de 1 milliard de DA.
source : info soir
Bayer Algérie a organisé, le 21 avril à l'hôtel Sofitel (Alger), une conférence scientifique pour lancer « EYLEA » un produit innovant en ophtalmologie qui permet le traitement des œdèmes maculaires. Cette conférence a traité des différentes pathologies liées aux indications du produit et a vu la participation de plus de 220 ophtalmologues spécialistes de la rétine, ces derniers ont bénéficié d'études et d'échanges d'expériences autour des pathologies maculaires, grâce à la contribution de 15 experts nationaux et 03 experts internationaux.
Eylea® (aflibercept solution pour injection intravitréenne) ravive l'espoir des patients atteints de la forme humide de la dégénérescence maculaire liée à l'âge. La DMLA (La dégénérescence maculaire liée à l'âge) est une maladie oculaire évolutive qui altère la vision centrale. Il s'agit d'une importante cause de cécité chez les personnes âgées de plus de 50 ans. La maladie existe sous deux formes : la forme humide et la forme sèche. La forme humide, la plus grave des deux, peut entraîner une perte de la vue soudaine, soit en quelques semaines ou quelques mois.
La vie avec la DMLA peut être extrêmement pénible - certains patients ne peuvent plus lire, ni conduire, ni voir le visage des membres de leur famille ou de leurs amis. Si elle n'est pas traitée, la DMLA peut mener à la cécité.
La directrice générale de Bayer Algérie, Amel Daoudi, a d’ailleurs souligné que dans les pays développés elle était la quatrième cause de cécité, alors que pour les pays en voie de développement c’était la cataracte. Les nombreuses interventions d’experts ont suscité beaucoup de questions de la part des ophtalmologues présents. Le professeur Korobelnik y a répondu avec beaucoup de sincérité.
Rappelons que la société Bayer est spécialisée dans la production pharmaceutique, elle diversifie ses partenariats en Algérie, sur plusieurs plans autant industriels que scientifiques, toute en restant fixé sur les objectifs et la stratégie adoptée par la société.
Bayer a contribué à la réalisation d’un centre pour les malades atteint de l’hémophilie, ou ils peuvent recevoir des traitements, ainsi qu’un centre pour le traitement de la pneumo-cardiologie.
N.B
Le groupe facebook Cheum-Recup ART à l'une de nos expo vente ce SAMEDI 16 MARS À L'ACADEMIE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
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Pour plus d'informations sur l'évènement : Cheum-Recup Art
Dans une interview accordée à Sputnik, un historien algérien a déclaré suite à la polémique déclenchée par les propos de Macron que la souffrance subie par les Algériens durant la colonisation française «était pire que la Shoah». Il a comparé cette colonisation à la conquête des Amériques où des millions d’Indiens ont été décimés.
Dans l’avion qui le ramenait à Paris après une visite officielle en Israël, Emmanuel Macron a confié à la presse qui l’accompagnait que «la France doit revisiter la mémoire de la guerre d’Algérie pour mettre un terme au conflit mémoriel qui rend la chose très dure en France». Il a ajouté que s’il parvenait à le régler, ce dossier aura «à peu près le même statut que ce qu’avait la Shoah pour Chirac en 1995».
Ces déclarations ont provoqué un tollé au sein d’une partie de la classe politique française qui a jugé «obscène» la comparaison faite par le Président de ces deux faits historiques. L’Élysée a été obligé de faire une mise au point, soulignant que «l’Holocauste est un crime absolu qui ne peut être comparé à aucun autre».
Dans un entretien accordé à Sputnik, Mohamed Amine Belghit, historien et professeur à l’Université d’Alger, affirme que «ce qui s’était passé en Algérie était pire que la Shoah».
Il a par ailleurs expliqué que la polémique qui a suivi les déclarations de Macron en France obéissait à une logique électoraliste à l’approche de la présidentielle de 2022.
Les Algériens comme les «Indiens d’Amérique»
Ainsi M.Belghit estime que ce qui s’est passé en Algérie «ne peut être comparé qu’à ce qu’ont vécu les Indiens d’Amérique entre le 15e et 18e siècle, où plus de 10 millions d’entre eux ont été massacrés lors de la colonisation de ce continent».
Dans le même sens, il a ajouté que «les Français, et ce de l’aveu de leurs historiens comme Olivier Le Cour Grandmaison [auteur du livre Coloniser-Exterminer publié en 2005 chez les éditions Fayard, ndlr] ont mis en place des Shoah partout en Algérie, où ils ont tué et pillé les richesses des Algériens».
Est-il possible de régler la question mémorielle?
«Ouvrir le dossier du génocide français en Algérie est une affaire très délicate», a expliqué Mohamed Amine Belghit, car «les pires crimes contre l’Humanité commis par l’armée française de 1830 à 1962 en Algérie ont eu lieu sous la Ve République dirigée par le général De Gaulle [1958-1962, ndlr]». «Aucun homme politique français n’a le courage d’assumer la responsabilité de porter une telle accusation à l’égard du général De Gaulle qui est vénéré comme le père sauveur de la patrie et dont la période de passage au pouvoir est qualifié de glorieuse», dénonce-t-il.
Dans ces conditions, «comment voulez-vous convaincre les Algériens que les Français [les autorités, ndlr] qui ne reconnaissent pas avoir tué plus de 40.000 de leurs concitoyens le 13 février 1960 lors des premiers essais nucléaires dans la région de Reggane, dans le sud de l’Algérie, ordonné par De Gaulle lui-même [La France a effectué en Algérie, entre 1960 et 1966, 57 expérimentations et explosions nucléaires, ndlr], sont sincères dans leur démarche de régalement de la question mémorielle entre les deux pays», s’interroge-t-il.
«Ceci en plus des milliers de camps de concentration construits en Algérie entre 1958 et 1962 après la réforme constitutionnelle décidée par De Gaulle et dont même Jean-Paul Sartre avait parlé dans son texte « Le colonialisme est un système » où il avait affirmé que « le colonialisme est notre honte; […] il nous infecte de son racisme […]; il oblige nos jeunes gens à mourir malgré eux pour les principes nazis que nous combattions il y a dix ans […] »», explique-t-il.
Ainsi, pour le professeur, «il va falloir beaucoup de courage politique de part et d’autres et un sérieux dans la présentations des preuves historiques par les spécialistes».
Les élections présidentielles de 2022 en ligne de mire
Mohamed Amine Belghit assure qu’«Emmanuel Macron est déjà dans une logique de préparation de sa réélection [en 2022, ndlr] et ses déclarations ne sont en fait qu’un ballon d’essai envoyé en direction des électeurs français d’origine maghrébine qui atteignent en nombre un peu plus de sept millions d’électeurs en métropole». De ce point de vue, «le Président Macron est très intelligent, il manie parfaitement le bâton et la carotte», ajoute-t-il.
À ce propos, «il est bien de rappeler que l’Algérie a une grande capacité d’influence sur les élections en France», indique-t-il, précisant qu’elle a les moyens «d’orienter le vote de la communauté immigrée malgré les frictions sociales et politiques entre cette dernière et les nouveaux migrants».
Des promesses non tenues
Enfin, le spécialiste précise ne rien attendre du Président français «ni maintenant, avant la fin de son premier mandat, ni plus tard en cas de sa réélection pour un second mandat». «Il a déjà assez de problèmes et de responsabilités dans les dossiers des Gilets jaunes et des retraites où il a grillé un bon nombre de ses cartes électorales», souligne-t-il.
Dans ce sens, l’historien rappelle que «lors de ses différentes visites en Algérie [en février 2017 en tant que candidat présidentiel, en décembre 2017 et mars 2018 en tant que Président de la République, ndlr] M.Macron a fait beaucoup de promesses concernant le traitement de la question mémorielle entre les deux pays, mais force est de constater qu’aucune d’elles n’a été tenue, à l’instar de la question de la restitution de dizaines de crânes de résistants algériens exposés au Musée de l’Homme à Paris».
ouvalalgerie.com
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