
Impossible de résister au charme discret des femmes de «Haïk Vibes», l’exposition de peinture de l’artiste française Alexandra Gillet à la galerie algéroise Sirius !
Déjà à l’entrée, le visiteur est (bien) accueilli par le sourire à la Rolling Stones de «Basma, le sourire». De «Baya, la douce», on ne voit que les (grands) yeux, mais le regard, c’est connu, en dit parfois plus long que tout un discours.
«Lahna, la paix», visiblement, aime beaucoup La Casbah. Un rubick’s cube entre les mains «Chaza, la joueuse» semble très occupée. «Thilleli, la libre» a rendu sa libérté au joli chardonneret perché sur son index. Jacques Brel aurait pu dire à «Chupa, la gourmande» : «Je vous ai apporté des bonbons, parce que les fleurs c’est périssable, puis les bonbons c’est tellement bon, bien que les fleurs soient plus présentables». A «Thiziri, le clair de lune» , on a envie de chanter : «Au clair de la lune, mon amie Thiziri, prête-moi ta plume, pour écrire un mot.» «Fafa», par pudeur certainement, joue à cache-cache, avec nous.
A l’expo «Haïk Vibes. Amour, Mystère et féminité», il y a aussi «Kahina, la reine bérbère»,«Awina, l’amie», «Essifa, le bon esprit», «Anaroze, l’espoir», «Achwak, la passion», «Izdihar, la force», «Yamma, la voix», «Siwa, la beauté», «Mellala, la blanche» et «Wezna, l’équilibre». Toutes ces femmes de cœur portent des bijoux algériens, berbères, des khamsas, des haïks de différentes couleurs et des «adjars» (voile du visage) de différentes formes.
«J’ai voulu rendre hommage à la femme algérienne, à la tradition et au patrimoine algériens à travers le haïk» , nous a expliqué Alexandra Gillet, qui réside en Algérie depuis une dizaine d’années.
Concernant les prénoms, la plupart algériens, qu’elle a donnés aux portraits des femmes en haïk de son exposition «Haïk Vibes» (haïk ambiance, en français), elle fait remarquer qu’elle a fait des recherches dans ce domaine. Elle a aussi fait des clins d’œil à certaines de ses amies en donnant leurs prénoms à quelque-unes de ses œuvres.
Né à paris en 1971, Alexandra Gillet, bretonne d’origine, est nîmoise et aussi algéroise de cœur. En 2012 au Caire, en Egypte, elle avait déjà exposé des portraits de femmes inspirés du Fayoum.
L’exposition de peinture «Haïk Vibes. Amour, Mystère et Féminité» à la galerie Sirius du Télémly (Alger) restera ouverte jusqu’au 31 mai 2016.
Lesoirdalgerie.com
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Opéra d'Alger organise une soirée animée par l'orchestre symphonique de l'Opéra d'Alger sous la direction de Amine Kouider.
Le samedi 29 février 2020 à partir de 19h30, les tickets sont disponibles au guichet de l'Opéra.
Entrée 800 da

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Ce soir, le plus ancien musée d’Afrique vous ouvre ses portes !
Au programme de ce Dimanche 20 mai 2018 à DartZmen :
- Visites des deux pavillons du musée : Antiquités & Arts Islamiques
- Concert de musique : Variété Algérienne
- Expositions
Tarif d’accès : 1200 da / personne, incluant : un thé, un Kalb Ellouz & une bouteille d’eau.
Formule de groupe : à partir de 4 personnes un accès ou une chicha offert(e).
Votre endroit pour ce mois de ramadan vous attend, soyez les bienvenus au " Musée Public National des Antiquités"

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Après la galerie le Paon déploie ses couleurs et ses talents à l'IF ALGER c'est autour de Princesse Zazou (BROKKART) de broder ses périmètres oniriques à l'IF ALGER Une immersion alléchante dans l'univers particulier de cette artiste qui carbure à l'optimisme.
"La fin de l’année 2021 approche et cette année encore a des allures de fin du monde. Cela fait maintenant deux ans que nous croyons en apprendre plus sur ce nouveau monde et deux années que les seules certitudes qui persistent sont celles de ne plus en avoir ... de certitudes.
Et si ce nouveau monde avait toujours été là, s’il était enfoui en chacun de nous et si chacun de nous était la clé ou la pièce du puzzle ?
Partant de cette hypothèse, Princesse Zazou vous invite en cette fin d’année 2021 à embarquer à l’institut français d’Alger, direction 2022 via le voyage « Co*Errance de Brokk’Art » une construction et déconstruction d’images et de sens, seuls ou à plusieurs pour dévoiler des pistes de lectures de ce nouveau monde.
L’occasion de croiser des regards, des visions, des paroles, des idées … un esprit et refaire ensemble, le monde."
Du dimanche 19 décembre à 18h00 au samedi 15 janvier à 20h00à l'Institut français d'Alger - Centre ville
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Effarant ! Bien qu’on en parle que très peu, le phénomène du divorce en Algérie prend des proportions «alarmantes». 120 à 150 cas de divorce sont enregistrés quotidiennement selon le président de l’association Djazaïr El Kheir.
Ce constat «triste» d’une société qui tenait pourtant, il n’y a pas si longtemps, à des valeurs ancestrales a poussé l’association à tirer la sonnette d’alarme et à envisager même un projet de formation sur la culture du mariage au profit de nouveaux couples.
Le projet a été lancé mardi a annoncé le président de l’association, Aïssa Belakhdar, lors d’un forum sur la «Réussite familiale», organisé à l’occasion de la Journée mondiale de la femme au siège du quotidien El Djoumhouria. «Ce projet de formation vise à assurer la stabilité des couples et le maintien des valeurs traditionnelles face à l’effrayant nombre de divorces et la montée des maux sociaux et leurs conséquences sur la dislocation de la structure familiale», a souligné l’orateur qui pense lancer, par ailleurs, un concours prochainement sur «la famille modèle» à travers le territoire national.
Ceci dit, les chiffres officiels, bien qu’ils datent de quelques années déjà témoignent de l’ampleur du phénomène qui tend à se banaliser, changement de mode de vie aidant (nouveaux droits pour les femmes, femmes au travail de plus en plus nombreuses..). Alors que ce changement de mode de vie devrait en principe aider à l’émancipation de la cellule familiale, il est devenu aujourd’hui un facteur de divorce dans bien des cas. Le divorce enregistre dans notre pays, selon certains chiffres, une hausse d’environ 7% par an.
Le nombre des désunions est passé de 29 731 en 2004 à 31 133 en 2006 et 41 549 en 2009. Selon d’autres chiffres officiels plus récents, de 2007 à 2011, le divorce a connu une hausse de 61%, passant de 34 123 à 55 490 cas enregistrés par an. Sur ce nombre de divorces, la répudiation, un droit de l’époux, arrive en tête de liste avec 106 614 femmes répudiées en cinq ans. Selon un bilan de l’ONS rendu public l’année dernière, près de 15% des mariages en Algérie se terminent en divorce. Ainsi, pour un nombre de 387 947 mariages enregistrés en 2013, il a été constaté un nombre de 57 461 divorces contre 54 985 l’année d’avant, soit un taux de 14,8%.
La répudiation comme le montrent ces chiffres, est de loin, la «manière» la plus répandue avec laquelle le divorce est prononcé. Avec les nouveaux droits acquis par les femmes à la faveur de nouvelles lois, il n’est pas dit que ces chiffres «effarants» vont baisser à l’avenir. Le divorce, non seulement sépare les deux époux, mais impacte négativement sur les enfants.
lesdebats.com
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