
CONSEIL – Selon les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), vous ne craignez rien en mangeant du pain. Mais cela n’empêche pas de prendre quelques précautions pour s'assurer que vous pouvez consommer votre baguette en toute sécurité, faite maison ou achetée en boulangerie.
Faire ses courses, acheter son pain... Ces gestes anodins ne s'effectuent plus sans arrière-pensées depuis l'arrivée du coronavirus. C'est pour cela que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié une liste de recommandations concernant son alimentation et ses courses durant l’épidémie de coronavirus. Sur la base de données scientifiques, l’Anses fait le point sur les risques de contamination au Covid-19 par les aliments.
Considéré comme l’un des trois métiers à risques face au virus, boulanger signifie être au contact direct des aliments, même en mettant des gants. De quoi susciter des craintes chez de nombreuses personnes qui se rendent à la boulangerie pour acheter leur pain. Pour autant, selon l’agence, il n’y a pas de risques, tant que certaines précautions de base sont prises.
"Le pain est cuit à haute température lors de sa préparation, ce qui élimine toute trace de virus", explique l’Anses. Il suffit de s’assurer que les règles d’hygiène sont respectées dans la boulangerie (lavage de main régulier et/ou port de gants pour servir, utilisation d’un sac pour ranger le pain…). Si c’est le cas, les risques de transmission éventuelle du virus sont infimes. Sur une surface comme la croûte de pain, la durée de vie du virus est estimée de 3 minutes à 3 heures par l’Anses. Le risque demeure alors entre la poignée de porte et vos mains, ou si vous échangez des pièces de monnaie pour payer.
L’Anses rappelle que chauffer son pain n’est pas nécessaire si toutes les précautions d’hygiène ont été respectées. Cependant, si vous voulez être rassurés, vous pouvez passer votre pain au four à 63°C durant trois à quatre minutes. A cette température, le type de virus voit sa contamination divisée par 10.000.
Recommandations Anses
Les ingrédients :
1 kg de fraise
1 Kg de sucre
Un citron
Apres avoir lavé et équeuté les fraises, mettez ces dernières dans une casserole, ajoutez y le sucre, et le jus d’un citron, portez à ébullition pendant 30 min à feu doux.
Une fois la confiture cuite, séparez à l’aide d’une passoire les fraises de son sirop, récupérez les fraises et mettez les dans un bocal, à utiliser pour des tartes, des mousses, ou en confiture.
Et pour finir, utilisez le sirop de fraise comme boisson rafraichissante pour l’été.
Se conserve dans une bouteille (stérilisée) au réfrigérateur pendant 6 mois.
crédit photo : minutefacile.com
La mode est à la Rokia, méfiez-vous des nouveaux Raki clandestins :
Les « cabinets » de médecine « religieuse » poussent comme des champignons à Alger. Il s’agit de personnes connaisseuses en matière de « rokia » (des guérisseurs par les versets coraniques avec de l’eau bénite) qui, avec cette technique, soignent leurs malades, souvent des jeunes filles se sentant frappées par l’œil maudite. Mais de faux « rakis » ont profité de l’occasion pour passer à l’acte.
Le Jeune Indépendant s’est intéressé à cette pratique qui prend de l’ampleur dans des quartiers d’Alger, à l’image de Bab El-Oued où ce mode de guérison connaît un boom. Au-delà des risques encourus par ceux ou celles qui ont recours à cette pratique pour chasser la malédiction, les « médecins halal » semblent, eux, réussir dans leur métier en empochant beaucoup d’argent.
C’est à l’image de ce jeune « raki » élisant domicile au quartier des Trois horloges, où il exerce en toute quiétude, recevant de nombreux clients quotidiennement pour suivre une séance de « rokia ». Il reçoit des dizaines de personnes, dont la majorité sont des femmes, et exige d’elles le versement de 200 dinars après chaque « visite ».
La prolifération des lieux clandestins de « rokia » à Alger soulève des inquiétudes. Hormis les vrais « rakis », pas nombreux, de jeunes salafistes résidant dans les quartiers populaires algérois se présentent comme étant des guérisseurs puisqu’ils connaissent les versets coraniques capables d’exorciser le mal dont souffrent certaines personnes.
Du coup, des appartements loués par de jeunes salafistes se réclamant au service des personnes en détresse se sont transformés en lieux de « rokia ».
Des locaux d’habitation comparables à des « cabinets médicaux », avec des personnes qui vous reçoivent et vous demandent de rester dans une « salle d’attente » en attendant de passer chez le « médecin ». Ce dernier porte souvent une barbe et un « kamis », un habit qui met en confiance les « clients et les clientes ».
A Bab El-Oued, c’est le cas. Le « cabinet » sis aux Trois horloges est ouvert aux femmes en situation désespérée, en souffrance de maladies ou de troubles mentaux. Il y a celles qui pensent avoir été victimes du « mauvais œil ». Elles se présentent chez le jeune « raki » pour se soigner et trouver enfin le prince charmant.
On peut trouver également des femmes mariées avec leurs enfants, venues recevoir des soins à travers les versets coraniques du jeune barbu.
Celles qui se rendent chez ce « raki » doivent impérativement se munir d’une bouteille d’eau minérale afin qu’il récite des versets du Coran sur cette eau que les femmes boivent pour être délivrées du mal.
Revenons à ces « salles d’attente » des appartements de « rokia » sis à Bab El-Oued. Une foule nombreuse est observée chaque jour devant la porte d’entrée. Tout le monde croit à ce mode de guérison, certes c’est une méthode connue depuis longtemps, mais il se trouve qu’aujourd’hui des gens qui n’ont rien à voir avec ce soin spirituel profitent de l’engouement suscité par cette pratique auprès des malades pour faire fortune ou pour abuser des femmes. Dans cet appartement de Bab El-Oued, le « raki » reçoit huit à neuf femmes dans la chambre « secrète ».
Là, il commence à réciter des versets coraniques dans la bouteille d’eau tout en tenant la tête de sa cliente. Selon des témoignages de personnes qui se sont rendues chez ce « raki », il arrive parfois que les femmes s’évanouissent. D’autres crient, croyant ne plus être envoûtées. Une femme qui accompagnait sa fille a été transportée en urgence à l’hôpital Maillot, n’ayant pas supporté le climat, d’autant que les gens criaient et d’autres s’évanouissaient.
Une fois que le soin spirituel prend fin, les clientes doivent s’acquitter de la somme de 200 dinars exigée par le « raki ». Peut-on faire confiance à n’importe « raki » ? Une question que se posent les Algérois, du moment que de faux « rakis » ont été arrêtés par les services de sécurité après des drames survenus ayant coûté leur honneur à plusieurs filles.
Rappelons-le, un charlatan nommé S.L., âgé de 43 ans, notoire résidant à Bateau-Cassé dans la commune de Bordj El-Kiffan, avait été arrêté en 2013 par la police après que 30 jeunes filles ont déposé plainte contre lui pour viol après les avoir endormies. Le charlatan s’est fait en quelque temps la réputation de guérir le mal qui frappe des jeunes filles qui rencontrent des difficultés à dénicher le prince charmant.
Profitant de cette réputation, S.L. promet à ses victimes que la question peut être réglée grâce à la « rokia », se vantant d’être un maître en la matière. De bouche à oreille, sans toutefois aucune preuve de son efficacité, il s’est forgé une solide réputation.
Ses agissements ont fini par être dévoilés grâce à l’intervention des policiers. Aujourd’hui, comme beaucoup d’autres comme lui, il est derrière les barreaux. Alors, plus de prudence.
Source : jeune indépendant

Le Collectif des Associations Actives de Bejaia organise sa 1ère Edition de CARNAVAL de l'Enfants
Départ du défilé : Place Gueydon
Arrivée : Esplanade de la Maison de la Culture
Soyez nombreux et nombreuses avec vos enfants
De 10h à 20h
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