Depuis le confinement partiel le peuple algérien vit une situation éprouvante psychologiquement, est ce cette détresse psychologique était prévisible ?
Cette détresse psychologique fait suite au fait d'empêcher les gens de jouir de leur liberté d'aller et de revenir malgré le fait qu'elle soit motiver par des raisons importante en terme de prévention de ce virus.
C'est une frustration, ressenti en réaction à un interdit, elle devient détresse quand elle engendre une souffrance, donc elle était prévisible mais elle n'est pas systématique et est d'intensité variable.
Quelles sont les personnes les plus vulnérables pendant le confinement ?
Les personnes les plus vulnérables sont les personnes n'ayant pas trouver les ressources nécessaires ( les bons mécanismes de défense ou les bonnes stratégies de coping) pour s'adapter à cette nouvelle situation.
Est-ce que le confinement peut engendrer une dépression ?
Le confinement peut engendrer une dépression et un tas d'autres troubles mais chez une proportion minime et fragile
Est-ce que vous avez vu le nombre de consultations augmentées depuis le confinement ?
Pour le moment, non, mais nous nous attendons à voir venir les cas ,bien après la fin du confinement sauf certaines urgences, comme les crises d'angoisse aiguë ou bien des décompensations de tableaux psychiatriques anciens suite à cette situation de stress intense.
Est-ce que les patients sont plus en demande d’un traitement médical ?
Pas focément ... d'ailleurs le traitement médical ( médicaments) n'est pas forcément la meilleure réponse dans ces cas là,sauf pour les troubles avérés qui rechutent et qui nécessitent des réajustements des doses par exemple.
Plusieurs médias spécialisés parlent même d’un stress post-traumatique apres 10 jours de confinement, qu’en pensez-vous ?
Le psycho traumatisme n'est pas à écarter comme complication mais encore une fois, pour une proportion minime et en fonction du vécu de l'individu en face du confinement et surtout par rapport à l'épidémie pendant laquelle certains ont perdu la vie, certains ont perdu des proches.
Ces facteurs sont plus important que la durée de 10 jours.
Est-ce que l’anxiété suite au confinement peut être développée même si nous vivons dans un environnement sain (Non violent) ?
Oui , on peut ressentir de l'anxiété même si on est dans un environnement sain, car elle est en lien avec cette impossibilité de sortir, alors que c'était banal avant.
Certains vivent mieux grâce à leur capacité de relativiser, hiérarchiser et de négocier cette angoisse avec de bonnes stratégies.
Pouvez vous nous donner quelques conseils pour mieux gérer cette période de confinement ?
- Respect des heures de sommeil.
- Prendre des bains de soleil du balcon.
- Faire des exercices physiques, si c'est possible.
- Faire des séances de relaxation ( respiration abdominale)
- Faire attention à son régime.
- Ne pas être accro aux informations en rapport avec l'épidémie, un journal télévisé par jour est suffisant.
- Expliquer aux membres de la famille l'importance de ce confinement, surtout aux enfants.
Entretien avec Pr Mohamed Nedjari Médecin Psychiatre Chef de service Hôpital Drid Houcine
Esma Djigouadi

Le cancer du sein est la 1 ère cause de mortalité féminine, c’est aussi le 1er cancer en terme d’incidence chez la femme : 1 femme sur 8 en développera un au cours de sa vie. En Algérie, on enregistre 12 000 nouveaux cas avec une mortalité de 3500 femmes par an.
Quant au cancer du col de l’utérus, l’OMS a enregistré, selon sesdernières statistiques 6,7 millions de nouveaux cas dans le monde et une mortalité de 3,5 millions. En Algérie, c’est le 2ème cancer gynécologique, avec une incidence de 8,7 / 100 000 femmes, représentant 12,5 % des cancers féminins.
C’est donc forte d’une expérience et d’un dévouement sans pareil que L’Association Scientifique des Étudiants en Pharmacie d’Alger (ASEPA) apporte, une fois de plus, sa pierre à l’édifice de la santé publique en Algérie à travers une campagne de sensibilisation de grande envergure durant ce mois d’octobre, dans le but d’informer et de sensibiliser nos concitoyens quant à ces deux maux, et de favoriser un dépistage précoce permettant de sauver des vies,
Nos stands seront présents le :
-Samedi 06 Octobre : station de métro Tafourah grande poste, et Pharmacie Ben Mouafek ,Meissonier . -Dimanche 14 Octobre, conférence et sensibilisation à l’université des sciences et technologie Houari-Boumediene (USTHB) ainsi qu’au centre commercial et de loisirs de Bab ezzouar.
-Samedi 27 Octobre, course rose, the pink challenge, suivie d’ateliers ( bien-être , healthy food , hygiène intime … ) auxquels prendront part les femmes présentes .
À propos d’ASEPA : Créé en 2009 par un collectif d’étudiants tous rassemblés autour d’un même but : Accompagner aujourd’hui le pharmacien de demain, l’Association Scientifique des Etudiant en Pharmacie d’Alger (ASEPA) a su développer son champ d’action, et compte aujourd’hui plus de 700 membres activant dans le domaine de la santé publique en Algérie.

Lorsque le chimiste russe Konstantin Kirchhoff convertit l’amidon en sucre en 1811, il ne se doutait pas que sa découverte ferait la fortune d’un confiseur stambouliote d'après le site Geo.fr.
Haci Bekir était installé depuis la fin du XVIIIe siècle dans une échoppe du quartier de Bahçekapı, dans la capitale de l’Empire ottoman. Rompu aux techniques de fabrication de berlingots, il voulut créer une confiserie qui serait molle, facile à mâcher et à avaler… et eut l’idée de remplacer la farine de blé par l’amidon dans ses recettes artisanales quand il eut vent de la découverte de Kirchhoff. Succès immédiat !
Le loukoum était né, un mot qui traduit précisément les intentions du confiseur : le mot turc «rahat lokum» vient de l’arabe «rahāt ulhulqūm », qui signifie «le repos de la gorge».Mélange d’eau, de sucre et d’amidon de maïs, la pâte fondante et délicate est souvent parfumée à la rose, parfois agrémentée d’amandes, de pistaches ou de noisettes. L’Empire ottoman était déjà friand de douceurs à base de miel et de plantes (comme la gomme arabique). Mais aucun n’avait encore atteint cette consistance idéale. A la cour du sultan, on raffola de ces nouveaux loukoums, que l’on s’échangeait comme des billets tendres et qui valurent à Hacı Bekir d’être nommé grand maître confiseur du palais.
Les friandises commencèrent à circuler dans les foires et expositions universelles, où elles récoltèrent des médailles. Les boutiques d’Hacı Bekir fleurirent et les loukoums se répandirent en Europe sous le nom de «Turkish delights», délices turcs toujours connus sous ce nom en anglais. Dans tout le bassin méditerranéen, des Balkans à l’Egypte et au Maghreb, on fabrique désormais les fameux bonbons, que l’on consomme en général avec un café turc.
Outre ceux confectionnés à Chypre, dans le village de Geroskipou, et labellisés depuis 2007 par une indication géographique protégée, aucun loukoum n’atteint la délicatesse de ceux, artisanaux, fabriqués en Turquie. Cuisant dans des bassines de cuivre, sans additif et avec des ingrédients de premier choix, ils n’ont rien à voir avec ces cubes insipides fabriqués dans les usines.
Recette Halkouma turc à la rose ( Frandise à consommer avec modération
)
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.