
Café littéraire LE SOUS-MARIN
ALTER-SILA
Samedi 18 novembre à partir de 14h
Le café littéraire le Sous-Marin vous invite à un après-midi littéraire et artistique ce samedi 18 novembre à partir de 14h. Dans une volonté de proposer une alternative indépendante et autonome face à un Salon international du livre dont le Commissaire, après avoir émis des propos misogynes inacceptables, récidive en censurant deux illustres intellectuels algériens mais aussi en assumant pleinement l’inféodation politique d’un événement culturel majeur,
le Sous-marin estime nécessaire d’offrir un espace permanent aux auteurs et au public ayant décidé de boycotter le SILA mais aussi à ceux qui ont choisi d’y participer, afin de débattre de la liberté d’expression et de création dans un contexte politique marqué par une ingérence massive dans le fait culturel.
Au programme :
- Conférence-débat autour du thème « l'ecriture et la jeunesse au temps du numérique avec Ouahiba Lachemi "Hiba Tayda. Suivie d’une séance-dédicace et lecture de passages de son roman "Un Slow avec le Destin.
- Déclamation de poésie

Par loe site ; lemonde-arabe.fr
Ce week-end, les Algériens sont enfin sortis du silence de plomb qui les enivrait jusqu’à présent, pour exiger la démocratie.
Il y a trois ans, j’avais écrit une chronique intitulée : « Non, Bouteflika n’est pas malade, c’est son peuple qui l’est ». Ni plus ni moins qu’un coup de gueule contre le silence et le laxisme du peuple, lors de l’ « élection du 4ème mandat ». Aussi, par honnêteté intellectuelle, je me dois de mettre à jour mon article. Car le peuple est guéri.
La « Mecque des révolutionnaires »
Il est guéri, et inutile de voir la tournure que prendront les prochains événements pour en déduire que, peu importe si ce système – qui nous met de côté depuis des années – tombe ou pas, le plus important n’est pas de savoir qui siègera au Parlement ou qui occupera le palais d’El Mouradia, mais plutôt : qui investira la rue ?
A cette question nous avons eu, ce week-end, une belle réponse, lorsque femmes, hommes, enfants, jeunes et vieux, ont repris ce qui leur revenait de droit, là ou l’histoire de leur pays s’est écrite. La rue. On nous croyait morts, léthargiques et inertes, mais il n’en est rien. Nous sommes vivants. Peut-être reculions-nous tout simplement pour mieux sauter.
Quiconque connait l’histoire de l’Algérie le sait : la résistance ne nous a jamais fait peur ; le colon, le terrorisme, les guerres, nous connaissons. Comment croire dès lors qu’une bande de mafieux lâches et sans conscience, voulant transformer la République en monarchie en violant la Constitution, pourrait stopper l’élan collectif des Algériens ?
Pensaient-ils vraiment que leur mandat de trop passerait comme une lettre à la poste en décidant de nous marcher sur le corps et d’imposer un cadre géant en guise de président ? L’Algérie est bel et bien la « Mecque des révolutionnaires », son peuple vient de le prouver une fois encore au monde, à qui il a également donné une leçon de civisme et de conscience.
Démocratie
Des manifestations solidaires, pacifiques, sans heurts, avec une ambiance « bon enfant ». Les jeunes n’ont-ils pas nettoyé les lieux après les manifestations, et offert des fleurs aux forces de l’ordre ? Un mot revenait régulièrement, dans les conversations, après ces journées : « Fierté ». Même si, au fond, nous n’avons jamais cessé de l’être. Fiers.
Les Algériens se sont toujours révoltés contre l’injustice, ils ont toujours ouvert leurs bras aux peuples opprimés et, aujourd’hui, c’est la rue qui les ouvre pour accueillir de nouveau leur révolution. Partant, le deal, à court terme, n’est pas le départ d’Abdelaziz Bouteflika, ni la chute du système. Mais de préserver cette volonté populaire naissante. Et notre dignité.
Certains verront beaucoup de surenchère dans cet écrit. Mais, pour rappel, cela fait plusieurs années (décennies ?) que nous attendons cela. Et avons bien droit à l’euphorie du moment. A présent, ne nous jugez pas, mais ne nous félicitez pas non plus ; vous n’avez pas à nous dire « bravo », comme certains dirigeants occidentaux seront tentés de le faire. Aucune récupération politique.
Nous sommes guéris, voilà la seule et grande nouvelle. Nous sommes enfin sortis de ce silence, hérité d’un Etat comateux – à l’image de Bouteflika, tout simplement -, lui-même provoqué par la guerre civile. Certains désirent aveuglément le pouvoir ? souhaitent sucer notre sang et notre sueur d’espoir ? Nous désirons simplement la démocratie. Et nous la méritons.

ALGER - Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a nommé jeudi, les membres du nouveau gouvernement que dirige le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a annoncé le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïdj Mohand Oussaïd.
Ce nouveau gouvernement compte 39 membres, dont 7 ministres délégués et 4 secrétaires d'Etats. Il est également composé de 5 femmes ministres.
Le ministre le plus jeune est le ministre délégué chargé des Start-up, Yacine Walid (26 ans).
Le nouveau gouvernement se réunira à l'occasion du premier Conseil des ministres que présidera le Président Tebboune.
M. Abdelaziz Djerad, avait été nommé Premier ministre samedi dernier, en remplacement de Sabri Boukadoum, qui était chargé d'assurer l'intérim de ce poste, après la démission de Nouredine Bedoui.
Liste des membres du nouveau gouvernement conduit par le Premier ministre Abdelaziz Djerad
ALGER - Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a nommé jeudi les membres du nouveau gouvernement conduit par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, dont voici la liste:
- Sabri Boukadoum: Ministre des Affaires étrangères.
- Kamal Beldjoud: Ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire.
- Belkacem Zeghmati: Ministre de la Justice, garde des Sceaux.
- Abderahamane Raouya: ministre des Finances.
- Mohamed Arkab: ministre de l'Energie.
- Tayeb Zitouni : ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit.
- Youcef Belmehdi: ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.
- Mohamed Ouadjaout : ministre de l'Education nationale.
- Chems-Eddine Chitour: ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
- Hoyam Benfriha: ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
- Malika Bendouda: ministre de la Culture.
- Brahim Boumzar: ministre de la Poste et des Télécommunications.
- Sid Ali Khaldi: ministre de la Jeunesse et des Sports.
- Kaoutar Krikou: ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.
- Ferhat Aït Ali Braham: ministre de l'Industrie et des Mines.
- Chérif Omari: ministre de l'Agriculture et du Développement rural.
- Kamel Nasri: ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.
- Kamel Rezig: ministre du Commerce.
- Ammar Belhimer: ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement.
- Farouk Chiali: ministre des Travaux publics et des Transports.
- Arezki Berraki: ministre des Ressources en eau.
- Hacène Mermouri: ministre du Tourisme, de l'Artisanat et du travail familial.
- Abderrahmane Benbouzid: ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
- Ahmed Chawki Fouad Acheuk Youcef: ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
- Bessma Azouar: ministre des Relations avec le Parlement.
- Nassira Benharrats: ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables.
- Sid Ahmed Ferroukhi: ministre de la Pêche et des productions halieutiques.
-Yassine Djeridene: ministre de la Micro entreprise, des startup et de l'économie de la connaissance.
-Bachir Messaitfa : ministre délégué chargé des statistiques et de la prospective.
-Foued Chehat : ministre délégué chargé de l'agriculture saharienne et des montagnes.
-Aïssa Bekkai : ministre délégué chargé du commerce extérieur.
-Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad: ministre délégué chargé de l'industrie pharmaceutique.
-Hamza Al Sid Cheikh: ministre délégué chargé de l'environnement saharien.
-Nassim Diafat: ministre délégué chargé des incubateurs.
-Yacine Oualid: ministre délégué chargé des startup.
-Rachid Bladehane: secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale et des compétences à étranger.
-Bachir Youcef Sehairi: secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie cinématographique.
-Salim Dada: secrétaire d'Etat chargé de la production culturelle.
-Nouredine Morceli: secrétaire d'Etat chargé du sport d'élite.
-Yahia Boukhari a été nommé secrétaire général du Gouvernement.
Les ministères régaliens du gouvernement Djerad
- M.Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères.
- M.Kamel Beldjoud, ministre de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire.
- M. Belkacem Zeghmati, ministre de la Justice, Garde des sceaux.
- M. Abderahmane Raouya, ministre des Finances.
APS

Le Marché de Mawlid et Noël revient cette année : 4 jours d'expositions, de rencontres, de convivialité et de solidarité en cette fin d'année 2018 !
Du Vendredi 14 au Lundi 17 Décembre 2018 toute la journée à Caritas Alger
Lieu : 22 chemin du Val d'Hydra à El Biar.
NB : La location des tables et l'achat des produits CARITAS servent aux oeuvres caritatives de Caritas Alger.

ALGER- Le pizzaiolo algérien Mourad Beghoura a été classé à la troisième place dans un concours international de la pizza organisé à Rome les 4 et 5 octobre dernier, ont indiqué les organisateurs.
Mourad Beghoura était en lice dans la catégorie « pizza fritta », la version napolitaine de la pizza, préparée par le pizzaiolo algérien à base de crevettes, de sauce rouge et de mozzarella, un fromage typique de la région de Naples (sud de l’Italie).
La première place est revenue à une concurrente italienne, alors qu’un français s’est classé deuxième au même concours dédié à la pizza, un des plats italiens les plus connus et les plus appréciés à travers le monde.
150 candidats d’une quinzaine pays participaient au concours ouvert dans différentes variantes de la pizza dont la « Calzone », la « Magherita » et la « Marinara ».
Mourad Beghoura, 33 ans, a participé à plusieurs concours internationaux de la pizza, notamment en Italie et en France.
source : aps.dz
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.