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ALGER - Le Directeur de la documentation et de l'information du Haut conseil islamique (HCI) Mohamed Baghdad a affirmé, mercredi à Alger, que le Conseil a élaboré un programme spécial, en prévision de sa participation à la 25e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), prévu du 24 au 30 mars.
M. Baghdad a déclaré à l'APS que le 25ème Salon du livre coïncide avec le 24e anniversaire de création du HCI qui a élaboré "un programme spécial", en prévision de sa participation à cette manifestation.
Le programme du HCI qui sera disponible pendant la durée du Salon, prévu au Palais des expositions à partir de la semaine prochaine, renferme plusieurs "axes culturels interactifs", dont une journée de communication sur "les perspectives de la finance islamique en Algérie", a indiqué M. Baghdad.
Au menu également des journées interactives sur le parcours du HCI et ses réalisations, une conférence sur les œuvres de son président, outre une journée de communication sur les conseils de conciliation et les règles de la fatwa et des séances ouvertes au grand public.
Par ailleurs, M. Baghdad a annoncé la préparation en cours d'une conférence nationale sur "le rôle historique des oulémas de Chlef dans la protection de la société" qui intervient dans le cadre d'une série d'activités périodiques organisées par le HCI pour mettre en avant le rôle pionnier des oulémas de la Nation, des décennies durant, dans la préservation de l'identité religieuse nationale. aps
La prouesse neuroscientifique du professeur Alim Louis Benabid, cet enfant du pays, né à Bordj Bou-Arréridj, qui a réalisé un implant cérébral sur un homme tétraplégique, qu’il a réussi à faire marcher, est passé, pratiquement, inaperçue en Algérie, alors que la nouvelle a fait l’ouverture de nombreux médias internationaux.
Le professeur Benabid et son équipe de recherche biomédicale de Grenoble Clinatec ont réussi, après dix ans de travail, à mettre au point un implant cérébral qui détecte les signaux du cerveau et les traduit en mouvements à l’aide d’un ordinateur, ouvrant des perspectives nouvelles aux tétraplégiques. Lors de sa dernière visite, en 2016, à Bordj Bou-Arréridj, invité par l’Association des anciens élèves des lycées Mohamed-Kerouani et Malika-Gaïd de Sétif, le professeur était venu parler de ses travaux de recherche et de son équipe de l’université de Grenoble, sur la maladie de Parkinson, qui a offert et ouvert des perspectives prometteuses pour les malades atteints de cette pathologie invalidante. Le Professeur Benabid, lors de son séjour à Bordj, a rappelé son attachement au pays et à ses origines, tout en manifestant sa disponibilité à apporter un plus à la médecine locale dans le traitement de la maladie de parkinson. Bien sûr, cette proposition, ou vœu, « est tombée dans l’oreille des sourds » de ce pays, comme le dit l’adage populaire.
Concernant sa dernière recherche, annoncée à la une dans les médias des pays qui ont du respect pour les chercheurs et la science, de manière générale, on apprend que des chercheurs français, dirigés par Alim-Louis Benabid, professeur émérite d’origine algérienne, ont mis au point un procédé qui permet à un paralysé de marcher à l’aide d’un exosquelette. Ce malade tétraplégique a reçu des implants qui détectent les signaux cérébraux et les traduisent en mouvements à l’aide d’un ordinateur, en précisant que cette prouesse ouvre des perspectives incroyables aux tétraplégiques. Le prototype, présenté sur Thibaut, un jeune homme de 28 ans, paralysé des quatre membres suite à une fracture de la colonne vertébrale, auquel on a implanté des électrodes, a montré, selon le Professeur Benabid, qu’il était possible de capter correctement cette activité électrique et de la transmettre, quasiment en temps réel et sans fil, vers l’ordinateur qui les décode. Il précisera, toutefois, que le chemin reste encore long avant de pouvoir utiliser cet exosquelette dans la vie de tous les jours.
Pour le professeur Benabid, spécialiste de neurochirurgie, auteur d’une étude publiée dans The Lancet Neurology, les blessures « de la moelle épinière entraînent une tétraplégie (paralysie des quatre membres), chez environ 20% des patients, mais le cerveau est, toujours, capable de générer les ordres qui, habituellement, font bouger les bras et les jambes, mais il n’y a personne qui les exécute». Pour l’équipe de chercheurs, le jeune homme à qui on a implanté les électrodes est une «preuve de concept » et, en novembre, un autre patient, suivi de deux autres dans les prochains mois, se verront implanter les électrodes, avec comme perspective que la suite de l’essai clinique permettra d’acquérir la capacité de saisir un objet avec la main et d’améliorer l’équilibre de l’exosquelette, qui reste le gros point faible de tous les robots de ce type. « Cela nécessite des calculs très lourds et des temps de réaction très rapides, sur lesquels on est en train de travailler, en utilisant l’intelligence artificielle», expliquent les chercheurs. D’ici quelques années, espèrent-ils, cette découverte permettra aux personnes tétraplégiques de diriger leur fauteuil roulant ou de guider un bras motorisé, qui améliorerait, considérablement, leur autonomie, tout en précisant que le résultat de leur recherche « n’est pas du transhumanisme. On répond à un problème médical, un corps humain qui a été blessé et qui a des déficits. On est dans « l’homme réparé » et pas « l’homme augmenté».
Avec cette prouesse scientifique, le centre de recherche biomédicale Clinatec, rattaché au CEA et au CHU de Grenoble, « fait un pas en avant dans l’interface cerveau-machine, ce type de dispositif visant à contrôler les actions d’une machine à partir de la pensée. Implanter des électrodes au cœur du cerveau pour corriger des fonctions cérébrales aurait relevé de la science-fiction il y a un siècle. Pourtant, cette technique voit le jour en 1960, pour soulager des patients souffrant de douleurs intenses. Elle est, alors, totalement expérimentale et il faudra attendre les années 90 pour que cette approche thérapeutique devienne une réalité dans des indications précises », selon les spécialistes.
La stimulation cérébrale profonde : une petite révolution contre la maladie de Parkinson
Le Professeur est connu, aussi, pour la découverte de la Stimulation cérébrale profonde (SCP), considérée comme une petite révolution pour traiter les séquelles de la maladie de Parkinson. C’est de façon tout à fait fortuite, en 1987 au CHU de Grenoble, que le Pr Alim-Louis Benabid a découvert les vertus de la SCP pour traiter des tremblements sévères. Alors qu’il opérait un patient, au niveau du thalamus, (une partie impliquée dans les mouvements involontaires), le Professeur Benabid constate que les tremblements disparaissaient quand il applique une stimulation à haute fréquence dans cette région. Cette expérience, selon les spécialistes, n’a rien d’extraordinaire car, lors d’un acte chirurgical, on stimule les neurones environnants la zone à léser, afin de tester les conséquences du geste et s’assurer que celui-ci ne risque pas d’endommager des fonctions importantes (motricité, langage…). D’ordinaire, cette stimulation est réalisée à basse fréquence et l’audace d’Alim Louis Benabid tient donc au fait qu’il a testé l’effet de différentes fréquences. « A l’époque, les lésions cérébrales réalisées pour réduire les symptômes des patients atteints de tremblements sévères étaient irréversibles. Les médecins rêvaient d’une nouvelle approche thérapeutique, réversible et modulable, pour améliorer l’efficacité et la sécurité du traitement. Voilà qui est fait avec la SCP.
Après les recherches sur la maladie de Parkinson, qui ont abouti à la mise au point de la chirurgie stéréotaxique, la recherche s’oriente vers la pathologie d’Alzheimer, a indiqué le professeur Alim Louis Benabid lors de sa visite à Bordj Bou-Arréridj où il était invité pour parler de ses recherches. Répondant à une question sur l’application de sa découverte (la SCP) sur la maladie d’Alzheïmer, il a expliqué que ce sont des « maladies voisines, avec un processus dégénératif, mais la déficience n’est pas située au même endroit d’où l’inefficacité du dispositif de l’implant SCP ». Selon lui, les essais cliniques faits en matière de traitement de la maladie d’Alzheïmer, à travers le vaccin ou l’injection d’un anticorps, qui consistent à faire fondre tous les déchets à l’origine de la maladie, détruisent, malheureusement, tout sur leur passage jusqu’à, quelquefois, tuer les malades eux-mêmes, ce qui n’a pas beaucoup fait avancer le traitement. Actuellement, la recherche menée au niveau du Clinatec, créé par le professeur Benabid et un groupe de chercheurs à Grenoble, consiste en l’utilisation d’infrarouges pour traiter la partie malade.
On ne sait pas encore quel type de système utiliser mais la recherche se poursuit dans ce sens. Concernant ses travaux sur la maladie de Parkinson, le neurochirurgien expliquera, avec une modestie digne de sa notoriété, que la découverte sur la stimulation cérébrale profonde a été faite en 1987 «fortuitement au cours d’une intervention sur un patient. Et même si on ne sait pas comment cela fonctionne, on s’en fout, l’essentiel c’est que cela marche…» Les travaux continuent dans le centre Clinatec, créé après son départ à la retraite de l’hôpital de Grenoble, sur cette maladie liée à l’âge et qui touche, selon lui, en France, chaque année, plus de 150 000 personnes avec des symptômes invalidants (tremblements, rigidité des membres, résistance au mouvement, etc.). Toutes les techniques utilisées pour venir à bout de ses symptômes de la maladie de Parkinson, à savoir l’ablation d’une partie du cerveau, le traitement médicamenteux, la thérapie substitutive (qui ont toutes des inconvénients et complications importantes), celle dite génique, ou encore celle qui consiste en l’injection de dopamine par nano pompe, n’ont pas donné de bons résultats. La recherche expérimentale s’est poursuivie tant bien que mal et la technique est diffusée sur toute la planète. Et, aujourd’hui, plus de 200 000 malades ont reçu cette thérapie, selon le Professeur Benabid. Concernant les applications de la SCP à d’autres pathologies, il indiquera que celle-ci a montré ses preuves pour les algies vasculaires, les TOC (troubles obsessionnels compulsifs), les TIC, la dépression nerveuse, l’anorexie mentale, l’obésité, les insomnies… mais jusqu’où peut-on aller ? s’interrogera-t-il, car il ne faut pas oublier qu’il y a des considérations d’éthique à prendre en compte.
De nombreuses distinctions mondiales pour le Professeur Benabid
Le spécialiste en neuroscience, qui a obtenu, en avril 2016, le Prix de l’inventeur européen pour ses recherches sur la maladie de Parkinson. Ce prix prestigieux est considéré par la communauté scientifique internationale comme l’équivalent « du Nobel américain ».
Il a eu à intervenir, dans ce cadre, au cours de sa brillante carrière de médecin, sur des cas notoires, comme celui du célèbre boxeur Mohamed Ali, le président américain Reagan, le Sud-Africain Nelson Mandela, les Français Jacques Chirac et Giscard d’Estaing, et d’autres personnalités politiques, sportives et artistiques. Il a, par ailleurs, reçu plusieurs distinctions, dont le prix Lasker en 2014, le James Parkinson Award et le prix Victor Horsley Award en 2007, en 2008, il a été récipiendaire du prix de l’American Academy of Neurology’s Movement Discorders Research Award. Huit années auparavant, le Professeur avait reçu le prix Claus Joachim Zülch de la Gertrud Reemtsma Foundation de Cologne, en Allemagne, ainsi que la distinction du Scientific Award 2000 de l’International Neurobionics. En 1993, il obtient le prix Dehomag pour la robotisation et le prix Electricité et Santé de l’EDF, un an plus tard.
Qui est le Professeur Alim Louis Benabid ?
A Bordj, tout le monde connaît le professeur Alim Louis Benabid, Loulou par les intimes, car il est le fils du Docteur Ahmed Benabid, médecin du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et compagnon de route du colonel Amirouche. Le professeur émérite, neurochirurgien, né dans la commune de Zemoura, dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a passé son enfance à Sétif, où il a fait ses études secondaires au lycée Albertini (Mohamed-Kerouani aujourd’hui), tandis que ses études médicales, sa carrière et sa retraite, il les a passées à Grenoble. Le Professeur Benabid est docteur en médecine depuis 1970 et docteur en sciences physiques depuis 1978. Directeur de l’unité «Neurosciences Précliniques» de l’Inserm depuis 2007, il était aussi conseiller scientifique et membre de l’Académie des sciences. Il a eu plusieurs titres, dont celui de professeur agréé en chirurgie expérimentale, professeur de biophysique, chef de service en neurochirurgie, directeur de l’unité Inserm, membre de l’université Joseph-Fourier, du Conseil scientifique Cyclotron Lyon et Caen. Rendre hommage à cet éminent neurochirurgien n’est que justice rendue à cet enfant du pays très attaché à ses origines. On avait même écrit que le président Bouteflika, soigné à l’hôpital de Grenoble, en France, avait fait appel à ses services pour soigner les séquelles de son AVC, mais le professeur a démenti cette information, lors de son invitation à Bordj Bou-Arréridj, tout en expliquant « qu’il a, en effet, eu vent de la présence de l’ex-président dans cet hôpital, mais personne n’a fait appel à lui ».
Sur les traces de son père, «le médecin des pauvres»
Qui, parmi les anciens Bordjiens n’a pas entendu parler « du docteur des pauvres » Ahmed Benabid ? Selon le site BBA News, « le père de Alim avait rêvé de voir son fils porter haut l’étendard de la famille », selon les témoignages de ceux qui l’ont connu et approché. En effet, le docteur Ahmed Benabid, médecin de la Révolution algérienne, selon les dires de nombreux compagnons de maquis du défunt, parmi eux, les deux ex-ministres Ahmed Amokrane et Saïd Chibane, Rachid Adjaoud et Salah Aouchiche, officiers, qui activaient dans la 3e Région militaire. Fils de Abdelkrim et Khadoudja, Ahmed était un descendant de la lignée d’Ahmed Benyoucef El-Meliani, né à Zemmoura (Bordj Bou-Arréridj) le 3 août 1911. Il décrochera le certificat de fin d’études à El Eulma, où vivait une partie de sa famille avant de déménager à Béjaïa, puis au lycée Kerouani de Sétif, où il obtient son bac à l’âge de 20 ans. Il intégrera la faculté de médecine où il sera l’unique Algérien à réussir le concours d’entrée entre 1931 et 1935, avant de rejoindre Grenoble où il obtiendra son doctorat en 1939. Le docteur Ahmed choisit de revenir au bercail en 1945 pour adhérer au parti fondé par son ami Ferhat Abbès, qui le désigne médecin de la 3e Région jusqu’en 1955, puisqu’il sera arrêté et emprisonné suite à l’opération Jumelle. Exilé en France, il finira par s’évader et rejoint la Tunisie (via la Suisse) pour revenir au bercail, où il s’occupera des moudjahidine. Après l’indépendance, selon la même source, il refusera, à deux reprises, le poste de ministre de la Santé, selon des témoignages des moudjahidine de la wilaya, pour se consacrer aux citoyens démunis et deviendra le « médecin des pauvres ». Il est, aussi, avec les docteurs Bensalem et Cheikh-El-Ibrahimi, le fondateur de l’association caritative « Soupe communale ». Il décédera à l’âge de 88 ans et sera enterré à Zemmoura.
Reporters.dz
En raison de la propagation de la pandémie du Covid-19 et l'aggravation de la situation sanitaire, la chaîne AZ Hôtels informe l'ensemble de ses partenaires de la fermeture de ses établissements et ce à compter du 17.03.2020, jusqu'à nouvel ordre.
Cette mesure a été prise dans le cadre de la prévention et suivant le communiqué publié par les autorités sanitaires et la direction du commerce de la wilaya d’Alger en date du 15.03.2020.
Nous vous signalons par ailleurs que la chaîne AZ Hôtels met à disposition des autorités sanitaires deux de ses grands hôtels à Mostaganem et Alger, si besoin en cas de dépassement. Il s'agit de l'intérêt commun et de la santé de tous.
Communiqué
ALGER- Un concert de musique brassant flamenco, châabi, folk et diwan, a été animé jeudi soir à Alger par le groupe "El Dey" devant un public nombreux, astreint au respect strict des mesures de prévention sanitaire contre la propagation du Coronavirus.
Accueilli, sous l'égide du ministère de la Culture et des Arts, à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (Oref), le concert a été organisé par l’Institut français d’Alger en collaboration avec l’Oref, à l’occasion de la fête internationale de la musique, célébrée le 21 juin de chaque année qui vise, entre autre, à établir des liens et des échanges entre les cultures du monde.
Dans des atmosphères euphoriques, le groupe "El Dey" a rendu, près de deux heures durant, une douzaine de pièces, fusionnant plusieurs styles musicaux, à l’instar du diwane, le flamenco, le chaâbi, la samba, la salsa, le reggae entre autre, au plaisir d’un public conquis qui a savouré chaque instant du concert dans la délectation.
Une belle fusion orchestrale animée par, Samir Merabet au chant et à la guitare, Abraz Ahmed Dallel au chant et à la percussion, Najib Gammoura à la basse, Nazim Bakour à la guitare, Hassen Zemrani au saxophone, Mourad Bouafia à la percussion, Samy Feddag au clavier et Rabah Hadjal à la batterie, dont c’est le premier concert sur scène, a promené l’assistance dans une randonnée onirique à travers de belles variations modales et rythmiques qui ont rappelé la richesse et la diversité du patrimoine musical algérien.
Dans une prestation de haute facture, le public a notamment apprécié entre autres pièces, "Babour El’Louh", "Ya ôchaq ezzine","Man’wellich ellor","Ana djazaïri", "El Bahdja", "Machi ghardi el youm" (paroles du regretté Kamel Messaoudi), "Edjrou liya ya ness", "Qarm ellil", "Ma b’ghat trouh", "Kahlet el âïn", "Ya bnet el bahdja" et l'incontournable "Meriouma ya bent el Houma", un des premiers succès du groupe.
Sur des cadences et des arrangements ouverts sur la World Music, les instrumentistes ont brillé de maîtrise technique dans l’accompagnement et de virtuosité dans les solos, à travers de belles envolées phrastiques que le public à longtemps applaudi dans une ambiance de grands soirs.
"C’est magnifique de retrouver le chemin des concerts après près de deux ans de confinement", a fait remarquer une jeune admiratrice du groupe "El Dey" qui part en tournée dans le cadre de la même manifestation, dès vendredi pour se produire, à Constantine, Annaba, Tlemcen et Oran.
Créé en 2009 suite à la magie d’une rencontre entre des jeunes issus du même quartier d’Alger, Hussein Dey, le groupe "El Dey" a donné vie à un mélange des genres harmonieux, authentique dans ses contenus et moderne dans ses formes au service de la promotion et la sauvegarde du patrimoine musical algérien.
A l'issue du concert, Samir Merabet a révélé à l’APS la sortie imminente d’un nouveau single au titre de "Kan Maâkoum djat", à travers lequel le groupe "El Dey" rend hommage au regretté Amar Ezzahi (1941-2016), un des maîtres de la chanson chaâbie. APS
Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), le Professeur Mustapha Khiati a révélé, lundi, que le phénomène de consommation de drogue touche entre 800.000 à 900.000 personnes en Algérie dont 15% de collégiens, 27% de lycéens et 31% d’universitaires.
M. Khiati, qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale, a fait savoir que des laboratoires clandestins essaimés un peu partout en Afrique et au Sahel fabriquent et commercialisent des produits combinés de produits chimiques et du canabis, et qui se trouvent hautement toxiques.
Dans le même sillage, il a précisé que plusieurs nouvelles substances psycho-actives « qui sont en train d’inonder le marché algérien », parmi lesquelles celles provenant de la frontière Ouest.
Le président de la FOREM a reconnu que malgré des efforts « colossaux » déployés pour tenter d’endiguer ce fléau, notamment en développant une médicalisation à outrance, (environ 5.000 cas traités chaque année),les résultats obtenus n’ont pas été à la mesure de ce qu’il en était attendu.
Khiati suggère d’accompagner la prise en charge médicalisée des personnes accros aux psychotropes par un soutien psychologique, « ce qui, regrette-t-il, n’existe pas aujourd’hui ».
Pour lui, il serait plus judicieux de créer des centres « anonymes » gérés par des associations bénéficiant du soutien actif des pouvoirs publics, vers lesquels, estime-t-il, ces derniers seraient plus enclins à se diriger.
Source de l'article : Algerie1.com
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