Concert musical Souad Asla et Lemma 02 Février 2018 Musique, concert, spectacle
Dans le cadre du lancement de leur nouvel ALBUM en Algérie, la chanteuse héritière de la tradition Gnawa SOUAD ASLA et LEMMA animeront un concert musical, organisé par le L'office Riadh El Feth , face au public algérois Dimanche 04 Février à 19h, à la salle Ibn Zeydoun -Riadh El Feth-
Entrée : 800 da
Les tickets sont déja en vente au niveau du guichet de la salle
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55% des jeunes filles tolèrent la violence contre les femmes : l’avancée juridique contre l’échec des acteurs de la société
Selon une enquête réalisée par l’ONS (Office national des statistiques) en 2015, 55% des jeunes adolescentes, âgées entre 15 et 19 ans, tolèrent que des femmes soient battues par leurs conjoints et banalisent des actes de violence en leur trouvant des justifications. Des chiffres appuyés par des témoignages de jeunes filles recueillis par la journaliste de la Radio chaine 3, Nesrine Cherikhi, à la sortie d’un lycée.
Un constat alarmant au regard de tous les efforts jusque-là entrepris au niveau législatif par le Gouvernement en vue de protéger les femmes contre toutes sortes de violence. Rappelons dans ce sillage la, très controversée, loi incriminant les violences faites aux femmes. Celle-ci avait subit un blocage de plusieurs mois après son adoption par l’Assemblée nationale avant d’être promulguée le 10 décembre 2015. Passée aux forceps, c’est une victoire pour les femmes.
Cet écart flagrant entre l’arsenal juridique et les réalités sociales sur le terrain, laisse surtout affleurer en surface toute les contradictions et la faiblesse des actions de sensibilisation pour faire évoluer les mentalités. En effet, il ne suffit pas de promulguer des lois pour faire bonne figure vis-à-vis de nos partenaires étrangers et autres organisations internationales de défense des droits humains, mais encore faut-il faire des choix clairs et engager une stratégie résolue pour les traduire en réalités à travers l’action conjuguée de tous les acteurs de la société, à commencer par les médias, l’Ecole et l’adaptation du discours religieux.
Les 45% de jeunes filles, de farouches rebelles contre l’humiliation
Si cette catégorie de jeunes filles (les 15- 19 ans) tolère qu’un mari bât sa femme (55%), il reste quand même les 45% d’entre elles qui non seulement le contestent, mais le combattent farouchement (écouter les témoignages).
Celles-ci refusent toutes sortes de violences, notamment verbale qu’elles subissent… Entendre le harcèlement dans la rue ou dans d’autres espaces dont nos petites jeunes filles souffrent quotidiennement.
Les filles : un taux d’alphabétisation de 95,2%
Mais l’enquête fait aussi ressortir des aspects positifs à commencer par le fort taux d’alphabétisation de cette catégorie (les jeunes filles de 15 à 19 ans) qui compte 1 105 000 personnes. Un taux de 95,2%. Aussi, le taux du mariage précoce (avant l’âge légal – 19 ans) est quasi-nul (0,1%), toujours selon la même enquête.
Radioalgerie.dz
Un lavage de voiture sans eau paraît impossible, même contradictoire. Pourtant, l’entreprise Car Wash Mobile l’affirme haut et fort : « nous laverons vos voitures sans eau ».
Nous avons voulu vérifier cette affirmation surprenante. Le résultat est, lui aussi, surprenant. Surtout, l’argument de protection de l’environnement, avec la réduction de la consommation d’eau, est particulièrement intéressant.
Plus propre, plus longtemps… Comment ça marche ?
Comment fait-on pour nettoyer une voiture sans eau ? Il s’agit en fait de produits fabriqués entièrement à partir de matière végétale, selon Charaf Bezzah, dirigeant de Car Wash Mobile en Algérie. Ces différents produits non-toxiques sont prévus pour nettoyer toute sorte de tâches, de la simple poussière jusqu’aux tâches de goudrons ou de peinture, affirme-t-il.
Surtout, ces produits ne détériorent pas la carrosserie du véhicule, bien au contraire : en réalité, la dernière couche agit comme un film protecteur (contre la poussière et l’eau, par exemple) et garde la voiture propre plus longtemps qu’un lavage classique à l’eau, selon Charaf Bezzah. Mieux, l’entreprise utilise des tissus en microfibre afin d’éviter les micro-rayures sur la voiture, a-t-on constaté.
Comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous, nous avons mis l’entreprise à rude épreuve afin de réellement tester ses capacités : une voiture particulièrement sale et difficile à nettoyer. Comme l’on peut le voir, le capot et le toit de la voiture sont recouverts d’une couche de colle et de poussière, bien fixée par la pluie, en plus de la saleté « classique » que l’on rencontre au quotidien.
Le résultat est impressionnant. En particulier sur le capot et les jantes du véhicule. Voici un aperçu du processus de nettoyage et une comparaison « avant/après ». De plus, il n’y a plus besoin de se déplacer et de trouver le temps d’emmener son véhicule chez le laveur. Les employés de l’entreprise viennent, à scooter, laver votre véhicule à domicile ou sur votre lieu de travail.
Qui sont Car Wash Mobile ?
Charaf Bezzah est un Algérien, revenu de France, afin d’investir dans son pays. Non sans fierté, le jeune chef d’entreprise dit vouloir contribuer, à sa manière, au développement de nouvelles activités en Algérie. Pour lancer Car Wash Mobile, Charaf s’est associé à Stark, une entreprise leader en France et en Europe. Il a donc bénéficié d’une formation et du soutien d’un grand groupe, lui permettant de transmettre son savoir-faire à son tour.
Interrogé sur les réactions des clients, la réponse est sans-équivoque : les gens sont incrédules au début, mais sont toujours satisfaits en fin de compte. Pour l’anecdote, Charaf Bezzah raconte que ses premiers clients l’attendaient, à domicile, avec des tuyaux et des seaux d’eau, ne croyant pas que l’on puisse laver une voiture sans la moindre goutte d’eau.
Car Wash Mobile mise donc sur la simplification des tâches pour ses clients, évitant les files d’attente dans les centres de lavages classiques. Il parie aussi sur l’aspect de la protection environnementale avec la préservation de l’eau dans un pays aride comme l’Algérie.
pour plus d'infos sur les points de lavage : http://www.cwm-dz.com/
source : tsa-algerie.com
La commémoration du 1 er novembre 1954 est l'occasion de revenir sur le déclenchement de la révolution Algérienne et de se rappeler de ces hommes et ces femmes qui ont sacrifié leur vie pour notre pays. Plusieurs commémorations ont eu lieu sur l'ensemble du territoire national pour rendre hommage à ceux qui se sont battu pour notre liberté 64 ans plus tôt.
Pour cette année nous avons eu le plaisir de découvrir comment Iguerséfen le village des 99 martyres fête les commémorations du 1 er novembre 1954, et cette découverte n'aura pas été possible sans l'agence organisatrice de sorties "caravane des feuilles", cette dernière propose des sorties à thèmes, randonnées, bivouacs écolo-responsables et solidaires portés par de vrais passionnés du domaine.
C'est lors de cette sortie que nous avons eu le plaisir de découvrir pour la première fois le musée dédié aux 99 martyres qui fait la fierté des villageois, l'occasion de voir des photos, des archives, ainsi que les stèles qui leur sont dédiées.
La commémoration a eu lieu dans le cimetière où sont enterrés les martyres, une belle occasion de se recueillir et de prier pour eux.
Après la visite du musée et un recueillement sûr les tombes, place à la découverte de la spécialité culinaire locale : le couscous kabyle.
Un délicieux couscous aux légumes et bien imbibés d'huile d'olive, distribué gracieusement par les habitants du village à l'occasion du 1 er novembre à tous les participants et les visiteurs de la région. Une générosité légendaire à saluer.
Place maintenant à la découverte d'Iguersafène, village du chef-lieu de la commune Idjeur, daïra de Bouzeguen, près de 70 kilomètres à l’extrême Est de la wilaya de Tizi-Ouzou, sacré le village le plus propre de la Kabylie en 2014.
Perché à 890 m d’altitude, le village est un exemple de propreté et d'engagement associatif. Nous l'avons découvert grâce à notre guide Amar RAB, militant associatif très engagé dans plusieurs associations ALMA vert, ou encore Association Touristique : Le Village Du Monde. Un passionné qui a su nous transmettre son enthousiasme et qui nous a donné envie de mieux connaître le secret de l'organisation de son village.
Pour être sacré village le plus propre de la Kabylie, il a y effectivement du travail, mais surtout de la solidarité et une conscience collective que partagent les villageois.
" Dans notre village, nous avons un engagement à respecter pour le bon déroulement de nos actions, chaque membre du village doit garantir une aide à sa communauté et doit s'investir humainement au moins une fois par semaine, et si un l'un des membres de notre village n'honore pas ses promesses et n'aide pas sa communauté, il devra payer une amende symbolique de 200 Da, car il n'a pas respecté son engagement de la semaine " précise notre guide.
Une excellente façon de responsabiliser les habitants de la région et de les sensibiliser à la cause commune. Mais préserver son village et veiller à son bon déroulement ne sont pas les seules actions de notre guide, l'association du village s'engage également à prendre soin des familles qui sont dans le besoin, qui sont au nombre de 18, les membres de l'association du village, s'engage à faire une quête régulièrement afin que ces familles ne manquent de rien.
Après cette enrichissante discussion, place maintenant à la découverte des "tadjmaât" afin de mieux connaître le fonctionnement du système social qui joue le rôle d'un mini-gouvernement soucieux de la cohésion sociale du village.
Cette structure ancestrale, qui a fasciné tant de têtes pensantes à travers, le monde à l'image de
Karl Marx, Rosa Luxemburg, Jean Morizot, ou encore Albert Camu fait la fierté des villageois kabyles.
Les "Tajmaât" sont principalement géré par les sages du village, ils ont pour rôle principal de régler les litiges entre villageois, décider de la construction de nouvelles structures, ou encore mettre en place des actions visant à la bonne marche de la communauté.
Respecter les consignes et les décisions des membres est sacré et il est impensable de ne pas le faire, au risque de se voir mettre quarantaine par sa communauté.
Plus qu'un simple lieu de rencontre et de prise de décision, les "Tadjmaat" sont une institution démocratique indémodable. Un système de gestion communautaire propre aux villages kabyles qui se transmet de génération en génération qui force le respect et l'admiration.
Esma Djigouadi
Ndif (Propre) est une application éco-responsable initiée par l’Agence Nationale des Déchets (AND) où les utilisateurs peuvent s’exprimer et agir vis-à-vis de leur environnement. Protéger nos villes est dorénavant une responsabilité partagée. Pour réaliser ce challenge, l’application permet le repérage, la signalisation et la caractérisation des poubelles non ramassées et des décharges sauvages, le tout, dans une interface conviviale accessible à tous.
Comment participer à la propreté de ma ville ?
1 - Signalisation :
Il suffit de prendre en photo et de partager une poubelle non ramassée, une décharge sauvage ou un bac à ordures cassé ou qui déborde pour accélérer le processus de nettoyage, via la géolocalisation votre position vous fournissez aux autorités en charge, une feuille de route qui mène efficacement à l’endroit en question.
2 - Suivi des réclamations :
Lorsque vous signalez une poubelle non ramassée, une décharge sauvage ou un bac à ordures cassé ou qui déborde, vous recevez un récapitulatif de votre réclamation sur l’application. L’AND le communique aux autorités locales et revient vers vous afin de s’assurer que le lieu a bien été nettoyé.
Vous pouvez dès aujourd’hui aider à la propreté de votre ville, rien qu’en téléchargeant l’application Ndif sur votre téléphone.
Faire le ménage régulièrement accélère le déclin de la fonction pulmonaire, au point qu'au bout de 20 ans les dégâts sont comparables à ceux qu'occasionne la consommation d'1 paquet de cigarette par jour, d'après une nouvelle étude. Un résultat qui ne vaudrait... Que pour les femmes.
Les femmes qui utilisent régulièrement des produits nettoyants subissent un préjudice de la fonction respiratoire comparable à celui d'un fumeur, et ce même plusieurs décennies après, d'après une récente étude norvégienne publiés dans l'American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine. Ces nouveaux résultats comparent ainsi les dommages pulmonaires à ceux provoqués par une consommation d'1 paquet de cigarettes par jour.
Il était "déjà connu que les tâches ménagères peuvent exposer à des agents chimiques avec des effets nocifs potentiels sur le système respiratoire", expliquent les auteurs de l'étude, selon qui "le risque accru d'asthme et de symptômes respiratoires chez les nettoyeurs professionnels et chez les personnes nettoyant à la maison" est "raisonnablement bien documenté". En revanche, les effets sur le long terme n'étaient pas encore bien connus. "Nous craignions que de tels produits chimiques, en causant régulièrement des dommages aux voies respiratoires jour après jour, année après année, puissent accélérer le taux de déclin de la fonction pulmonaire qui survient avec l'âge", explique dans un communiqué le Pr Cecile Svanes, professeur au Centre for International Health de l'université de Bergen et co-auteure de l'étude. Les chercheurs de l'Université de Bergen en Norvège ont donc analysé les données de l'European Community Respiratory Health Survey (ECRHS). Cette enquête européenne examinait en effet la fonction respiratoire de 6.235 personnes de 20 à 40 ans entre 1992 et 2012. Les participants, dont l'âge moyen était de 34 ans au moment de leur inclusion, ont donc été suivis pendant plus de 20 ans.
20 ans de ménage équivaudrait à 20 paquets de cigarettes fumées par an
Un des critères observés était la quantité d'air maximale expirée en une seconde, aussi appelée VEMS. Le VEMS des femmes qui nettoyaient diminuait ainsi de 22 millilitres par an, contre 18,6 millilitres par an pour les femmes qui ne nettoyaient pas. Cette différence était encore plus marquée lorsque le ménage correspondait à une activité professionnelle. Autre critère, la quantité totale d'air qu'une personne expire de force aussi appelée capacité totale forcée (CVF). L'utilisation de produits de nettoyage doublait quasiment la diminution de la CVF, avec 13,2 (nettoyage à la maison) à 14,4 (nettoyage professionnel) millilitres de perdus par an, contre 7,9 millilitres pour une femme qui ne nettoie pas. Ce déclin accéléré de la fonction pulmonaire, principalement chez les professionnelles du nettoyage, était "comparable au tabagisme d'un peu moins de 20 paquets-années", d'après les auteurs, soir environ un paquet par jour. L'asthme était également plus souvent constaté chez les femmes qui nettoyaient à la maison (12,3%) ou au travail (13,7%) par rapport à celles qui ne nettoyaient pas (9,6%).
D'abord surpris par ces résultats, le premier auteur de l'étude Øistein Svanes a finalement conclu que "quand vous inhalez de petites particules issues d'agents de nettoyage destinés à nettoyer le sol et non vos poumons, peut-être que ce n'est pas si surprenant après tout". Les auteurs supposent ainsi que la diminution de la fonction pulmonaire est attribuable à l'irritation causée par la plupart des produits chimiques de nettoyage sur les muqueuses qui tapissent les voies respiratoires, y entraînant des changements persistants et un remodelage.
Aucun effet observé chez les hommes
Et les hommes, alors ? Et bien aucune différence n'a été constatée entre ceux qui faisaient le ménage et les autres. Pour les auteurs, plusieurs explications. D'abord, concernant le groupe des professionnels du nettoyage ne comptaient que 57 hommes dans l'étude, contre 293 femmes, un nombre insuffisant pour en tirer des conclusions. Ils étaient également moins nombreux que les femmes à déclarer faire le ménage à la maison, puisque seuls 46% des 2.932 hommes de l'étude disaient avoir une activité ménagère à la maison, contre 85% des 3.298 femmes. Un nombre suffisant cette fois pour en faire une analyse statistique, mais dont les résultats pourraient être faussés par les risques encourus d'autre part par les hommes en dehors de l'activité ménagère. Ainsi, il est possible selon les auteurs que les hommes qui nettoient aient été comparés à des hommes que leur activité professionnelle expose à des substances nocives par ailleurs, minimisant l'impact des produits ménagers. Troisième hypothèse, les femmes pourraient avoir une constitution plus sensible à ces produits, "comme cela est rapporté pour (…) la fumée de tabac et (…) la poussière de bois, pour lesquels des études ont montré qu'une exposition moindre chez les femmes suffit pour développer une maladie", expliquent les chercheurs.
source : .sciencesetavenir.fr
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