
Il y a quelques mois une équipe d’archéologues avait découvert que Sétif était le berceau de l’humanité, dorénavant il faut ajouter une autre donnée : le Tassili a été derrière la naissance de la civilisation égyptienne. C’est ce qu’a affirmé hier, samedi, la géologue française, Ginette Aumassap, lors d’une conférence-débat animée au niveau de la librairie « Point Virgule », à Alger.
En évoquant « un point que peu de gens connaissent, et qui est certainement extrêmement important, qui est l’apport du tassili à la civilisation égyptienne », la spécialiste de la préhistoire africaine s’est attelée à démontrer les résultats de ses recherches. «On a un certain nombre de gravures qui se trouvent au niveau de la frontière libyenne, que l’on retrouve dans l’Égypte ancienne » a-t-elle précisé.
Ginette Aumassap a donné l’exemple de la marque des morts « qui est quand même un élément fondamental de la civilisation égyptienne et qu’on trouve en peinture sur les rochers de cette région». Ce n’était pas le seul apport. Il y a également, comme elle l’a rappelé, celui qui touche l’une des « formes » les plus connues de la civilisation pharaonique : « tous les personnages qui ont une tête d’animal sont également une importation du Tassili, exactement de la partie la plus orientale du Tassili »Et si ces gravures étaient parvenues d’Égypte en Tassili et non dans la direction inverse!
La réponse du co-auteur (avec Sid-Ahmed Kerzabi, ex-directeur du Parc du Tassili) du livre « Mémoires des pierres » (éditions « Anep ») est sans équivoque. « Ces éléments sont anciens en Tassili et beaucoup plus récents en Egypte » tout en ajoutant que le contact entre les deux régions était à sens unique, soit d’Ouest à Est.
Cette découverte est loin d’être la plus importante affirme Ginette Aumassap. Elle a tenu à rappeler que « l’Algérie possède un patrimoine rupestre fabuleux, qui est surement le plus important au monde », tout en déplorant le fait qu’ « il très mal connu, et il va le rester longtemps parce que nous sommes très peu nombreux à travailler dessus ».
Reporters.dz
Une étude vient de le démontrer, 25% des médecins étrangers en France sont Algériens
Les médecins de nationalité algérienne représentent 25% des praticiens étrangers exerçant leur profession en France (54 168 médecins), indique le Conseil de l’Ordre des médecins (Cnom) français ce jeudi 27 novembre.
Selon une étude sur les flux migratoires et trajectoires des médecins, réalisée par le Cnom, à partir des chiffres du tableau de l’Ordre 2014, les médecins algériens en France dont le nombre dépasse les 13 500 médecins, représentent 25 % de l’ensemble des praticiens étrangers dans ce pays, contre 11,5% de Marocains et 7,1% de Tunisiens. Une forte présence algérienne qui devrait s’accroitre davantage d’ici 2020, souligne la même étude qui précise par ailleurs que 85,9% des praticiens d’origine algérienne sont diplômés en France, contre 71,7% pour les Marocains, un ratio qui grimpe jusqu’à 90% pour les Tunisiens.
63% de ces médecins algériens sont de sexe masculin avec une moyenne d’âge dépassant les 55 ans, contre moins de 55 ans pour la gent féminine, détaille en outre le Cnom dans son étude
« L’arrivée des médecins nés ou diplômés hors de France s’explique en grande partie par le contexte historique et géopolitique. La moitié d’entre eux sont nés dans des pays ayant tissé des liens particuliers avec la France : Maghreb (43,6% d’entre eux sont nés en Algérie, au Maroc ou en Tunisie) », expliquent les initiateurs de l’étude.
source : leconews.com

Bejamin Griveaux, porte-parole du gouvernement français, a fait savoir que le Conseil des ministres avait «brièvement» abordé mercredi matin la prochaine élection présidentielle algérienne.
Le porte-parole du gouvernement français a tenu à souligner qu’on avait «pris note de la décision du président Bouteflika de se porter candidat à l’élection présidentielle qui se tient en Algérie le 18 avril prochain»:
«On souhaite que cette élection se déroule dans les bonnes conditions en assurant la transparence de la campagne», a-t-il dit, qualifiant l’Algérie de «pays ami» et de «partenaire important auquel nous rattachent des liens d’une exceptionnelle densité».
«C’est au peuple algérien et à lui seul qu’il revient de choisir ses dirigeants, de décider de son avenir, et cela dans la paix et la sécurité », a-t-il ajouté, formant «le vœu que cette élection donne à l’Algérie l’impulsion nécessaire pour faire face aux défis qui sont les siens et pour répondre aux aspirations profondes de sa population».
De son côté, le journal Le Parisien, qui cite le journaliste et essayiste algérien Mohamed Sifaoui, révèle qu’Emmanuel Macron en personne aurait donné son accord pour un cinquième mandat de Bouteflika.
algeriemondeinfos.com
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