
ALGER- La 17e édition de "Andaloussiate El Djazaïr" qui s'étalera du 19 mai au 10 juin prochain verra la participation de plusieurs troupes de musique andalouse des quatre coins du pays, ont annoncé mercredi les organisateurs dans une conférence de presse.
La manifestation qui aura lieu à la salle Ibn-Khaldoun, verra la participation d'associations d'Alger, Blida, Tipasa, Constantine, Mostaganem et Biskra, a déclaré le directeur de programmation et de communication auprès de l'Etablissement Arts et Culture de la wilaya d'Alger, Fodil Hamouche.
De nombreuses troupes animeront les soirées d'Ibn-Khaldoun entre autres "El Mawssilia" (Alger), "Nassim Essabah" (Cherchell), "El Djennadia" (Boufarik), "El Fan wa Nachat" (Mostaganem), "El Makam" de Constantine et "Motribia" de Biskra. D'autres jeunes talents se produiront également à cette occasion.
Les organisateurs ont prévu une exposition sur le patrimoine andalou comptant des photos des maîtres de cette musique antique, ainsi que deux conférences qu'animeront l'inteprète de musique andalouse Noureddine Saoudi et le chercheur Abdelhalim Toubal.
Organisé par l'Etablissement "Arts et culture de la wilaya d'Alger" , "Andaloussiate El Djazaïr" renoue enfin avec le public algérois après une rupture de deux ans, suite à la pandémie du Covid-19.
Aps
Voici une liste d’aliments riches en eau, à consommer sans modération pendant le s’hour :
Concombre contient 97% d’eau
Salade contient 95% d’eau
Tomate contient 95% d’eau
Pastèque contient 91% d’eau
Citron 85 % d’eau
Abricot 86 % d’eau
Pomme 58 % d’eau
Yaourt liquide 79 % d’eau
Les aliments ou plats qui conviennent parfaitement lors du repas du s’hour sont incontestablement une bonne salade de fruits ou une bonne salade variée accompagnée d’un verre de yaourt liquide.
NB :
Evitez les sodas et autres boissons sucrées qui désaltèrent temporairement mais qui n’hydratent en aucun cas, pire encore, ils augmentent la sensation de soif pendant la journée si vous les consommez pendant le repas du s’hour.
ED
Pauvres en fibres, riches en sucres, les jus de fruits ne sont pas si sains qu’on le pense. Une nouvelle étude américaine confirme qu'il ne faut pas dépasser un verre par jour. Deux spécialistes de la nutrition nous en expliquent les raisons. madame.lefigaro.fr
Vous n’avez pas le temps ou l’envie de manger un fruit, alors vous optez pour un jus, pensant respecter religieusement le célèbre conseil du Programme national nutrition santé (PNNS), «manger cinq fruits et légumes par jour». Fausse bonne idée. Même s’il est fait maison, un jus n’apporte pas les mêmes bienfaits que l'aliment dans son état brut. Et souvent, le jus de fruits, notamment industriel, est tout autant voire plus sucré qu’un soda. Une nouvelle étude américaine, publié dans la revue Jama Network Open, indique ainsi que boire plus d'un verre par jour peut nous nuire. Les chercheurs ont observé qu'une consommation de deux verres supplémentaires est associée à une augmentation de 11% de la mortalité. Alors que ces travaux confirment les recommandations actuelles de Santé Publique France, on vous explique pourquoi il est essentiel de consommer les jus de fruits avec grande, très grande modération.
Une grande partie des bénéfices du fruit en moins
Un fruit est riche en vitamines, en minéraux, en fructose et en fibres. Lorsqu’il est transformé en jus, il perd une majorité de ses apports nutritionnels, essentiels à l’organisme. «La plus grande perte concerne les fibres, qui contribuent au bon fonctionnement du transit intestinal, stimulent son immunité, et éliminent une partie du cholestérol. Les fibres contiennent également des polyphénols (des antioxydants) nécessaires au système cardio-vasculaire, ainsi que des caroténoïdes (des antioxydants également)», informe le Dr Philippe Pouillart, enseignant chercheur en pratique culinaire et santé à l'Institut polytechnique UniLaSalle à Beauvais.
Dans notre verre, il reste alors de l’eau, une grande quantité de sucre et quelques vitamines et minéraux. Mais ces deux derniers sont rapidement évaporés par l’oxydation si le jus n’est pas consommé dans la foulée. «Même s’il s’agit d’un jus frais fait maison, il faut le boire dans l’heure qui suit sinon il ne restera que du sucre», commente le Dr Pouillart.
De plus, contrairement à ce que l’on peut croire, un verre de jus de fruits n’équivaut pas à un fruit. Il faut en moyenne deux oranges pour obtenir un verre de 80 à 100 ml de jus. En ce qui concerne les jus achetés en supermarchés, «un verre contient environ quatre à cinq oranges. On consomme donc beaucoup plus de fructose», souligne Olivia Szeps, diététicienne nutritionniste à Paris. Le fructose, autrement dit le sucre du fruit, est un carburant naturel pour le corps. Mais s’il est consommé en grande quantité (au-dessus de 25 g par jour) «il est transformé et stocké en graisse», précise la professionnelle.
Sans oublier que lorsque le fruit est converti en jus ou compote, nous ne mâchons pas. Alors que pour améliorer le système digestif et avoir une sensation de satiété, l'action est indispensable. De plus, «l’indice glycémique (taux de sucre dans le sang) est plus bas si l’aliment est mâché», ajoute la diététicienne nutritionniste. Le Dr Philippe Pouillart recommande ainsi de ne pas en donner aux bébés de moins d’un an, de se contenter de 100 ml quotidiens pour les enfants, et de 200 ml pour les adultes.
Les jus industriels, le (très) mauvais choix
Il faut savoir qu'il existe trois grandes catégories de jus en France : le «pur jus», le «concentré» et celui à «base de nectar». Elles sont radicalement différentes dans leur composition. Selon le Dr Philippe Pouillart, le «pur jus» est constitué uniquement du jus des fruits pressés. Le concentré «a été congelé afin de pouvoir être transporté, puis a été dilué dans de l’eau. On perd donc une grande partie des vitamines et souvent les marques ne les rajoutent pas», explique-t-il. Dans ces deux types de jus, les normes françaises interdisent aux industriels d’ajouter du sucre. En revanche, dans celui à base de nectar «on y mélange de l’eau, du sucre et des épaississants. Et au final il n'y a que très peu de fruits», prévient l’enseignant chercheur.
Si l’on n’a pas le choix, l’idéal serait donc de choisir le «pur jus» à condition d'opter pour une bouteille du rayon frais. «Ils ne sont chauffés que quinze secondes à 90° et la perte en vitamines est peu importante. En revanche, ceux vendus à température ambiante ont perdu leurs vitamines, les industriels doivent donc les ajouter, mais ce n'est pas toujours le cas», explique le Dr Philippe Pouillart. Pour s'en assurer, la mention «teneur garantie en vitamines» doit figurer sur la brique ou la bouteille.
Attention, «même s’ils sont "purs", tous ces jus restent des produits industriels transformés qui ont subi des traitements de conservation», rappelle la diététicienne nutritionniste Olivia Szeps. Rien ne vaut donc, une bonne orange dégustée en quartiers.

Le tamazight à l’école…
Depuis le printemps berbère de 1980 jusqu’à la reconnaissance de tamazight comme langue nationale, en 2003, après les événements de 2001, la langue amazighe a parcouru un très long chemin dans son processus de réhabilitation.
Il reste sa reconnaissance comme langue officielle pour permettre à la langue maternelle de millions d’Algériens de retrouver définitivement la place qui devait être la sienne depuis toujours et plus particulièrement depuis l’indépendance de l’Algérie. Actuellement, toute la classe politique algérienne, à quelques exceptions près, plaide pour la constitutionnalisation de la langue amazighe. Certains militants de cette cause avaient choisi la sphère politique pour se battre contre l’exclusion de la langue amazighe et ce, depuis la crise dite berbériste de 1949. D’autres acteurs, en revanche, ont opté pour le chemin culturel et de la production dans ce domaine. C’est le cas de Moh Saïd Boulifa et de Belaïd Ath Ali et bien plus tard de Mouloud Feraoun et Mouloud Mammeri. Belaïd Ath Ali est l’auteur du premier roman écrit en tamazight, intitulé Lwali n Wedrar qui permettra à d’autres romanciers kabyles de voir le jour bien plus tard comme Rachid Aliche, Amar Mezdad, Ahmed Nekkar, Salem Zenia… Quant à Boulifa, il est le précurseur de la recherche dans le domaine de la poésie kabyle ancienne. Sur ses traces, Feraoun et Mammeri continueront cette quête des traces littéraires d’une langue dont l’avenir était des plus incertains jusqu’à un passé très récent.
Feu Bessaoud Mohand Arab
Mouloud Mammeri maintiendra ce combat autrement mais de façon très efficace, d’abord en enseignant carrément la langue à Alger dans un cadre informel mais très sérieux mais aussi en produisant une grammaire de la langue amazighe. Puis, Mammeri ira dépoussiérer le patrimoine poétique kabyle très riche qui fera sortir de l’oubli Si Moh Ou Mhand, Youcef Ou Kaci, Chikh Mohand Ou Lhocin, Moussa A Ouagurenoun et tant d’autres. La qualité intellectuelle des travaux de recherche de Mouloud Mammeri est indéniable. C’est pourquoi, il constitue actuellement le repère indétronable de la recherche amazighe,aussi bien au plan linguistique que sur le plan littéraire. Sur un autre registre, celui de la sensibilisation qui touche un des plus grands éventails de la population berbère, le travail mené à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix par l’Académie berbère sera également décisif. Autour de Bessaoud Mohand Arab, des militants convaincus feront le lit de ce qui sera bien plus tard le Mouvement culturel berbère.
L’effort de l’Académie berbère, aussi bien en France, qu’en Algérie, a été monumental dans la prise de conscience mais aussi dans l’apprentissage de la langue amazighe. C’est cette académie qui fera découvrir les caractères tifinagh aux Algériens via ses modestes publications qui se distribuaient sous le manteau. Les militants de cette académie, surtout ceux qui vivaient en Algérie ont dû affronter énormément de difficultés afin de faire face au régime de l’époque qui ne tolérait pas la langue amazighe.
En plus de Bessaoud, de nombreux autres noms resteront dans les annales de l’Histoire grâce à la lutte acharnée qu’ils ont menée pour que tamazight, langue et culture, ne devienne pas qu’un simple patrimoine suranné à célébrer dans les coins isolés des musées. Les graines semées par les militants de l’Académie berbère allait donner leurs premiers fruits au printemps d’avril 1980. Et c’est l’université de Tizi Ouzou, aujourd’hui baptisée Mouloud-Mammeri, qui sera la clinique qui verra naître un bébé appelé Mouvement culturel berbère grâce auquel vingt-trois ans plus tard, tamazight allait devenir langue nationale. Des étudiants de cette université invitent à l’époque Mouloud Mammeri afin qu’il anime une conférence sur son livre Poèmes kabyles anciens, qui venait d’être publié. L’écrivain, interpellé par la police n’a pu donner sa conférence et c’est l’étincelle en Kabylie. C’est la première fois depuis l’indépendance qu’on se soulève pour dire non à l’unicité de pensée. Pendant des semaines, la Kabylie abrite des manifestations pacifiques de toutes sortes, grèves, marches… Des militants sont arrêtés pour avoir tout simplement exigé qu’ils ne soient plus pourchassé parce qu’ils parlent ou écrivent leur langue. Ce qui fera encore enrager les manifestants qui exigent leur libération. Matoub Lounès, un jeune homme de vingt-quatre ans, qui deviendra un peu plus tard le symbole de l’amazighité, compose pour sa part tout un album Yehzen el oued Aissi dédié au Printemps berbère et aux vingt-quatre détenus. Il a fallu attendre dix ans pour que les premières mesures concrètes mais très timides soient prises officiellement par l’Etat envers la langue et culture amazighes. Il s’agit de l’ouverture, pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie indépendance, de manière officielle, de deux départements de langue et culture amazighes à Béjaïa et Tizi Ouzou.
Des petits acquis et de grandes victoires
Quatre ans plus tard, le Mouvement culturel berbère (MCB) appelle à une grève illimitée dans les écoles et les universités, afin d’exiger l’enseignement de tamazight dans les écoles algériennes et la reconnaissance de tamazight comme langue nationale et officielle. La grève en question paralyse les universités de Tizi Ouzou et de Béjaïa à 100% et ce, jusqu’à avril 1995. Entre-temps, Matoub Lounès est enlevé pendant 15 jours par un groupe armé. Un enlèvement qui ne fera qu’attiser le feu de la contestation en Kabylie qui, en plus de la revendication initiale, se verra ajouter celle inhérente à la libération du Rebelle. En avril 1995, un dialogue a été amorcé entre le gouvernement et une faction du MCB, à savoir la Coordination nationale qui a abouti à la signature d’un accord dont le moins qu’on puisse dire est qu’il est historique. L’accord est conclu le 22 avril 1995 et l’élément le plus important qu’il comprend est incontestablement l’introduction de manière officielle de la langue amazighe dans le système éducatif algérien. Et c’est ainsi qu’a été créé le Haut Commissariat à l’amazighité (HCA) fondé par décret présidentiel. Le HCA est rattaché à la présidence de la République. Une troisième mesure a été également prise le 22 avril 1995. Elle est inhérente au lancement d’un journal télévisé quotidien qui sera diffusé en tamazight sur la chaîne de télévision publique à 18 heures. Personne ne pouvait logiquement et honnêtement nier que la bataille du boycott scolaire et universitaire en Kabylie en 1994 avait été couronnée par une victoire, relative certes, mais qui allait mettre définitivement fin à la menace de disparition qui pesait sérieusement sur la langue amazighe en Algérie. Désormais, après l’année du boycott scolaire et universitaire, le débat sur la légitimité de cette cause était clos et même les partis politiques qui se montraient réticents, voire hostiles à cette dimension incontestable de l’identité nationale ont fini par changer leur fusil d’épaule. Désormais, le consensus sur la question est acquis grâce à cette action historique. Certes, des centaines de milliers d’élèves et d’étudiants avaient sacrifié une année de leur scolarité. Mais que pèse un tel sacrifice devant le sauvetage d’une langue plusieurs fois millénaire? Surtout quand on sait que de nombreux militants ont payé de leur vie ce combat à l’instar de Matoub Lounès. Septembre 1995, tamazight est enseignée pour la première fois dans l’histoire dans les écoles algériennes et ce, dans pas moins de 16 wilayas. Il a fallu donc 15 ans après le Printemps berbère, pour que le fameux slogan:
«Tamazight di lakul» passe du stade revendicatif à celui de la réalité concrète du terrain. Mais ce n’est qu’en avril 2003 que tamazight est constitutionnalisée comme langue nationale dans la Constitution algérienne. Un pas de géant dans le combat identitaire. En attendant son officialisation. Dans la prochaine Constitution, pourquoi pas?
source : journal l'expression

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