Alger : Atelier customisation couffins et pareos 05 Juillet 2019 Art § Culture § Artisanat
la formation est reportée à lundi prochain !
'atelier Art'monie vous propose une formation d'une journée pour vous apprendre à customiser vous même vos paniers avec plusieurs techniques de découpage, peinture, et autres techniques de peinture sur tissus pour avoir un paréo unique.
Le lundi 08 juillet de 9h30 a 16h. ( Hydra )
Pour plus d'informations : 0541608546.
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Coup d’envoi de la 2e édition, hier, à l’hôtel El-Aurassi
Fikra : une certaine idée de communion intellectuelle
Par : journal liberté
Philosophe-penseur, chef d’entreprise, ethnologue, physicien, journaliste et informaticien se sont succédé à la tribune pour partager une experience et une vision de vie optimiste
“C’est une experience pour créer du commun. Ceci place Fikra dans un processus pragmatique qui évoluera avec le temps”, dira Tewfik Lerari, responsable du groupe Allégorie, à l’initiative de l’événement. Aux côtés de son associé Marhoum Rougab, pour donner le coup de starter, Lerari reviendra sur la pertinence de partager avec beaucoup de générosité les idées et les expériences à même de faire avancer la société. “En effet, l’activité économique requiert davantage de valeur ajoutée en termes de connaissance. Les systèmes du renouveau scientifique et la création au niveau technologique se présentent, désormais, comme étant la base fondamentale et indispensable pour l’excellence et le développement”, a déclaré, pour sa part, Mohamed Benmeradi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, venu représenter Abdelmalek Sellal, Premier ministre, qui a parrainé l’événement. À ce titre, le ministre n’a pas manqué de rappeler le programme du gouvernement (2010-2014) “à lancer des programmes de recherche pour le développement et mettre en place des dispositifs d’incitation pour faire adhérer le maximum d’entreprises économiques à la recherche”.
Il faut faire de la route pour trouver sa voie, et Xavier Van Der Stappen n’a pas eu de mal à trouver le chemin de l’Algérie. Ethnologue et président de l’Association culture et communication de son état, il a vanté les mérites de la diversité ethnique qui peut exister dans un seul et même pays. Celui qui compte à son actif une grande experience dans l’humanitaire poursuit ses péripéties en reliant Dakar à Bruxelles dans un véhicule électrique qu’il a conçu lui-même. Le meilleur moyen de faire passer un message d’optimisme prônant une symbiose entre l’homme et la nature en abordant les enjeux de demain et des nouvelles technologies moins impactantes. Suivra alors Slim Othmani, président du conseil d’administration de NCA-Rouiba, pour partager “ce rêve” d’une Algérie “en phase avec nos aspirations”. Connu pour son engagement dans l’amélioration de l’environnement entrepreneurial, Slim Othmani insiste sur l’engagement dans d’autres initiatives citoyennes. Il abordera, alors, la responsabilité sociale, et appelle à ne pas confondre “Optimisme, naïveté et candeur” en soulignant la nécessité de s’inscrire dans un rêve collectif.
“Le rêve est comme une opinion. Il faut le porter et se battre pour le rendre réel”, faisant allusion, sans nul doute, à toutes les entraves bureaucratiques dans le processus d’un projet qui font fléchir, parfois, les plus motivés. Mustapha Cherif, quant à lui, en sa qualité de penseur algérien, philosophe, chercheur en sciences humaines, trouvera les mots, comme à son habitude, pour nous rappeler que “nous sommes responsables de notre avenir et qu’il n’existe pas d’autres alternatives que celle de surmonter les épreuves de l’existence”. L’assistance a eu droit, par ailleurs, à l’intervention de Pierre Coulet, physicien et chercheur au CNRS, et aussi le créateur de l’institut Alhazem dédié à la culture scientifique, sans omettre de citer le passage du sultan Sooud Al-Qassemi, journaliste et fondateur de la fondation Barjeel Art. D’autres personnalités ont également pris part à l’évènement qui a été clôturé par l’apparition d’un invité-surprise, en la personne de Cheb Khaled, et quoi de plus optimiste dans la vie que le sourire, voire le rire du king du raï.
Cinq start-up coachées par Djezzy à l’honneur
Pour sa part, Lamia Rouaz, directrice de marketing et communication au niveau de l’opérateur Djezzy, a présenté la nouvelle vague que l’opérateur va accompagner pour mûrir et mener à terme leurs projets. “Notre initiative dépasse le volet financier”, fera-t-elle remarquer pour dire que le capital expérience est essentiel. Tour à tour, les futurs managers se sont succédé à la tribune en commençant par Eureka 3D spécialisée dans le développement d’application 3D pour le secteur du bâtiment. Il est question aussi d’un projet de création d’un compteur digital. Baptisé “Mer Electronic”, le projet servira à relever les consommations et à distance à travers un système électronique. La troisième startup s’appelle “Tohfa” et concerne une plateforme qui servira d’interface entre les artisans et les consommateurs. L’on citera aussi la 4e entreprise, en l’occurrence Djazaltec, qui fait dans la valorisation des richesses marines à travers la culture d’algue. La cinquième et dernière start-up, “Kokiage”, est spécialisée dans le développement des moteurs de recherche.
source image : slateafrique.com

Impossible de résister au charme discret des femmes de «Haïk Vibes», l’exposition de peinture de l’artiste française Alexandra Gillet à la galerie algéroise Sirius !
Déjà à l’entrée, le visiteur est (bien) accueilli par le sourire à la Rolling Stones de «Basma, le sourire». De «Baya, la douce», on ne voit que les (grands) yeux, mais le regard, c’est connu, en dit parfois plus long que tout un discours.
«Lahna, la paix», visiblement, aime beaucoup La Casbah. Un rubick’s cube entre les mains «Chaza, la joueuse» semble très occupée. «Thilleli, la libre» a rendu sa libérté au joli chardonneret perché sur son index. Jacques Brel aurait pu dire à «Chupa, la gourmande» : «Je vous ai apporté des bonbons, parce que les fleurs c’est périssable, puis les bonbons c’est tellement bon, bien que les fleurs soient plus présentables». A «Thiziri, le clair de lune» , on a envie de chanter : «Au clair de la lune, mon amie Thiziri, prête-moi ta plume, pour écrire un mot.» «Fafa», par pudeur certainement, joue à cache-cache, avec nous.
A l’expo «Haïk Vibes. Amour, Mystère et féminité», il y a aussi «Kahina, la reine bérbère»,«Awina, l’amie», «Essifa, le bon esprit», «Anaroze, l’espoir», «Achwak, la passion», «Izdihar, la force», «Yamma, la voix», «Siwa, la beauté», «Mellala, la blanche» et «Wezna, l’équilibre». Toutes ces femmes de cœur portent des bijoux algériens, berbères, des khamsas, des haïks de différentes couleurs et des «adjars» (voile du visage) de différentes formes.
«J’ai voulu rendre hommage à la femme algérienne, à la tradition et au patrimoine algériens à travers le haïk» , nous a expliqué Alexandra Gillet, qui réside en Algérie depuis une dizaine d’années.
Concernant les prénoms, la plupart algériens, qu’elle a donnés aux portraits des femmes en haïk de son exposition «Haïk Vibes» (haïk ambiance, en français), elle fait remarquer qu’elle a fait des recherches dans ce domaine. Elle a aussi fait des clins d’œil à certaines de ses amies en donnant leurs prénoms à quelque-unes de ses œuvres.
Né à paris en 1971, Alexandra Gillet, bretonne d’origine, est nîmoise et aussi algéroise de cœur. En 2012 au Caire, en Egypte, elle avait déjà exposé des portraits de femmes inspirés du Fayoum.
L’exposition de peinture «Haïk Vibes. Amour, Mystère et Féminité» à la galerie Sirius du Télémly (Alger) restera ouverte jusqu’au 31 mai 2016.
A la croisée des chemins de l’espoir et de l’inattendu se languit souvent le hasard. Asma HAMZA artiste peintre nous emmène vers des origines calligraphiques fusionnant des styles et techniques, elle exprime sur certaines de ses toiles sa manière de rapprocher les antipodes, dans ses couleurs et styles, Riches de souvenirs de voyages.
Fouad BELKACEM recherche l’expression du minimalisme dans un monde de détails. Deux personnes, deux passions distinctes, se croisent pourtant dans l’expression de leurs arts! La photographie n’étant pas la réalité mais plutôt l’interprétation de nos réalités puise son fondement dans l’imagination matérialisée par la peinture abstraite.
"La croisée de deux arts" Exposition de peinture et de photographie "
• Lieu : Dar Abdellatif
• Adresse : Rue Du Dr Laveran, Algiers
• Téléphone : • /compte facebook AARC
• Vernissage: Samedi 21 décembre 2019 à partir de 15h 30
• Dates d’exposition : Du samedi 21 décembre 2019 au jeudi 02 janvier 2020
La Rentrée en Nouba revient cette année avec un duo exceptionnel
Beihdja Rahal et Lila Borsali vous donnent rendez-vous pour un concert exclusif le Samedi 14 Septembre à 19h à l'Opéra d'Alger "Boualem Bessaïh".
Entre tradition et modernité, d'Alger à Tlemcen, les deux artistes vous présenteront un programme préparé spécialement pour l'occasion.
Accès: 1000 DA
Tickets disponibles au guichet de l'Opéra d'Alger tous les jours de 09h à 18h.
ALGER - "Rawdhat El Ochaq", un concert de chants mystiques andalous, animé par Lila Borsali dans le registre du "Madih Dini", a été présenté samedi sur la chaîne YouTube du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), à l’occasion du "Premier Muharram" de la nouvelle année de l'Hégire.
Après la décision de suspendre à nouveau l’activité culturelle réelle suite à la recrudescence des cas de contamination au Covid-19, le concert "Rawdhat El Ochaq", déjà diffusé sur la toile à l’occasion du mois de Ramadhan 2021, a été reprogrammé durant trois jours de suite par le TNA afin de permettre au public d’internautes de prendre part à une belle randonnée spirituelle et maintenir l’attachement à la tradition socioculturelle par ces temps de pandémie.
Deuxième expérience du genre après "Rentrée en nouba", concert virtuel animé par Lila Borsali en Septembre 2020, "Rawdhat El Ochaq", produit en collaboration avec le Tna, est un récital d’une durée de près de 70 mn, qui mêle la musique andalouse au conte.
Quatre thématiques savamment préparées dans le genre Ghernati (Ecole de Tlemcen) dédiées à l’amour et la "place centrale qu’il occupe dans les enseignements de l’Islam", composent le récital, dans lequel chaque partie est introduite par un istikhbar et la narration d’une courte histoire de portée spirituelle et philosophique, riche en enseignements. Dirigé d’une main de maître par la violoniste Leila El Kébir, l’orchestre composé par, Ghouti Hadjila (derbouka), Karam Ghomari (tar), Merouane Mekki (contre-basse), Djhed Labri (qanun), Farid Mokaddem (Ney), Fethi Benabdessadok (Luth) et Rafiq Benhamed (Violon), a brillamment soutenu la cantatrice qui a rendu, avec une voix présente et étoffée, une vingtaine de madihs, empreints par la richesse de la musique savante du genre andalous.
D’abord "La fraternité", expliquée, sur un prélude au qanun dans le mode Raml El Maya, par la métaphore du sitar aux sons célestes, qui définit la notion du bonheur comme la "synthèse de tout ce qui est déjà donné par Le Divin", a été rendue par la cantatrice avec une voix suave, à travers les pièces, "Fa qad zalet el houdjoub", "Safat ennadhra", "Lamma bada minka el qaboul", "Elotfia" et "Atani Zamani", déclinées dans des mouvements irréguliers et ascendants.
"L’humilité", deuxième thématique du récital de Lila Borsali, a été introduite par les sonorités mélancolique du violon et l’histoire de Djaïda, une jeune femme symbole de sagesse, modèle de bonté et de piété, bien récompensée par le ciel,
car satisfaite de sa condition et tout le temps dévouée à faire du bien, malgré les interférences malveillantes de l’esprit maléfique qui la suivait et détruisait tout ce qu’elle entreprenait.Sur des cadences cédant progressivement au relâchement, la cantatrice a ensuite donné à l’humilité une forme plus esthétique, rendant dans le mode Sika les madihs,
"El hamdou li Allah kheirou el kalam", "Ana houwa el abd edhaïf", "Ya Rabbi ya âadim el djah" et "Idha dhaqa sadri", dont les refrains étaient repris en chœurs par l’ensemble des instrumentistes.Lila Borsali met ensuite en valeur, dans un ton pédagogique apaisé, les vertus de la sincérité, à travers l’histoire d’un roi aimé de tous pour sa sincérité dans ses rapports à son serviteur et à son peuple.Faisant monter en crescendo le ton du récital, à travers, entre autres pièces, "Aaraftou el hawa", "Ma lana mawla siwa Allah", "Qoul lil’Allahi lamani" et "Qoumou qoumou", la cantatrice a parfaitement illustré son conte, déployant son savoir faire avec une voix cristalline, à la tessiture large, dans un élan spirituel empreint de louanges à Dieu et à son Prophète Mohamed.
Le rapport au Tout Puissant avec l’intention sincère de lui vouer son être et son existence, est le contenu de "La conscience du Divin", dernière thématique du récital, que Lila Borsali a embellie avec les madihs exécutés dans le mode Sehli décliné en zidane, "Nebda bi ismika", "La ilaha illa Allah" (valse), "Oudhkour Allah" et "Qoudoum El Habib".Dans de beaux accoutrements traditionnels, Lila Borsali et son orchestre ont restitué la densité des textes millénaires au lyrisme poétique apaisant, écrits par de grands poètes et soumis à la richesse des différentes déclinaisons rythmiques et mélodiques de la musique andalouse.
Lila Borsali a jusque là sorti cinq albums "Fraq Lahbab" (2010), "Nouba Rasd Eddil" (2012), "Nouba Ghrib" (2013), "Nouba Hosn Es-Selim" (2015) et "Pour l’espoir" (2018) dont la chanson éponyme a été adaptée dans un court métrage-clip, réalisé par Belkacem Hadjadj sur un scénario de Tahar Boukella. APS
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