Alger : Projection film/doc ''I’m not your Negro" 08 Août 2019 Cinéma § théâtre
Varda Film Club organise « I’m not your Negro » , le film documentaire sera projeté ce Jeudi 08 Août, 19h30, au
Cinéma Cosmos.
L’entrée est à : 300 DA. Enjoy
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ALGER - La sixième édition des Journées du film européen en Algérie s’est ouverte jeudi à Alger avec la projection du long métrage "Sous le ciel d’Alice", une comédie dramatique, de Chloé Mazlo, en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne en Algérie Thomas Eckert, devant un public nombreux.
Prévue jusqu’au 11 novembre à la Cinémathèque d’Alger, cette édition, placée sous le slogan, "Le 7e Art à l’européenne", marque le retour du public vers les salles obscures, dans le strict respect des mesures de prévention sanitaire, encore en vigueur, contre la propagation du Coronavirus.
Sorti en 2020, "Sous le ciel d’Alice", comédie dramatique de 90 mn réalisée par la Franco-libanaise Chloé Mazlo, raconte l’histoire d’une jeune femme suisse (Alice) qui décide de s’installer au Liban, contrée ensoleillée et exubérante, et où elle rencontre Joseph, un astrophysicien malicieux qui rêve d’envoyer le premier libanais dans l’espace.
Alice trouve vite sa place dans la famille de Joseph, avec qui elle s’est mariée. Quelques années après, la guerre civile éclate au Liban, et Alice qui vivait le bonheur dans le pays du Cèdre, va connaître la peur de sombrer dans le néant.
Une quinzaine de productions cinématographiques est au programme de cette sixième édition qui propose au public, entre autres contenus récurrents, l’"affiliation, la famille et la transmission" dans des formes cinématographiques diverses, à l’instar de "la comédie, le drame et l’animation", tel que précisé dans le document de présentation.
Parallèlement aux projections, une résidence d'aide à l’écriture de scénario de films courts-métrages sera organisée au profit de 10 jeunes qui bénéficieront d'un accompagnement par des professionnels du cinéma.
Organisées depuis 2009 par la Délégation de l'Union européenne en Algérie, les Journées du film européen, se poursuivent avec au programme de vendredi la Suède et le Danemark, qui présenteront respectivement, "Cold Case Hammarskjold", un documentaire de Mads Brugger et "The Good Traitor", long métrage de Christina Rosendhal.
"Le cinéma a toujours permis un échange entre les Cultures et le rapprochement entre les peuples", a déclaré l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne en Algérie, Thomas Eckert, lors de son allocution d’ouverture de ces journées.
aps
En image : bienfaits du miel de thym
La mode est à la Rokia, méfiez-vous des nouveaux Raki clandestins :
Les « cabinets » de médecine « religieuse » poussent comme des champignons à Alger. Il s’agit de personnes connaisseuses en matière de « rokia » (des guérisseurs par les versets coraniques avec de l’eau bénite) qui, avec cette technique, soignent leurs malades, souvent des jeunes filles se sentant frappées par l’œil maudite. Mais de faux « rakis » ont profité de l’occasion pour passer à l’acte.
Le Jeune Indépendant s’est intéressé à cette pratique qui prend de l’ampleur dans des quartiers d’Alger, à l’image de Bab El-Oued où ce mode de guérison connaît un boom. Au-delà des risques encourus par ceux ou celles qui ont recours à cette pratique pour chasser la malédiction, les « médecins halal » semblent, eux, réussir dans leur métier en empochant beaucoup d’argent.
C’est à l’image de ce jeune « raki » élisant domicile au quartier des Trois horloges, où il exerce en toute quiétude, recevant de nombreux clients quotidiennement pour suivre une séance de « rokia ». Il reçoit des dizaines de personnes, dont la majorité sont des femmes, et exige d’elles le versement de 200 dinars après chaque « visite ».
La prolifération des lieux clandestins de « rokia » à Alger soulève des inquiétudes. Hormis les vrais « rakis », pas nombreux, de jeunes salafistes résidant dans les quartiers populaires algérois se présentent comme étant des guérisseurs puisqu’ils connaissent les versets coraniques capables d’exorciser le mal dont souffrent certaines personnes.
Du coup, des appartements loués par de jeunes salafistes se réclamant au service des personnes en détresse se sont transformés en lieux de « rokia ».
Des locaux d’habitation comparables à des « cabinets médicaux », avec des personnes qui vous reçoivent et vous demandent de rester dans une « salle d’attente » en attendant de passer chez le « médecin ». Ce dernier porte souvent une barbe et un « kamis », un habit qui met en confiance les « clients et les clientes ».
A Bab El-Oued, c’est le cas. Le « cabinet » sis aux Trois horloges est ouvert aux femmes en situation désespérée, en souffrance de maladies ou de troubles mentaux. Il y a celles qui pensent avoir été victimes du « mauvais œil ». Elles se présentent chez le jeune « raki » pour se soigner et trouver enfin le prince charmant.
On peut trouver également des femmes mariées avec leurs enfants, venues recevoir des soins à travers les versets coraniques du jeune barbu.
Celles qui se rendent chez ce « raki » doivent impérativement se munir d’une bouteille d’eau minérale afin qu’il récite des versets du Coran sur cette eau que les femmes boivent pour être délivrées du mal.
Revenons à ces « salles d’attente » des appartements de « rokia » sis à Bab El-Oued. Une foule nombreuse est observée chaque jour devant la porte d’entrée. Tout le monde croit à ce mode de guérison, certes c’est une méthode connue depuis longtemps, mais il se trouve qu’aujourd’hui des gens qui n’ont rien à voir avec ce soin spirituel profitent de l’engouement suscité par cette pratique auprès des malades pour faire fortune ou pour abuser des femmes. Dans cet appartement de Bab El-Oued, le « raki » reçoit huit à neuf femmes dans la chambre « secrète ».
Là, il commence à réciter des versets coraniques dans la bouteille d’eau tout en tenant la tête de sa cliente. Selon des témoignages de personnes qui se sont rendues chez ce « raki », il arrive parfois que les femmes s’évanouissent. D’autres crient, croyant ne plus être envoûtées. Une femme qui accompagnait sa fille a été transportée en urgence à l’hôpital Maillot, n’ayant pas supporté le climat, d’autant que les gens criaient et d’autres s’évanouissaient.
Une fois que le soin spirituel prend fin, les clientes doivent s’acquitter de la somme de 200 dinars exigée par le « raki ». Peut-on faire confiance à n’importe « raki » ? Une question que se posent les Algérois, du moment que de faux « rakis » ont été arrêtés par les services de sécurité après des drames survenus ayant coûté leur honneur à plusieurs filles.
Rappelons-le, un charlatan nommé S.L., âgé de 43 ans, notoire résidant à Bateau-Cassé dans la commune de Bordj El-Kiffan, avait été arrêté en 2013 par la police après que 30 jeunes filles ont déposé plainte contre lui pour viol après les avoir endormies. Le charlatan s’est fait en quelque temps la réputation de guérir le mal qui frappe des jeunes filles qui rencontrent des difficultés à dénicher le prince charmant.
Profitant de cette réputation, S.L. promet à ses victimes que la question peut être réglée grâce à la « rokia », se vantant d’être un maître en la matière. De bouche à oreille, sans toutefois aucune preuve de son efficacité, il s’est forgé une solide réputation.
Ses agissements ont fini par être dévoilés grâce à l’intervention des policiers. Aujourd’hui, comme beaucoup d’autres comme lui, il est derrière les barreaux. Alors, plus de prudence.
Source : jeune indépendant
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