
Rencontré en marge des travaux du Premier séminaire national sur la figue tenu les 1er et 2 octobre courant à Beni Maoche dans la wilaya de Bejaia, le professeur en chimie à l’université de Bejaia, Khodir Madani met l’accent dans cet entretien sur l’importance économique des produits du terroir qui peuvent selon lui générer jusqu’à 30 milliards de dollars d’exportation.
Maghreb Emergent : Que peut représenter aujourd’hui la figue sèche de Beni Maouche sur le plan économique ?
Khodir Madani: Sur le plan économique, la figue de Beni Maouche n’est pas encore visible, mais les opportunités sont immenses. Nous avons des écrits qui démontrent qu’en 1910, on produisait 12 000 tonnes de figues sèches contre 300 tonnes seulement aujourd’hui. Le retour aux produits du terroir surtout les produits spécifiques à des régions ça ne peut que générer de l’emploi, mais surtout arrêter l’exode rural. Qui connaissait Beni Maouche avant le relance de la culture de sa figue dans les années 1990 ? La réponse: personne. Maintenant ce nom est connu en Algérie et même à l’étranger. Il est possible demain de voir des touristes américains à Beni Maouche.
Est-il possible aujourd’hui pour agriculteur de vivre de la figue sèche ?
Depuis une dizaines d’années, on assiste au retour à la terre. Les gens cultivent à nouveau les figues, l’olivier, le caroubier et aussi la figue de barbarie. Ce retour à la terre signifie qu’on peut vivre et créer des emplois et de la richesse avec les produits du terroir. On prend l’exemple de la figue sèche. Ce produit peut être vendu en l’état mais aussi devenir une matière première pour des sous-produits comme les huiles qui coûtent entre 700 et 800 euros le litre.
combien peuvent rapporter les produits du terroir à l’économie nationale ?
On peut arriver jusqu’à 30 milliards de dollars d’exportation de produits du terroir par an. Nous avons les moyens financiers, nous avons le savoir-faire et nous avons le personnel qu’il faut. Il manque juste la volonté politique. Cette dernière continue de briller avec son absence. Les responsables politiques à tous les niveaux n’accordent pas de l’importance qu’il faut aux produits du terroir. Sur les 21 communes concernées par la labellisation de la figue de Beni Maouche, seul un président d’APC a participé aux travaux du premier séminaire national sur la figue sèche. Où sont les 20 autres maires ? Il nous faut une véritable volonté politique et un vrai programme de développement de cette filière.
Quel est le premier pas que doivent faire les pouvoirs publics pour faire de l’exportation des produits du terroir une réalité ?
La première des choses qu’ils doivent faire est de régler le problème des certifications qui freine toutes les initiatives d’exportation. Il faut réunir toutes les conditions nécessaires pour obtenir les certifications indispensables à l’accès au marché international. Nous ne pouvons pas accéder aux marchés mondiaux sans les certifications. La certification est l’affaire des pouvoirs publics.
En plus de la figue sèche, vous citez souvent dans vos interventions, la figue de barbarie comme gisement à grand potentiel. Pourquoi ?
La figue de barbarie est devenue une filiale à part entière dans notre pays parce que des Algériens à l’extrême est ont planté des dizaines et des dizaines de milliers d’hectares de figue de barbarie. Actuellement, la production nationale de l’huile de graine de figue barbarie dépasse celles du Maroc et de la Tunisie réunie. Vous savez qu’un litre de l’huile de graine de barbarie qu’on utilise dans la cosmétique coûte 1000 euros. Il vous faut une tonne de figue de barbarie pour produire un litre de l’huile. Un hectare donne environs 50 tonnes. Vous voyez l’importance de ce produit qui s’adapte parfaitement aux changements climatiques.
La raquette de la figue de barbarie peut-elle devenir un aliment de bétail ?
Elle l’est déjà. Elle peut constituer un aliment principal pour les millions de têtes d’ovins que nous avons dans le pays.
source : maghrebemergent.info

Selon les dernières statistiques publiées par la Commission Européenne, le taux de refus pour les demandes de visa uniforme Schengen en Algérie a atteint 45,5% en 2018 soit une progression de 9.6% par rapport à 2017.
Avec 710 644 demandes formulées en 2018 contre 779 152 en 2017, les Algériens sont classés cinquièmes demandeurs de visas Schengen. L’Algérie arrive ainsi derrière l’Inde, la Russie, la Chine et la Turquie.
Selon les mêmes statistiques, les consulats des pays membres de l’union européenne, ont accordé 382 360 visas uniformes Schengen en 2018, dont 113 701 visas à entrées multiples.
Algerie360.com
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Ingrédients :
3 oeufs200 g de sucre (un peu moin si on utilise du cacao sucré)200 g de farine de blé 100 g de beurre 10 cl de lait 100 g de chocolat pâtissier noir(facultatif) 60 g de cacao non sucré (si il est sucré diminuer la dose de sucre en poudre) 5 g de levure chimique 1 sachet de sucre vanillé.
Préparation:
Sortez le beurre à l'avance du réfrigérateur.
Préchauffez votre four thermostat 6/7 (200°C).
Beurrez un moule à cake. Séparez les blancs des jaunes d'oeufs. Battez les blancs en neige ferme.
Battez le beurre et les deux sucres jusqu'à ce que le mélange prenne la consistance d'une mousse ferme.
Incorporez les jaunes d'oeufs l'un après l'autre. Attendez que le mélange redevienne uni avant d'ajouter le suivant.
Incorporez ensuite, au fouet, la farine et la levure tamisées ensemble et le lait. Ajoutez en dernier les blancs battus en neige sans beaucoup travailler la pâte. Elle doit être bien lisse et onctueuse.
Partagez la pâte en deux, incorporez le cacao à l'une des deux moitiés en mélangeant soigneusement.
A l'aide de deux cuillères, remplissez le moule en alternant les deux pâtes et en recouvrant partiellement la pâte chocolatée de la pâte nature. Glissez le moule au four et faites cuire 50 mn à thermostat 6 (180°C).
Démoulez le biscuit sur une grille. Laissez-le tiédir.
Faites fondre le chocolat pâtissier avec 2 cuillères à soupe d'eau. Étalez-le en couche épaisse et régulière sur le biscuit. Laissez sécher et durcir. (si vous voulez garnir avec un glaçage au chocolat)
Servez le biscuit marbré lorsqu'il est complètement refroidi.
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BLIDA- La reprise du trafic au niveau du téléphérique reliant la ville de Blida à la région touristique de Chréa interviendra à partir de demain vendredi, ( 16/06/2018 ) suite à un arrêt de trois semaines en raison de travaux de maintenance, a annoncé jeudi par la chargée de l’information auprès de l’Entreprise de transport algérien par câbles(ETAC).
Lancés le 25 mai dernier, ces travaux de maintenance « réalisés de façon périodique », ont concerné les câbles du téléphérique en plus de ses 138 cabines, a indiqué Zahra Badjou.
Elle a, également, signalé un changement attendu dans les horaires d’exploitation de ce télécabine, à partir de ce vendredi. « Entre lundi et jeudi, le trafic sur cette ligne sera ouvert de 8h00 à 18h00, au moment ou la ligne sera ouverte à partir de 8h30 jusqu’à 18h00 les week-end (vendredi et samedi).
La remise en marche de ce télécabine, à la veille de l’Aid El Fitr, facilitera les déplacements de nombreuses familles de la région et autres amoureux de la nature, qui y convergent de nombreuses wilayas du pays, et viendront surement en grand nombre durant les après midi des deux jours de l’Aid pour jouir de ses beaux paysages et de la quiétude y régnant.
En effet, à chaque période de fête de l’Aid, coïncidant cette année avec le week-end, la région de Chréa, connue pour être le « poumon de la Mitidja », est le point de convergence d’un nombre considérable de familles, qui l’apprécient pour son calme et sa beauté naturelle, deux facteurs clés, qui les aideront surement à décompresser après un mois de jeûne et de labeur.
Le téléphérique Blida-Chréa est considéré comme le moyen de transport idoine pour les visiteurs de cette région, qui peuvent ainsi jouir de paysages sensationnels, sur un itinéraire, entre ciel et terre, long de 7,2 km, tout en évitant les embouteillages monstres de la RN37 (Blida-Chréa) durant les week-ends notamment.
Un grand espoir est fondé, par les autorités locales, sur ce moyen de transport pour promouvoir le tourisme de montagne à Chréa.
APS
crédit photo : algerie-dz.com
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Conférence : Histoire des relations entre juifs et musulmans
mardi 21 janvier à 17h00 l'Institut français d'Alger
Par Benjamin Stora, historien et professeur à l'Université Paris XIII et Abdelwahab Meddeb écrivain, chercheur. Modérateur: Abdelmadjid Merdaci, docteur d'état en sociologie, enseignant-chercheur à l'Université de Constantine.
Abdelwahab Meddeb et Benjamin Stora ont récemment dirigé une somme considérable sur un sujet charnière : « Histoire des relations juifs-musulmans » (Ed. Albin Michel, 2013). Plus de cent vingt auteurs de tous pays participent à cette encyclopédie unique en son genre, dans un esprit d’interdisciplinarité et permet de rendre compte des multiples facettes du sujet. Les difficultés du temps présent se trouvent ainsi réinterprétées à la lumière d’une histoire restituée dans la longue durée. Depuis les premiers liens entre les tribus juives d’Arabie et le Prophète Muhammad jusqu’aux récents conflits du Proche-Orient, en passant par les civilisations de Bagdad et de Cordoue sans oublier l’Empire ottoman, le monde perse et l’espace européen, les relations tour à tour fécondes ou tumultueuses entre juifs et musulmans sont ici exposées et analysées en toute impartialité, couvrant la période médiévale, moderne, temps présents et une dernière partie transversale. L’Institut Français d’Alger a convié les deux éminents chercheurs et intellectuels à une présentation de cet ouvrage de référence qui constitue un outil précieux pour une meilleure compréhension entre les cultures.
Abdelwahab Meddeb a enseigné la littérature comparée à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense. Il est notamment l’auteur de Pari de civilisation (Ed. Le Seuil, 2009). Il produit l’émission « Cultures d’islam » sur France-Culture.
Benjamin Stora, professeur à l’université Paris-XIII et à l’INALCO. Spécialiste de l’Histoire du Maghreb, il a notamment publié : Les Trois Exils des juifs d’Algérie (Ed. Stock, 2006)
Abdelmadjid Merdaci, docteur d'état en sociologie, enseignant-chercheur à l'Université de Constantine.
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