On a testé un safari à Biskra avec le club Go to Africa ( + reportage photos )
Les membres de l’équipe du magazine zeinelle sont de vrais baroudeurs, ils adorent découvrir les lieux les plus atypiques qu’offre notre belle Algérie, Timimoune, El Guerrara (Ghardaia) ou encore Touggourt, chaque lieu visité est encore plus ensorcelant que le précédent, il n’ y a pas de doute notre pays est magnifique. Mais si nous avons l’habitude de découvrir l’Algérie à travers des circuits « classiques » en randonnées ou en bivouacs (camping), cette fois ci nous avons testé un tout nouveau concept qui commence à faire des émules … le safari.
Organisé par le club #Go_to_Africa, nous avons eu le plaisir de découvrir une région d’Algérie souvent réduite à sa viande et aux moutons de l’Aid, les initiées auront compris que la région en question c’est Ouled Djellal située à 100 Km de Biskra.
Bien que le mot safari soit quelques peu présomptueux ou pourrait prêter à confusion, car pour rappel ce que les habitants de l’Afrique de l’Ouest appellent « safari » désignait des voyages de chasse au grand gibier d'Afrique, mais de nos jours le terme safari est le plus souvent utilisé pour décrire des séjours touristiques dans les parcs nationaux d'Afrique.
Mais avons-nous rencontré des animaux sauvages ? Des girafes ? Ou encore les éléphants ? Bien sûr que non, mais nous avons toutefois découvert des paysages arides mais somptueux, des animaux et plantes propre à la région, et l’adrénaline de rouler à toute vitesse en JEEP 4x4 … et ça vaut le détour.
Dès notre arrivée, nous avons séjourné au niveau d’une agréable résidence située au cœur de Ouled Djellel. Un endroit apaisant, propice au repos grâce à son cadre : piscine, palmiers, khayma traditionnelle pour restauration … Un lieu à découvrir absolument si vous êtes de passage dans la région.
Après une nuit de récupération passée à la résidence, nous sommes prêts pour l’aventure. Notre safari commence par la découverte des Jeep américaines, ces dernières datent de la deuxième guerre mondiale, des 4x4 à pâlir d’envie les férus de voitures anciennes.
Apres avoir harcelé de questions les conducteurs sur les anciens propriétaires de ces jeeps, nous voilà prêts pour découvrir les paysages de Oueld el Djellal, lors du Road nous avons eu l’occasion de discuter avec les guides locaux sur la particularité de la faune, des animaux les plus atypiques et surtout pourquoi la région où nous nous rendons se nomme Oued el Hadej. Et la réponse concernant le nom d’Oued El hadej est assez surprenante.
D’après le guide local, la région est appelée ainsi, en référence à la « plante » El hadej ( voir photo 1 ) qui se trouve en abondance dans cette région, et qui a la particularité d’être tellement amère qu’il suffit de marcher dessus ( pieds nus ) pour que l’amertume monte à la bouche d’où l’expression populaire « Mour ki el hedj » ( amer comme el hedej ). La « plante » qui donne un « fruit » en forme de petit cantaloup posséderait même des propriétés curatives, mais pour cela mieux vaut se renseigner auprès d’un herboriste expérimenté.
Une forme de plante Intrigante pour cette plante le Hedj !!! Mais la suite l’est encore plus, car le guide nous a même parlé d’un animal qui habite les lieux le « rat kangourou » pourquoi kangourou ? car il saute de la même façon, il a la particularité de ne pas boire d’eau, d’après le guide Djawed , « quand l’Algérie était sous domination française, les colons se faisaient un malin plaisir à discréditer les versées du coran qui dit : A partir de l'eau, Nous avons constitué toute chose vivante (Sourate des Prophètes, v. 30) mais c’est après plusieurs recherches qu’ils découvrirent que ce rongeur a un système d’hydratation interne et qu’il a la capacité de se désaltérer sans boire d’eau, impressionnants les miracles de dame nature.
A la vue de ces beaux paysages, nous sommes sous le charme de cette région, certes aride mais tellement envoutante avec ses plantes, ses palmiers et ses arbres millénaires, d’ailleurs Djawed ne pouvait s’empêcher de nous parler d’un arbre qui ne pousse que dans la région appelée « BOUTMA » ( voir photo 2 ) et était fier de nous raconter toute l’importance réservée à cet arbre par les pouvoir public « c’est un arbre protégé par l’état Algérien et quiconque essaie de le couper ou casser l’une de ses branches risque des poursuites judiciaires … qui peuvent aller même jusqu’ à la prison ferme » On ne plaisante pas avec la nature à Ouled Djellal.
Pas de doute, les guides locaux adorent leur région, ils nous ont même encouragé à revenir afin de découvrir d’autres lieux beaucoup plus impressionnants tels que Oued Meligua où deux rivières se rencontrent pour former un seul fleuve ou encore voir de près un « troupeau » de chameaux où nous pourrions discuter avec d’autres guides locaux sur l’élevage des chameaux au milieu des portes du désert.
Pendant que nous contemplions le coucher du soleil, la couleur du ciel et le reflet sur les arbres, on ne pouvait s’empêcher de nous imaginer au cœur de la savane avec ses paysage sauvages, mais Il faut avouer que même si à Oued el Hedj les animaux sauvages de l’Afrique noire n’étaient pas au RDV, ce safari nous a fait découvrir une région magnifique, des guides passionnés et fiers et la sensation unique de rouler en 4x4 au milieu du désert !
Esma Djigouadi
Photo (1)
Photo (2)
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