ALGER - Plusieurs facteurs sont à l'origine de la troisième vague de Covid-19 que vit l'Algérie ces dernières semaines, dont les plus importants sont la nature du virus circulant, le variant Delta devenu dominant depuis le mois de mai (91 % de prélèvements), ainsi que le relâchement des mesures de protection et de distanciation physique, indique mardi un communiqué de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA).
Dans le cadre des ses activités de surveillance des variants du virus SARS-CoV-2, à travers le séquençage haut débit des prélèvements reçus des différentes wilayas, l'Institut Pasteur d'Algérie a identifié une série de données étayant les conclusions auxquelles il est parvenu.
En effet, "les résultats préliminaires sur la période allant du mois de mars au mois de mai ont montré que le variant Eta (B.1.525) qui était prédominant au début (66.67% au mois de mars) a été remplacé par le variant Alpha (B.1.1.7) très rapidement (64.99% au mois de Mai)".
"Le variant Delta (B.1.617.2) (voc ou variant préoccupant) connu pour sa haute contagiosité, était mineur (2 à 5% au mois de mai) avec l'autre variant appelé +A.27+ (voi ou variant à suivre)", explique la même source.
Cependant,"à partir du mois de mai, les tendances de distribution des différents variants ont complètement changé". En effet, "le variant Delta (B.1.617.2) est devenu dominant dans la plupart des échantillons adressés aux Laboratoires de séquençage haut débit de l'Institut Pasteur d’Algérie".
"Ce variant est passé de 6.56% à plus de 91% du total des prélèvements reçus pour séquençage, témoignant du très haut degré de transmissibilité de ce variant et concordant avec l'actuelle vague que subit l’Algérie en ce moment", a détaillé l'Institut Pasteur d’Algérie, notant qu'"une cartographie virale sera établie prochainement".
L'Institut Pasteur d'Algérie a tenu à rappeler "l'extrême importance de la vaccination contre la covid-19, seule à même de permettre de freiner la circulation virale et par là, l'apparition de variants plus dangereux dans les mois à venir".
"En attendant d'atteindre un taux de vaccination satisfaisant", il a appelé au "respect strict des règles de base stipulées dans le protocole sanitaire (Port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains) afin de limiter la propagation du virus". aps

Sa chanson « Echemaâ » (La bougie), a bercé toute une génération au début des années 1990. Son décès prématuré à l’âge de 37 ans, endeuillera tout Alger.
Originaire du village d’Aït Bouali (commune de Fréha, Tizi-Ouzou), il est né le 30 janvier 1961 à Bouzaréah, sur les hauteurs d’Alger. Il a grandi dans le quartier populeux de Gai Soleil, au sein d’une famille modeste, entassé dans un appartement exigu, niché au douzième étage.
Au départ, respectant la trilogie des démunis (s’en sortir par le sort, le spectacle ou le trabendo), il est attiré par le football. Son père s’y oppose et, à la suite de très bons résultats scolaires, préfère l’encourager à aller plus loin dans ses études.
Kamel suit le chemin du frère aîné qui s’adonnait à la musique et choisit la voie artistique.
Ses débuts, il les effectue en 1974, lorsque, membre de l’UNJA, il monte un groupe chaâbi. Sa voix posée et attendrissante le fera vite remarquer, d’abord par les gars du quartier, ses premiers admirateurs. A la tête d’une nouvelle formation, il anime en 1978, fêtes de mariage et de circoncision et son nom circule avec de plus en plus d’insistance. Il lui faudra toutefois attendre 1985 pour tenter un essai discographique qui ne sortira jamais, car le producteur décrétera la mort du chaâbi face à la déferlante raï. Commercialisé sous forme de cassettes en 1990, il n’obtient aucun succès. Deux enregistrements suivront, mais la reconnaissance tarde à venir. En 1991, coup de tonnerre dans un ciel endeuillé par la violence ambiante, une cassette émerge : « Echemaâ » (La bougie), récitée avec conviction sur le mode sika sbania (flamenco), est un succès dans lequel toute une jeunesse se reconnaît.
Subissant l’influence à la fois de cheikh El Hasnaoui et de Dahmane El Harrachi, Kamel Messaoudi commet « Ah ya Dzaïr », un vrai manifeste où le chaâbi renoue avec la réalité sans perdre de sa poésie. Très exigent envers lui-même, il choisit méticuleusement ses sujets. Il préfère des chansons à thèmes et des paroles de choc qui laissent des empreintes.
Appréciant aussi bien Ezzahi que George Michael ou Magda Roumi, il est conscient que c’est grâce aux jeunes de sa génération, tels Meskoud et Doumaz, que le renouveau du chaâbi devient possible.
Le 10 décembre 1998, après avoir participé à une émission télévisée en direct, Kamel Messaoudi décède dans un accident de la circulation survenu à Alger.
Source : Babzman.com
« Dictionnaire encyclopédique de l’Algérie », par Achour Cheurfi. Editions ANEP, 2007.

La peau est un organe qui assure une barrière de protection pour l’ensemble du corps et qui est de même perméable à la diffusion des rayons solaires, qui représentent la principale source de la vitamine D synthétisée par la peau, mais l’exposition solaire intense et répétée est à l’origine de plusieure risque y compris “ coup de soleil “
Alors, qu’est ce qu’un coup de soleil?
Le coups de soleil se définissent comme une brûlure superficielle de la peau, qui surviennent suite à une exposition solaire excessive, plus précisément aux rayons ultraviolets (UV). Ces brûlures peuvent créer de l’inconfort durant quelques jours mais aussi s’avérer très dangereuses pour la santé.
Quelles sont les facteurs de risque ?
La durée de l’exposition détermine directement le risque de brûlure. Attention toutefois, car une trentaine de minutes peuvent suffire à causer des dommages cutanés. Ainsi, l’intensité des rayons UV varie dans l’atmosphère selon l'heure à laquelle on s’expose; L’indice UV est le plus élevé entre 10 h et 16 h.
Certaines personnes sont plus à risques que d’autres, notamment les enfants (qui possèdent une peau très sensible) et les personnes au teint clair (blonds ou roux) dont la peau est démunie en mélanine.
🔹️Quelles sont les symptômes et les différents degrés de gravité?
Après une exposition intense au soleil, on observe des rougeure, démangeaisons, irritation et sensation de chaleur qui sont accompagnés dans certains cas graves par une fièvre, nausées, vomissements et des céphalées.
Les coups de soleil sont habituellement des brûlures de premier degré (superficielles) ou de deuxième degré (partielles superficielles).
Quelles sont les traitements et les erreurs à éviter en cas de coup de soleil ?
Comme étape initiale, il est important d’éviter toute exposition solaire jusqu’à la guérison complète de la peau. L’application de compresses froides ou la prise de bains rafraîchissants rapides peut soulager l’inconfort. Éviter l’utilisation de savon sur la région brûlée. Ne jamais y poser de glace puisque la vasoconstriction pourrait aggraver la situation. Il est fortement conseillé de boire beaucoup d’eau, de huit à dix verres, pour remplacer les pertes liquidiennes et minimiser les risques de déshydratation et d’étourdissement. Les boissons alcooliques doivent être évitées. Pour les brûlures du premier degré, le traitement le plus courant est l’application plusieurs fois par jour de crème hydratante non parfumée à base d’huile minérale et d’eau au moyen de cinq jours.
Pour les brûlures du deuxième degrés, il est important de ne pas percer les cloques ou les bulles, pour éviter toute complication, dans ce cas, il est nécessaire de consulter un médecin .
Quelles sont les conséquences à long terme?
Les effets néfastes des rayons UV peuvent apporter des dommages qui n’apparaîtront que 15 à 20 ans après les expositions. ils favorisent le développement du cancer de la peau, vieillissement prématuré de la peau avec formation de rides, la cataractes prématurées et autres problèmes oculaires.
Enfin, afin d’éviter les coups de soleil il est important d’éviter à tout prix de s’exposer au soleil. Appliquer un écran solaire dont le facteur de protection solaire (FPS) doit être de 15 ou plus; L’application de la crème doit être renouvelée toutes les deux heures environ. Porter un chapeau, choisir des lunettes fumées qui bloquent les rayons UV et porter des vêtements à tissage serré et de couleur pâle.
Asepa

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Aid el Adha : Bientôt du pain importé ?
A une semaine de l’Aïd Al-Adha, l’annonce de l’importation de onze conteneurs de pain congelé en Algérie fait couler beaucoup d’encre et suscite des commentaires contrastés dans les médias et sur les réseaux sociaux.
La nouvelle "a pris une ampleur exagérée dans les médias”, regrette Mustapha Zebdi, président de l’association de protection du consommateur (Apoce).
D’autant que ces onze conteneurs de pain congelé arrivés au port sec de Rouiba à Alger ne sont destinés qu’à la restauration, a-t-il précisé aujourd’hui au Huffington Post Algérie.
Le président de l’Apoce avait évoqué l’importation du pain congelé, le samedi 27 septembre au siège de l’Union Générale des commerçants algériens (UGCAA) lors d’une conférence de presse sur les intoxications alimentaires.
"Cette annonce n’était pas prévue lors de cette conférence de presse" a ajouté le président de l’Apoce. "Salah Souilah (secrétaire général de l’UGCAA) a abordé la question de la permanence des boulangeries lors des deux jours de l’Aïd, et j’ai rétorqué en rigolant qu’elle ne sera pas nécessaire, puisque onze conteneurs de pain congelé sont arrivés au port sec de Rouiba".
La boutade a pris une dimension inattendue. M.Zebdi tient à préciser qu’il s’agit de pains à hamburger et d’autres variantes de cet aliment, utilisé essentiellement dans la restauration.
"Nous connaissons le transitaire et l’entreprise à l’origine de cette importation", a-t-il déclaré sans citer son nom. "Ce pain sera consommé dans les fast-food sous forme de sandwichs et panini."
Ce n’est pas une importation anti-pénurie
Le pain congelé importé n’est pas destiné à contrer une éventuelle pénurie de pain durant les jours de deux jours de l’Aïd Al-Adha, a par ailleurs, indiqué au Huffington Post Algérie l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).
"Nous n’avons reçu aucune confirmation de la part du Ministère du Commerce ni des Douanes algériennes, avec qui nous travaillons en étroite collaboration, à propos de cette importation de pain congelé", a souligné Djamel Ghezzali, chargé de la communication de l’UGCAA.
"Toutefois, une entreprise a reçu la permission d’en acheter, mais à son compte. L’importation de cette denrée, de première nécessité et périssable, ne peut ainsi s’effectuer "à l’aveuglette", ni sans l’autorisation des autorités publiques."
Au sujet des permanences de boulangeries durant l’Aïd, Djamel Ghezzali a indiqué que son association œuvre à ce que 30% des boulangeries de chaque wilaya restent ouvertes au cours des deux jours de la "Fête du Sacrifice".
L’Algérie consomme 49 millions de baguettes de pain par jour, soit 2 baguettes par habitant, l’équivalent de 4.000 tonnes par an, selon la Fédération nationale des boulangers algériens.
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