143 RUE DU DÉSERT, ce documentaire dans le désert du Sahara est un délice à combustion lente, c'est samedi 8 février, à l'Institut français d'Alger. Séance à 14h00, réservation sur : film143ruedudesert14h00.alger@if-algerie.com et Séance à 18h00, réservation sur: film143ruedudesert18h00.alger@if-algerie.com
Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette journée a été instaurée par l’Organisation des nations unies (ONU) en 1999, pour commémorer l’assassinat des trois sœurs Mirabel le 25 novembre 1960, combattantes contre la dictature de Rafael Trujilo en République dominicaine. Dans le monde entier, la lutte de la femme pour son émancipation a permis de nettes avancées. Mais beaucoup reste à faire. Les femmes continuent d’être amoindries et font oobjet de dépassements, d’agressions et d’intimidations en tous genres.Même dans les pays dits démocratiques, les femmes continuent de subir la violence d’un monde qui leur est toujours hostile.Nous l’avons vu récemment avec les mouvements #Balance ton porc !et #metoo devenu par la suite #wetoogether : nombreuses sont les femmes qui ont brisé le silence et ont dévoilé au grand jour l’identité de leurs agresseurs.
En Algérie aussi les femmes, grâce à leur combat, ont arraché des espaces. Mais ce ne sont que de maigres acquis par rapport à ce qui reste à faire, et qui sont, de surcroit, sans cesse menacés de disparition. Les femmes algériennes ne sont en sécurité nul part, ni dans la sphère publique où elles sont insultées, harcelées, tabassées voire même brulées vives ou écrasées par des voitures.
Ni dans le milieu professionnel où elles subissent pression et harcèlement, ni même au sein de la famille où elles font figure de souffre-douleur. Ironie du sort, on a l’impression que c’est au moment où une loi protégeant la femme est promulguée que la situation de cette dernière est moins sure. Il est manifeste que l’Etat a reculé sur ce point, sans doute à cause de la pression des milieux conservateurs et du travail de sape mené doucement mais surement par certains cadres zélés et résolument misogynes. Et que dire de ce code de la famille, appelé par ironie et à juste titre le code de l’infamie, que l’Etat maintient depuis 1984, réduisant ainsi la femme dans notre pays au statut de mineur à vie.
Aujourd’hui, face à cette situation délicate dans laquelle évoluent nos mères, nos sœurs, nos filles, nos épouses, nous ne pouvons rester insensibles. Il est plus qu’urgent pour nous de nous mobiliser et la date du 25 novembre pourrait être pour nous le point de départ pour une nouvelle dynamique qui replacera la femme au rang qui lui convient. Pour cela, nous appelons les citoyennes et citoyens des quatre coins du pays, qui soutiennent la cause des femmes au rassemblement populaire qui aura lieu samedi 25 novembre 2017 à Bejaia, au niveau de la place Saïd Mekbel à partir de 13 heures, pour dire halte à tous les actes sexistes et discriminatoires à l’égard des femmes. C’est en se mobilisant massivement qu’on construira un rapport de force qui nous permettra d’arracher des gains à notre cause.
L’ancien président de l’Association des constructeurs et des concessionnaires automobiles en Algérie (AC2A) a affirmé que les prix des véhicules automobiles montés en Algérie vont connaître de nouvelles baisses drastiques dans les jours et les semaines à venir.
«Les prix vont carrément s’effondrer», a déclaré M. Mohamed Baïri au quotidien arabophone ‘’Echorouk.’’ La campagne de boycott et les décisions du gouvernement ont eu pour effet le recul des prix et il faudra s’attendre à de nouvelles baisses encore plus conséquentes à l’avenir», a jouté le membre de l’AC2A qui a applaudi les mesures prises par les ministères de l’Industrie et du Commerce visant à réguler le marché de l’automobile en Algérie.
M. Baïri a accusé – sans les nommer – des concessionnaires d’avoir pratiqué des prix excessifs et d’avoir profité de la rente pour s’enrichir sur le dos de l’Etat et des citoyens, bien qu’ils aient profité des nombreux avantages et facilitations instaurés par le gouvernement pour développer ce secteur. «Les prix des véhicules seront bientôt beaucoup plus bas que ceux en cours actuellement», a assuré encore M. Mohamed Baïri.
ALGER- Le roman "Les yeux de Mansour" de l'écrivain algérien Ryad Girod a été traduit et publié aux Etats-Unis sous le titre "Mansour's Eyes", annonce l'éditeur américain "Transit Books" sur son site de vente en ligne.
Le roman dans sa version traduite vers l'Anglais par Chris Clarke n'est pour le moment disponible à la vente qu'en format numérique alors que le livre en version papier est quant à lui annoncé pour le 14 juillet prochain.Sorti en Algérie en 2018 aux éditions Barzakh, "Les yeux de Mansour" avait reçu le Grand Prix Assia Djebar du roman avant d'être publié en 2019 en France.
Ce roman interroge notre époque à travers les yeux de Mansour, un "idiot magnifique", descendant de l'Emir Abdelkader qui perd progressivement ses capacités intellectuelles. Il vit en Arabie Saoudite où il fait fortune comme d'autres expatriés avant que la maladie n'ait raison de son cerveau.
Condamné à mort pour hérésie, Mansour, innocent et coupable à la fois, illustre la figure sacrificielle et convoque les grands maîtres soufis dans une longue marche funèbre relatée par son ami et qui va d'une histoire d'amour atypique et innocente vers une mise à mort publique.
Né en 1970 à Alger où il vit et travaille, Ryad Girod est professeur de mathématique, il a enseigné à Ryad et à Paris. Il est l'auteur de deux récits "Ravissement" (2008) et "La fin qui nous attends" (2015). APS
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