56 éléments des forces de l’ordre et 7 citoyens ont été blessés par des jets de pierres vendredi 01 mars 2019, à l’issue de la marche contre le 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika à Alger-Centre. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a également annoncé dans un communiqué de presse publié sur son site Internet l’arrestation de 45 personnes.
Un décès a été enregistré durant la marche à Alger. Il s’agit de Hassane Ben Khedda, fils du président du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et militant pour l’indépendance de l’Algérie, Benyoucef Benkhedda.
La DGSN a expliqué que les 63 blessés, dont 07 citoyens, ont été victimes de jets de pierres pendant le rétablissement de l’ordre public à Alger. Ils ont tous été transférés à l’hôpital de la Sûreté nationale, où ils ont été pris en charge.
Des affrontements ont éclaté à la Place du 1e Mai et au boulevard Souidani Boudjemaa, à l’entrée de l’hôtel El DjazaÏr (Ex-Saint-Georges).
La DGSN a annoncé avoir arrêté 45 personnes, dont 5 ayant volé un coffre-fort de l’hôtel et brûlé à véhicule stationné dans son enceinte. Les forces de sécurité ont récupéré le coffre-fort, poursuit la même source.
Le communiqué précise que “la majorité des personnes arrêtées étaient sous les effets de psychotropes et de substances hallucinogènes.
Décès du fils de Benyoucef Benkhedda
Un homme, Hassane Benkhedda, fils du révolutionnaire algérien Benyoucef Benkhedda, deuxième président du GPRA, est décédé vendredi 01 mars 2019, a annoncé son frère, Salim Benkhedda, chef du service de cardiologie A2 au CHU de Mustapha Bacha, à Alger.
Selon la même source, Hassane, après avoir accompli sa prière du Asr devant le Palais du Peuple, a repris la marche auprès de plusieurs autres personnes, dont des proches, pour se diriger au domicile familial à Hydra.
La marche s’est arrêtée au niveau de l’Hôtel El-Djazaïr lorsque des forces anti-émeutes sont brutalement intervenues, provoquant une bousculade chez les manifestants.
Salim Benkhedda poursuit que son jeune frère a perdu le contact avec Hassane à la suite de cette bousculade, “qui a coïncidé avec l’arrivée d’un grand nombre de beltadjiya”.
La famille Benkhedda tient pour responsables “cette bande de dirigeants et ses baltadjiya” pour la mort de son frère, promettant de prendre les mesures nécessaires.
huffpost Algerie
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.