
Le Conseil constitutionnel a annoncé aujourd’hui, dimanche 02 juin 2019, que l’élection présidentielle n’aura pas lieu le 4 juillet prochain et a prononcé le rejet des deux dossiers de candidature dans un communiqué dont le texte intégral a été diffusé par l’agence officielle:« Le Conseil constitutionnel, réuni les 21, 24 et 27 Ramadhan 1440 correspondant aux 26 et 29 mai et 1er juin 2019, à l’effet de délibérer sur les dossiers de candidatures pour l’élection du Président de la République prévu le 4 juillet 2019, s’est prononcé par le rejet des deux dossiers de candidature déposés auprès de lui, en vertu de deux décisions individuelles n 18/D.CC/19 et n 19/D.CC/19 datées du 1er juin 2019.
En vertu de la décision du Conseil constitutionnel n 20/D.CC/19 du 1er juin 2019, par laquelle il déclare l’impossibilité de tenir l’élection du Président de la République, le 4 juillet 2019, et la réorganisation de celle-ci de nouveau.
Vu le préambule de la Constitution qui prévoit en son 12ème paragraphe : la Constitution est au-dessus de tous, elle est la loi fondamentale qui garantit les droits et libertés individuels et collectifs, protège la règle du libre choix du peuple, confère la légitimité à l’exercice des pouvoirs, et consacre l’alternance démocratique par la voie d’élections libres et régulières.
Vu les articles 7,8, 102 alinéa 6, 182 et 193 de la Constitution,
Considérant que le Constituant confère au Conseil constitutionnel la mission de veiller au respect de la Constitution,
Considérant que le peuple est la source de tout pouvoir et qu’il exerce sa souveraineté par l’intermédiaire des institutions qu’il se donne.
Considérant que dès lors que la Constitution prévoit que la mission essentielle dévolue à celui investi de la charge de Chef de l’Etat est d’organiser l’élection du Président de la République, il y a lieu de réunir les conditions adéquates pour l’organisation de cette élection dans la transparence et la neutralité en vue de préserver les institutions constitutionnelles qui concourent à la réalisation des aspirations du peuple souverain.
Il revient au Chef de l’Etat de convoquer de nouveau le corps électoral et de parachever le processus électoral jusqu’à l’élection du Président de la République et la prestation du serment constitutionnel ».

Que vous l’ayez vu ou pas encore, «L’Algérie vue du ciel » sera projeté le jeudi 25 juin prochain, et ce, à l’occasion de la journée nationale du tourisme.
L’association Les Nomades Algériens et son partenaire ISO Club - I Shot in Oran vous invitent à débattre autour de la problématique du tourisme en Algérie et à donner votre avis concernant les perspectives et les solutions à apporter pour mieux le promouvoir.
Parce que la lumière jaillit avec l’échange et le partage, venez nombreux enrichir le débat avec vos idées.
Heure : 22h30
Lieu : Centre Pierre Claverie, St-Eugene Oran

« Venez améliorer votre anglais ! ». C’est en ces termes que l’ambassade des États-Unis à Alger a annoncé l’ouverture de cessions de cours d’anglais er d’activités diverses gratuitement pour les Algériens désireux d’améliorer leur performance en langue anglaise dans ses espaces.
Les espaces américains sont disponibles dans plusieurs régions d'Algérie : Ouargla, Oran, Constantine et Alger vous y découvrirez des activités en anglais gratuites ainsi que des livres et des films », a annoncé hier la représentation diplomatie américaine à Alger, sur sa page Facebook.
Pour plus d'informations : https://dz.usembassy.gov/education-culture/american-spaces

Les innovations de la Gendarmerie nationale tout au long de ces cinq dernières années, pour se rapprocher davantage du citoyen afin de lui assurer une meilleure couverture sécuritaire, sont multiples. Après le « 10 55 », les véhicules banalisés, voilà que la gendarmerie crée un nouveau service, le dépôt d’une plainte via Internet. Une nouveauté qui promet beaucoup.
Dans une conférence de presse au siège du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Guir Badoui, directeur du service des télépathies de la Gendarmerie, a présenté le tout nouveau service appelé la préplainte, qui permet aux citoyens de déposer une plainte via Internet, sur le site http://ppgn.mdn.dz.
Désormais, chaque citoyen peut déposer une plainte via le site cité ci-dessus, en cas de vol, d’agression, de coups et blessures volontaires ou de cambriolage, pour ne citer que ces motifs, commis à son encontre par une personne ou une partie. « La procédure est simple », explique le colonel Badoui, lors de son intervention à la conférence de presse à laquelle étaient présents des responsables des trois opérateurs de la téléphonie mobile et Algérie Télécom.
Il ajoute : « Nous avons créé un site internet spécial pour recevoir les messageries des citoyens voulant porter plainte. On appelle cela une préplainte, qui précèdera la plainte officielle qui, elle, sera faite au siège de la brigade la plus proche de la résidence du plaignant, selon un rendez-vous qui sera fixé et communiqué sur la boîte e-mail ou sur le téléphone de chaque citoyen ayant déposé une préplainte ».
Comment le citoyen peut porter une plainte sur Internet ?
Le colonel Guir Badoui l’explique mieux lors de son intervention. « Une fois que le citoyen entre l’adresse Internet http://ppgn.mdn.dz., il va trouver deux volets sur le site. La première fenêtre contient la préplainte et la seconde est consacrée aux renseignements importants que le citoyen divulgue aux gendarmes dans le cadre de la lutte contre le crime sous toutes ses formes ou dans le cas d’un accident de la route.
Une fois que le plaignant rentre sur la messagerie préplainte, il doit remplir un formulaire d’identification dans lequel seront indiqués son nom, son prénom, son numéro de téléphone, son adresse e-mail, son adresse de résidence et sa date de naissance, afin de pouvoir déposer une plainte contre une personne ou une partie.
Le plaignant doit aussi relater les faits de ce qui lui est arrivé, par exemple en cas de cambriolage de sa demeure, tout en donnant le lieu exact où a eu lieu l’acte. Une fois toutes ces procédures exécutées, le plaignant trouvera en bas du site une petite case où c’est indiqué « envoyer », et c’est en cliquant sur cette case que son message est envoyé au groupement de la Gendarmerie nationale qui relève de la wilaya de résidence du plaignant », explique le directeur des télépathies.
Cette procédure est importante et elle doit être respectée par chaque citoyen plaignant, sinon sa plainte ne sera pas retenue par les gendarmes mobilisés au niveau des salles de réception des messageries et le message du plaignant sera supprimé au bout d’un mois.
Un rendez-vous sera fixé au plaignant
Suivant toutes les étapes nécessaires pour pouvoir déposer une plainte, le plaignant sera tenu d’être présent à la brigade de Gendarmerie la plus proche de son lieu de résidence pour effectuer le dépôt officiel de sa plainte (plainte classique). Là, il va livrer aux gendarmes les causes de sa plainte et c’est à eux, par la suite, de faire le reste du travail, comme cela est de coutume. « Chaque message est traité par des gendarmes qui sont mobilisés spécialement pour gérer le site.
Ce sont des gendarmes techniciens en informatique. Après le traitement des messageries, les gendarmes procéderont à la fixation des rendez-vous aux plaignants. Certains rendez-vous seront inscrits rapidement, ne dépassant pas les 24 heures, vu l’importance de la plainte ou dans le cas d’une importante information livrée par le plaignant.
Par contre, d’autres rendez-vous seront prévus quelques jours après les plaintes des plaignants du moment que la nature de ces plaintes ne méritent pas une intervention rapide », poursuit dans son intervention le colonel Guir.
Une plainte à partir de son smartphone, ce sera possible dans 15 jours
Pour permettre une meilleure prise en charge des doléances des plaignants et un dépôt de plainte plus rapide, en temps réel, la Gendarmerie nationale a pensé à la possibilité d’utiliser le smartphone pour déposer une préplainte. « Oui, dans le cadre du développement des technologies de l’information et de la communication, nous avons songé au service de préplainte via les smartphones. Aussi, sur le site, deux versions, en arabe et en français, sont proposées, tandis que la troisième, en anglais, est en préparation », dira le colonel Guir Badaoui.
Le nombre d’Algériens qui utilisent la Toile est en constante augmentation. Aujourd’hui, il atteint 14 millions. Face à l’évolution de ce monde virtuel, la gendarmerie est contrainte d’accompagner cette métamorphose. Son but est de protéger les internautes des dangers que peut représenter la Toile, de développer à la fois son système d’exploitation, de sécurisation et de surveillance et surtout de faciliter la tâche aux citoyens, qui n’ont plus le temps de se rendre aux brigades pour déposer une plainte. La solution, c’est donc ce nouveau service préplainte.
Source ; Jeune indépendant
crédit photo ; utile.fr
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