Conférence : rencontre-débat avec Marie-Christine Saragosse
mardi 25 février à 17h00 à l'Institut français d'Alger
Par Marie-Christine Saragosse, Présidente, Directrice générale de France Medias Monde, auteur de « Temps ensoleillé avec forte rafales de vent » (Erick Bonnier)
Temps ensoleillé avec fortes rafales de vent, c’est la météo de la vie d’un homme qui croit être une feuille morte emportée par le vent de l’Histoire. Il rêverait d’être Rhett Butler mais s’avoue qu’il n’est même pas capable d’avoir l’abnégation d’un Charles Bovary. Et si Ulysse guide ses pas d’une rive à l’autre de la Méditerranée, le “hic”, c’est qu’Homère n’a pas raconté comment il se réacclimate à Ithaque après sa longue errance. Difficile d’être héroïque dans le quotidien de la vie qui passe. « Toutes les heures blessent, la dernière tue » se répète Claude Tolède, le héros malgré lui de ce roman, en ajoutant « parfois on se marre bien quand même! ». Il a le soleil dans la peau, la vie à fleur de peau et l’amour aussi. De l’Algérie d’abord, de la Provence ensuite, l’amour de son métier, de ses potes, et par dessus tout, l’amour de sa femme, son héroïne, en qui il trouve toutes les femmes, même celles qu’il ne veut pas. Les personnages de ce livre sont les enfants de Camus dont la voix s’est tue au moment où on avait le plus besoin d’elle, pour mettre des mots sur la complexité de la déchirure entre la France et l’Algérie. Ce roman, le premier de Marie-Christine Saragosse, raconte une vie entière, singulière, “enracinée” sur les rives de la Méditerranée.
Marie-Christine Saragosse, Présidente, Directrice générale de France Medias Monde, auteur de « Temps ensoleillé avec forte rafales de vent » (Erick Bonnier)

NASSIMA,En Concert Lundi 5 Juin 2017 à Biskra
Nassima Chabane En Concert ORAN Samedi 10 Juin à partir de 22h30
Nassima En Concert Jeudi 15 JUIN, Salle El-Moggar ALGER
On ne le dira jamais assez, les commerçants véreux sont de plus en plus nombreux. La tutelle semble dépassée par les pratiques indignes de ces marchands. Ces derniers sont prêts à tout pour extorquer le maximum d’argent à des consommateurs naïfs.
En effet, un boucher nous a sollicité pour nous faire part d’une grande quantité d’intestins de porc qui est actuellement en vente au niveau de certaines boucheries, utilisés dans la préparation de merguez et vendus en tant que boudins ou « osban ». Et dans les deux cas, le porc est présent. En évoquant cette information avec d’autres bouchers, on a pratiquement enregistré la même réaction. « Le porc ? Oui, oui j’ai entendu parler de ce sujet, mais je vous assure que nous on prépare notre osban et notre merguez seuls, on n’achète pas ceux préparés, c’est là que le hic réside, car le boucher qui ne prépare pas sa viande, il peut vendre n’importe quoi à ses clients. » Aucune boucherie n’a pu nous dire qui est derrière cette pratique indigne, en faisant manger du porc aux consommateurs. Certains nous ont affirmé que les vendeurs de ces intestins sont des clients d’un réseau spécialisé qui importent ces intestins d’Espagne via le Maroc. La marchandise est introduite par les frontières via Béchar et Maghnia pour être préparée et répartie à travers les marchés de l’Ouest notamment.
Les intestins de porc, dira notre interlocuteur, sont plus résistants dans la préparation de merguez, et passent inaperçus en les mélangeant aux ingrédients du boudin. Un autre coup dur pour les ménages, qui sont confrontés à tous les tracas, en cette période : des prix qui flambent, d’un côté, et des commerçants véreux, de l’autre. Un client rencontré dans l’une des boucheries sollicitées, tout en affichant sa stupéfaction devant la férocité de ces pseudo-bouchers, nous dira : « Mais ils sont fous ces gens ! Comment peuvent-ils nous vendre ce qu’Allah nous a interdit ? Ça me rappelle l’épisode de la viande hachée d’âne ! C’est inadmissible, il faut que la direction du commerce réagisse ! » Les commissions de contrôle et de répression des fraudes sont désormais à l’épreuve, face à ce nouveau défi, puisque, en suivant les traces, elles peuvent facilement remonter à ces escrocs sans conscience qui veulent gagner de l’argent au détriment des citoyens et de certains bouchers naïfs qui achètent cette marchandise. En attendant les investigations de la direction du commerce, c’est un scandale qui risque de secouer les Oranais, qui se méfiaient déjà de la viande congelée importée d’Inde et du Brésil, optant pour les produits frais, mais cette affaire chamboulera leurs calculs. « La solution est dans des boucheries qui jouissent d’une bonne réputation », dira le client.
Source : reporters.dz

A quelques jours seulement de la rentrée des classes, les écoles privées s’évertuent à charmer les jeunes candidats, leur proposant une formation alléchante. Du coup, la concurrence s’est installée à Alger, comme ailleurs. Les écoles privées sont à la recherche de jeunes candidats potentiels. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de leur survie financière.
Dans les rues, des milliers de brochures sont distribuées aux passants sur lesquelles est inscrite une liste des formations proposées. Devenues de nos jours un véritable marché, les formations sont ouvertes à toutes les spéculations, voire à l’escroquerie.
Quels genres de formations sont proposés aux jeunes étudiants ? Le diplôme est-il reconnu par l’Etat, ou du moins par les entreprises qui recrutent ? Comment certaines écoles recourent-elles aux faux diplômes et aux fausses annonces sur des sites Web pour attirer le maximum de candidats, et qui sont-elles ?
Sur les sites Web, à travers les médias, dans les rues et dans les bureaux de réception, les instituts et écoles privées emploient les grands moyens, à quelques jours de la rentrée scolaire, pour convaincre le maximum de jeunes candidats à s’inscrire à des formations qui durent quelques années, parfois quelques jours seulement.
Cependant, ces diplômes font souvent l’objet d’une non-reconnaissance par les employeurs. Parfois, il s’agit même d’une pure arnaque. Nombre de jeunes ont obtenu leurs diplômes après une formation d’une seule semaine, alors que d’autres attendent la réception de leurs diplômes depuis plus de dix ans.
Aussi, nous avons mené notre enquête dans certaines écoles privées d’Alger. Nous avons interrogé des directeurs et avons surtout recueilli le témoignage de jeunes qui se sont rendu compte de l’arnaque une fois les cours commencés.
Les explications de la gérante de l’IECI
Mme Aït Kaci est la gérante d’une école privée à Alger-Centre. Ouverte depuis plus de douze ans, l’Institut de l’enseignement du commerce international (IECI) est situé dans un quartier chic de l’Algérois, dans un F5 qui paraît cependant trop exigu pour contenir le nombre important d’étudiants inscrits. En plein boulevard Didouche-Mourad, l’IECI est situé de telle sorte à attirer les centaines de jeunes à la recherche d’un diplôme.
L’institut assure des formations à plus de 200 jeunes par an (bacheliers et ceux ayant la terminale). Mais au-delà de ces avantages, l’IECI, comme beaucoup d’autres instituts, ne fait pas de grosses dépenses afin d’améliorer et de proposer un meilleur environnement à ces étudiants.
Kamel a obtenu le diplôme de technicien en détergent en une semaine !
Kamel nous a livré un témoignage capital. Il relate comment il a été victime de l’escroquerie d’une école privée, sise à Belouizdad. Il explique avoir déboursé près de 5 millions de centimes pour une formation de technicien en détergent d’une semaine seulement, dont le diplôme est dans le tiroir depuis.
« Mon histoire a commencé il y a quelques mois lorsque j’ai lu une annonce parue dans un quotidien arabophone. Contactant l’école privée en question, un rendez-vous m’a été fixé et l’adresse m’a été communiquée par une jeune fille chargée de recevoir les appels des candidats. Une fois arrivé, je fus surpris par la vétusté des lieux. Un immeuble menaçant ruine, des escaliers dégradés et des murs complètement fissurés.
Ma surprise fut encore plus grande lorsqu’on m’a ouvert la porte. Absolument rien m’indiquait que c’était-là une école privée.
Quelques chaises et quelques tables, c’est tout ce qu’il y avait dans cette école. Néanmoins, j’étais vraiement intéressé par la formation qui me permettait d’obtenir un diplôme de technicien en détergent.
Il m’a été exigé de payer 49 800 DA pour bénéficier d’une formation accélérée.
Au bout d’une semaine seulement, j’ai obtenu mon diplôme. Mon étonnement fut encore plus grand lorsque le gérant de ladite école me proposa de m’engager par le biais de l’Ansej et m’assura que toutes les démarches seraient faites par lui. J’ai fini alors par comprendre pourquoi cette école proposait des formations accélérées. C’est tout simplement pour accéder à l’argent de l’Ansej. »
Des formations proposées dans les…rues
Aujourd’hui, tous les moyens sont bons pour tenter de convaincre de nombreux jeunes à s’intéresser à des formations qui ne durent que quelques mois, voire quelques jours.
Dans les rues d’Alger, des jeunes de 18 ans et plus surgissent de nulle part pour vous remettre une brochure sur laquelle est indiquée une liste de formations proposées par les écoles privées.
Déclarant en douanes, comptable et bien d’autres formations encore ; telles sont les formations proposées en seulement trois mois, théorie et pratique confondues. Très court, estiment la plupart des personnes interrogées.
Parfois, les jeunes qui distribuent ces prospectus ne savent même pas ce que contiennent ces listes. Lorsque nous avons contacté par téléphone ces écoles, nous avons été invités à nous rendre à leurs sièges respectifs situés, dans la plupart des cas, dans des immeubles vétustes.
source : algerie360.com

Ingrédients (4 personnes)
Prépartion :
- faire bouillir les pommes de terre et épinards.
- découper finenement l'ail ou lo presser.
- dans un saladier écraser les pommes de terre (epluchées), les épinards, l'ails et l'oeuf à la fourchette.
- ajouter ail, fromage fondu et coriandre finement hachée
- saler poivrer
- plier la feuille de brick en 2
- mettre deux cuillères à soupe de cette farce
- enrouler en petit cigare
- beurrer le plat du four et un peu au dessus de chaque bourek pour éviter que ça ne colle.
- cuisson à 220°C pendant 20 min, retirer lorsque les bourek sont dorées.
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.