Dermo-nutrition : Comment prendre soin de sa peau de l'intérieur ? 02 Janvier 2021 Beauté visage § corps
Une peau bien hydratée est plus lumineuse, été comme hiver, c’est pourquoi, il est recommandé de boire au moins 1,5 Litres d’eau par jour.
Des protéines pour une peau tonique : on retrouve les protéines dans les œufs, poissons, viandes, produits laitiers et céréales complètes.
Le bêta carotène, un antiride efficace: ce pigment orangé fait partie des antioxydants qui freinent le vieillissement cutané. On le retrouve dans les fruits et légumes rouges et orangés et les légumes à feuilles vertes sombres.
La vitamine E, un autre antioxydant qui préserve nos cellules du vieillissement prématuré. Elle est contenue dans les noisettes, les amandes et les huiles végétales..
Pour une peau éclatante, lumineuse et souple : les acides gras essentiels, pris oralement ou en application cutanée, participent à la construction des cellules de la peau, idéal pour une bonne mine.
Association scientifique ASEPA
Article recommandé
-
Minceur : combien les fruits secs contiennent-ils de calories ?05 Juillet 2020
-
Comment manger sainement durant Ramdane ? Des conseils en or du Dr Bennacer ( Nutritionniste))08 Mai 2018
-
Projection du nouveau film de Nawell Madani 11 Janvier 2018
-
Étudier le soir à l’université/ Levée de boucliers chez les islamistes 26 Septembre 2015
-
TRIBUNE Des scientifiques algériens résidant à l’étranger déclarent29 Mars 2019
Un convivial et intéressant atelier nutrition et minceur spécial Ramadhan a été organisé par le centre diététique et bien‑être Nutriwell en partenariat avec le web magazine zeinelle.com
Animé par le Dr Benaceur Amira, physiologiste–nutritionniste, l’atelier a eu lieu le 5 du mois en cours.
Le mois sacré de Ramdhan arrive à grand pas, l’occasion pour nous de passer au crible nos habitudes alimentaires afin de profiter pleinement de ses avantages.
Les bienfaits du jeûne ne sont plus à prouver, même la société occidentale commence à s’y intéresser et lui reconnaitre de nombreuses vertus pour la santé.
Parmi quelques-unes de ses vertus, le jeûne vous aidera à éliminer les toxines logées dans votre organisme, contrôler et stabiliser le poids, prévenir les risques d’obésité, faire baisser et corriger le taux de cholestérol et améliorer les états de stress, d’angoisse et de dépression.
Le jeûne est bénéfique dans des pathologies comme le diabète, les maladies pulmonaires ou encore l’asthme et bien d’autres encore. Il joue un rôle important dans la prévention des maladies cardiovasculaires, le cancer, les affections dégénératives, ainsi que les infections gastriques.
Il y a cependant un point très important que nous devons souligner pour la pratique d’un jeûne fructueux pour la santé : Il est important de veiller à ne pas faire d’excès et manger avec modération lors du repas du soir : de très mauvaises habitudes alimentaires se sont répandues dans les familles musulmanes qui lors du mois de Ramadhan multiplient la confection en grande quantité de plats divers et variés qui pour la plupart seront très gras, trop copieux ou très sucrés.
Voici quelques conseils diététiques que nous avons retenus lors de l’atelier nutrition et Ramdhane animé par Dr Amira Bennaceur.
1 er conseil :
Lors de la rupture du jeûne :
- Si vous êtes en surpoids, il est important de rompre le jeûne avec 1 à 3 dattes maximum, et un verre d’eau, ou de lait végétal, ce dernier rendra la digestion moins difficile.
- Rompre le jeûne avec un fruit frais est également très recommandé, les fruits tels la pastèque ou les raisins étant gorgés d’eau, de vitamine et minéraux, ils vous désaltèreront instantanément et boosteront votre organisme après une longue journée de jeûne.
- Faire une petite pause après avoir rompu le jeûne en bougeant un peu (faire sa prière par exemple)
Chorba ou Hrira ? Là est la question, d’après Dr Bennaceur, la Chorba et la Hrira sont toutes les deux intéressantes d’un point de vu nutritif, étant donné que ces dernières sont préparées à base de légumes et de fibres (frik ou vermicelle), le seul petit bémol, c’est la quantité excessive de gras et l’huile que nous ajoutons à ces plats.
1 er petit conseil : évitez d’utiliser à outrance les graisses animales et végétales (kedid ‘gras de la viande séchée salée’ ou du Smen) dans la préparation de ces plats, ces derniers vont nuire à votre santé, et vont générer une prise de poids.
2 éme petit conseil : n’hésitez pas à varier et alterner chorba, hrira, soupe de légumes.
- Bouraks : privilégiez le bourek au four et évitez les farces trop riches en calories (béchamels, fromage, pâté, etc)
- Pensez à accompagner vos mets de salade de crudités.
- 2 eme plat : Privilégiez un plat léger, (ex : gratins de légumes), si vous ne pouvez pas vous passer des plats traditionnels, pensez à éviter qu’ils soient trop gras.
- Pain : il est préférable de le faire vous-même à base de farine complète, si par manque de temps vous préférez l’acheter, favoriser la Ksra ou Maltou3 à base de semoule plutôt qu’à base de farine blanche.
- Boissons : consommez de préférence de l’eau minérale ou jus naturels sans sucres ajoutés, évitez de boire de grandes quantités à la fois pour ne pas remplir votre estomac rapidement.
- En soirée : favorisez plutôt les boissons telles que le thé sans sucre, tisanes énergisantes (gingembre, ginseng, cannelle, thé vert…) eau, jus, fruits à charge glycémique basse à moyenne. (Pomme, fraise, orange)
2 e Conseils pour le Sehour : il est essentiel et très important pour rester en forme toute la journée.
- Favorisez les aliments complets tels que le couscous, pain/kesra à base de semoule ou farines complètes.
- Fruits riches en eau (melon, pastèque, raisins, cantaloup…)
Les quelques écarts alimentaires sont tolérables au moment du Sehour, tout en restant raisonnable, bien sûr.
Des conseils forts intéressants que nous n’hésiterons pas à suivre afin de préserver notre santé durant le mois de Ramdhane.
La rédaction
Article associé : Comment préparer du lait végétal ( lait de riz ) ?
Le nouveau film de Nawell Madani << C'est tout pour moi >> en projection à la salle Ibn Khaldoun.
Prix: 500 da.
Du 15 au 18 janvier :
15h : C’est tout pour moi
Du 19 au 20 janvier :
19h30 : C’est tout pour moi
Du 22 au 25 janvier :
20h : C’est tout pour moi
Synopsis et détails
Depuis toute petite, Lila veut devenir danseuse, n’en déplaise à son père.
Elle débarque à Paris pour réaliser son rêve…
Mais de galères en désillusions, elle découvre la réalité d’un monde qui n’est pas prêt à lui ouvrir ses portes.
A force d’y croire, Lila se lance dans une carrière d’humoriste.
Elle n’a plus qu’une idée en tête : voir son nom en haut de l’affiche, et surtout retrouver la fierté de son père.
Etudier le soir, est-ce réellement dangereux pour la société algérienne ? Cela sera-t-il préjudiciable à l’université ? C’est ce que semble croire le député Hassan Laribi, membre du Front pour la justice et le développement (FJD), un parti d’obédience islamiste, qui considère que la décision du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d’allonger les heures d’enseignement au niveau des universités algériennes jusqu’à 20h est une alternative nuisible et déconseillée.
Après les fausses polémiques autour des jupes courtes et les multiples campagnes de chasteté, c’est donc au tour de cette proposition de créer une nouvelle polémique dans le secteur. Pour justifier son rejet, le député islamiste tente d’argumenter: “Les jeunes filles universitaires seront plus exposées à la délinquance, à la prostitution et au kidnapping”.
Doutant de la capacité du gouvernement et des autorités à protéger les étudiantes des dangers de la rue le soir, le député conservateur estime que cette décision pourrait porter gravement préjudice à la cohésion de la société algérienne car “elle menace les valeurs et la morale” sociales. Il est à signaler que cette décision a été adoptée par le ministère de l’Enseignement supérieur dans le but de désengorger les classes dans certaines universités et instituts.
S’adressant au ministre Tahar Hadjar, jeudi dernier à l’APN, M. Laribi a proposé d’accompagner cette décision par des mesures de sécurité afin de prévenir les conséquences fâcheuses qui peuvent en découler, notamment sur les étudiantes. Le député est allé même jusqu’à se demander si le ministre n’était pas influencé par “un mouvement laïc vicieux qui voudrait nuire à la société Algérienne et à l’université”. “Cette décision est loin de résoudre le problème du manque d’infrastructures universitaires pour accueillir les étudiants étant donné qu’elle n’est pas convenable et ne s’adapte pas à la nature de la société”, a-t-il déclaré. Mettant l’accent sur le nombre impressionnant et lourd des problèmes dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Laribi a suggéré l’adoption de solutions “adaptées” à la société.
source : algerie-focus.com
Depuis quatre semaines, les Algériennes et Algériens manifestent dans les rues par millions pour réclamer la fin du régime qui les gouverne depuis vingt ans. La société algérienne s’exprime enfin, après des décennies de stagnation provoquée par la décennie noire puis entretenue par l’aliénation voulue par le régime, afin de se perpétuer.
Nous soussignés, scientifiques algériens résidant à l’étranger, assistons avec joie et espoir à ce soulèvement populaire. Nous apportons notre soutien aux manifestants, et nous les exhortons à rester pacifiques en toute circonstance. Ce mouvement a gagné la sympathie de toutes les opinions à l’étranger, non seulement au travers de ses légitimes revendications, mais aussi grâce à sa nonviolence, sa mixité, son civisme et à son humour malicieux.
Le pouvoir le sait et fera tout pour annihiler cette sympathie. Une vigilance de tous les instants est absolument vitale. Ce sursaut de la société civile a surpris tous les observateurs, aussi bien par son ampleur que par son caractère pacifique et bon enfant. Ceux qui ont parié sur l’anesthésie prolongée des Algériens se sont trompés. La mobilisation de tous les moyens de l’Etat en faveur du cinquième mandat du président-fantôme, la répression qui a frappé ces derniers mois des journalistes et des blogueurs, et l’absence d’une opposition politique crédible n’auront pas suffi cette fois. Le peuple est pacifiquement sorti dans la rue, dans toutes les villes d’Algérie.
Ce mouvement est inédit. Pour la première fois depuis l’indépendance, toutes les composantes de la société y ont pris part. Des quartiers populaires aux banlieues huppées, des grandes villes du Nord jusqu’aux campus des villes du Sahara, jeunes, qui sont la majorité de la population, étudiants, avocats, journalistes, chômeurs, juges, ouvriers, employés, retraités sont sortis pour crier leur désir d’une Algérie démocratique et débarrassée du clan au pouvoir. Il est très important de rappeler et d’affirmer que ce mouvement a été initié par le peuple, loin des partis et des officines.
Cela nous économisera l’énergie de répondre aux accusations habituelles à propos de la main étrangère et du complot permanent contre l’Algérie. Si complot il y a, c’est plutôt celui du clan au pouvoir. Le plus difficile reste à faire : faire partir ce régime. Le peuple algérien écrit son histoire et il ne reculera pas.
Les dernières manœuvres du clan au pouvoir pour reporter les élections présidentielles, en prolongeant le mandat actuel, et en violant encore une fois la Constitution, ne font que trahir ses contradictions et ses divisions. Et c’est de bon augure ! Nous appelons le régime à partir pacifiquement, à respecter la volonté du peuple algérien et à lui épargner des sacrifices en vies humaines et des souffrances supplémentaires.
Nous saluons les forces de l’ordre pour leur attitude responsable durant les marches et nous les appelons à rejoindre le peuple. Nous souhaitons une prise de position similaire de la part de l’Armée Nationale Populaire, et nous lui disons ce qu’elle sait déjà : elle est le bras armé de la Nation et non celui du régime. Nous considérons qu’il est également de notre devoir de participer aux débats sur la suite de ce mouvement.
Nous joignons nos voix à ceux qui réclament un gouvernement de transition, formé de citoyens compétents et dirigé par une personnalité intègre et acceptée de tous les Algériens. Naturellement, les membres d’un tel gouvernement ne devront pas appartenir au clan au pouvoir ni à son régime. En plus de gérer les affaires courantes, nous souhaitons que ce gouvernement de transition prépare le retour devant le peuple, pour élire un exécutif puis un parlement dans les conditions prévues par la Constitution, et avec toutes les garanties de transparence et de démocratie.
Cela implique la création d’une commission indépendante chargée de préparer les élections et l’ouverture des médias publics nationaux à tous les candidats afin de permettre le débat politique libre dans tous les médias.
Ces débats permettront de cristalliser les revendications populaires en projets et programmes politiques que porteront des candidats compétents et moralement irréprochables. Il est aussi une mesure politique qui nous tient à cœur et qui scellerait de façon symbolique la fin du régime actuel : le parti du Front de Libération Nationale (FLN) appartient à tous les Algériens et non pas seulement à ceux qui ont libéré le pays par les armes de 1954 à 1962. Le FLN devrait être dissous et rendu à l’Histoire, et cela aurait dû être fait à l’indépendance à l’instar de l’Armée de Libération Nationale (ALN). Viendra ensuite le temps que nous espérons tous, celui de la reconstruction du pays.
La citoyenneté devra être le lien qui fera des individus des acteurs conscients de leurs droits et de leurs devoirs. La citoyenneté se nourrit de savoir, de justice, et de solidarité : les réformes de l’éducation sinistrée, de la justice aux ordres et du système de santé abandonné devront être les priorités absolues.
Nous, scientifiques algériens résidant et travaillant à l’étranger sommes particulièrement sensibles au sujet de l’éducation. L’enseignement devra retrouver sa place de moteur du développement, et devra s’ouvrir sur le monde et sur le savoir, et promouvoir les valeurs universelles propres à toute civilisation humaine. L’éducation devra ainsi cesser d’être l’otage des affrontements idéologiques comme elle l’a été depuis l’indépendance.
Une autre grande priorité du développement du pays est la sortie urgente de la dépendance aux hydrocarbures qui devra mobiliser toutes les énergies.
L’économie de bazar et de l’import-import devra être remplacée par une économie moderne, libérée de la corruption et des monopoles occultes qui amassent de l’argent sans fiscalité et sans investissements productifs pour le développement du pays et la création d’emplois.
En attendant de vivre un tel projet exaltant, nous renouvelons notre soutien aux marches pacifiques du peuple algérien, nous joignons nos voix à leurs revendications légitimes et nous l’assurons de notre totale solidarité afin de faire tomber le régime et instaurer une nouvelle République algérienne, véritablement populaire et démocratique.
Le 19 mars 2019
Les signataires
Farès Djama , physicien, Marseille, France Abdenour Lounis, physicien, Orsay, France Nadia Yahlali, physicienne, Valence, Espagne Farid Ould-Saada, physicien, Oslo, Norvège Hacène Manaa, physicien, Manama, Bahreïn Abdelouahed Hamdi, mathématicien, Doha, Qatar Tewfik Boutekedjiret, médecin-biologiste, Créteil, France Linda Hassaine, pharmacologue, Lausanne, Suisse Yacine Kadi, physicien, Genève, Suisse
lematindalgerie.com
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.