
Le Marché de Mawlid et Noël revient cette année : 4 jours d'expositions, de rencontres, de convivialité et de solidarité en cette fin d'année 2018 !
Du Vendredi 14 au Lundi 17 Décembre 2018 toute la journée à Caritas Alger
Lieu : 22 chemin du Val d'Hydra à El Biar.
NB : La location des tables et l'achat des produits CARITAS servent aux oeuvres caritatives de Caritas Alger.

La collecte se fera au centre commercial Ardis
La banque alimentaire revient à l’occasion du Ramadhan
Par : journal liberté
L'association algéroise Sidra va lancer, à l’occasion du mois de Ramadhan prochain, la deuxième édition de son projet Algerian Food Bank, la première banque alimentaire de l'histoire d'Algérie.
Initié en 2013, le projet est à but non lucratif et vise à collecter, gérer et partager des denrées alimentaires et leur mise à disposition
gratuite ou quasi gratuite aux plus démunis d’une manière effective et durable.
Selon l’association, cette action, qui se déroulera au centre commercial Ardis au mois de Ramadhan, permettra de collecter des denrées alimentaires chez les citoyens, appelés à l’occasion à participer à l’élan de solidarité en remettant aux membres de l’organisation les produits alimentaires de leur choix (huile, sucre, tomate en conserve, pâtes, légumes secs...). L’année dernière, l’association a réussi à distribuer 2 500 couffins à des nécessiteux. Elle veut, cette année, rééditer l’exploit et, pourquoi pas, faire mieux.
Idir au Forum de Liberté : « Je viendrais au moment opportun, mais je veux un spectacle libre »
La star de la chanson d’expression Kabyle, Idir, est prête à venir chanter en Algérie après des dizaines d’années d’absence. « Je viendrais au moment opportun.
Pour l’instant j’ai quelques soucis de santé et je dois me soigner. Je voudrais organiser un spectacle à la hauteur des aspirations du public algérien », affirme-t-il, lors de son intervention ce lundi au Forum du quotidien Liberté. Il explique son refus de se produire en Algérie.
« Dans les années 1980, il y a eu des réticences. J’ai bien entrepris des tentatives de chanter à Tizi Ouzou par exemple. Mais à chaque fois il y a des contraintes. Il y a comme une fin de non-recevoir tacite à l’époque », dit-il. Durant les années 1990, explique-t-il, « il n’y avait pas d’envie de chanter». « Je n’avais pas le cœur à chanter », lance-t-il, précisant que depuis le début des années 2000, ce sont d’autres contraintes d’ordre technique et même idéologique qui l’empêche de rencontrer son public algérien dans son pays.
« Les choses ne se font pas normalement. Je veux chanter librement et ça ne m’intéresse pas d’organiser un spectacle sous l’égide de X ou Y. Je suis ce que je suis et je ne suis pas prêt de changer », précise-t-il, en rappelant la discussion qu’il a eu « avec de hauts responsables » suite à la visite effectuée par la star de football, Zineddine Zidane, en Algérie après le mondial de 2006.
« On m’a demandé de chanter à l’occasion de la manifestation Alger capitale de la culture arabe. Je suis confronté d’emblée à un mur idéologique. C’est inconcevable », indique-t-il. Il précise, dans ce sens, que le fait de chanter au Maroc et en Tunisie, même sous des régimes dictatoriaux, « ne sort jamais du cadre contractuel négocié avec les organisateurs ».
« Je garde toujours ma liberté. Je ne parle jamais de l’Algérie, car j’estime que c’est des choses à dire je les dirai ici », soutient-il. Le compositeur de « Avava Inouva (sa célèbre chanson)» revient longuement, à cette occasion, sur le déni identitaire qui fait qu’en Algérie de 2013 « il y a toujours des algériens et d’autres qui ne le sont pas à part entière ». Dans ce sens, il plaide pour l’officialisation de la langue amazigh « sans conditions, ni référendum » et de lui donner les moyens de se développer.
Dans ce sens, Hamid Cheriet, vrai nom d’Idir, déplore que l’Algérie « n’est toujours pas un Etat de droit ». « L’idéologie arabo-musulmane a faussé tout. On vous refuse d’être algérien. Si on s’obstine dans cette logique, il ne faut pas s’étonner qu’on voit germer dans les têtes plusieurs idées », met-il en garde. S’exprimant sur le projet de l’autonomie, puis de l’indépendance de la Kabylie défendu par le MAK, Idir déplore la diabolisation de Ferhat Mehenni et l’absence de débat autour de ces idées.
Source article : el watan
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