
La 51e édition de la Fête nationale du tapis se déroulera du 23 au 28 mars courant à Ghardaïa (600 km au sud d’Alger), a appris mardi l’APS auprès des services de la wilaya. Devenue durant plus d’un demi-siècle un rendez-vous annuel incontournable pour les voyagistes et autres visiteurs de la région du M’zab durant la période des vacances scolaires de printemps, cette manifestation s’assigne pour objectif de valoriser les potentialités que recèle la région aussi bien dans le domaine de l’artisanat que du tourisme.
L’évènement constitue une opportunité pour mettre en valeur le savoir-faire des artisanes et tisserandes et garder l’essence même de l’artisanat algérien à travers les couleurs, les symboles, les codes et les dessins réalisés selon l’imagination fertile des tisseuses des différentes régions du pays, a souligné le secrétaire général de la wilaya, Boualem Amrani.
Cette édition permet également de célébrer la beauté du tapis, ses couleurs et ses textures, dans le but de préserver ce patrimoine culturel lié aux métiers de l’artisanat, et de mettre en évidence cette activité génératrice de revenus pour de nombreuses tisseuses, pour la plupart femmes au foyer, a-t-il ajouté. «C’est une occasion pour encourager le savoir-faire, la créativité, le travail pointilleux qui préside à la fabrication du tapis ‘‘œuvre artistique’’ et également la valorisation des efforts déployés par les tisseuses depuis des siècles en vue de préserver ce savoir-faire ancestral qui requiert de la patience, de la rigueur et de longues journées et nuits de labeur derrière un métier à tisser», a indiqué M. Amrani.
En prévision de cet événement à caractère national, de nombreuses opérations d’embellissement de la vallée du M’zab qui compte quatre communes, ont été entamées par les services de la commune, particulièrement à Ghardaïa et Bounoura. Le comité d’organisation s’attèle à assurer une organisation «parfaite» à cette 51e fête du tapis traditionnel, à l’effet d’assurer une réussite à cette manifestation socioéconomique et culturelle pour stimuler les activités touristiques et artisanales, a assuré le secrétaire général.
L’événement constitue une valeur ajoutée pour l’essor de l’économie locale et sera marqué par l’organisation aussi de plusieurs activités sportives nationales et internationales, a-t-on fait savoir à la wilaya. Les organisateurs prévoient une exposition-vente de produits artisanaux, un défilé de chars ornés de tapis tissés à la main, des représentations des us et coutumes des différentes régions, des spectacles de fantasia, ainsi que d’autres arts populaires locaux.

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Depuis que 4 milliards de la population mondiale sont confinés à la maison, la Terre se porte mieux. Non seulement la pollution environnementale a beaucoup baissé mais les sismologues ont également constaté une importante baisse des bruits et vibrations sismiques pricise le site neozone.org
Le Coronavirus n’est peut-être pas si mauvais que ça… La Nature semble en tout cas se porter mieux depuis que la moitié de la population mondiale est obligée de rester à la maison. Comme les gens sont confinés chez eux, l’activité humaine est considérablement réduite. Les scientifiques ont alors constaté une importante baisse de l’activité sismique.
Beaucoup l’ignorent mais les activités humaines (les voitures en circulation, le rugissement des camions et des trains sur les routes, les moteurs dans les usines…) provoquent des « vibrations » qui parcourent la croûte terrestre.
Eh bien, depuis que plus de 50 % des être humains sont confinés chez eux, les usines ont réduit leurs activités, les transports en commun n’ont plus aucune raison d’être et peu de voitures circulent dans les rues, etc. Résultat : les bruits et les vibrations sismiques ont fortement baissé.
Un phénomène constaté un peu partout
C’est ce que les sismologues du monde entier a constaté, comme le rapporte un article récemment publié dans la revue Nature. Ce sont les sismologues de l’Observatoire royal de Belgique qui ont été les premiers à repérer le phénomène. Sur Twitter, ils ont partagé un graphique qui démontre que le bruit sismique ambiant a chuté de 30 à 50 % à Bruxelles.
Il s’agit d’un phénomène mondial : le constat est le même dans de nombreuses autres grandes villes telles que Paris (France) ou encore Los Angeles (Etats-Unis)… Au Népal, les scientifiques ont partagé un graphique sur Twitter qui démontre que c’est dans tout le pays que le bruit et les activités sismiques ont fortement baissés.
Une véritable aubaine pour les sismologues
Pour les chercheurs et géologues, le bruit sismique est considéré comme une nuisance. Il les empêche de mesurer avec précision les activités de la croûte et des profondeurs terrestres. Maintenant que le « brouhaha » s’est calmé, les scientifiques peuvent désormais étudier avec plus de précision les activités volcaniques et beaucoup ne se gênent pas pour en profiter. Les sismologues vont également pouvoir repérer plus facilement l’emplacement des répliques de tremblements de terre.
Si c’est indéniablement une bonne nouvelle, c’est un signal de plus que l’humanité court à sa propre perte si les hommes se bornent à poursuivre ses mauvaises habitudes. Cela appelle surtout à une remise en question sur ce qui est essentiel à notre quotidien et on est pile dans le bon moment pour y répondre.
Dans la contexte actuel, où l’information suscite un grand intérêt chez les citoyens, beaucoup de pages Facebook et de sites d’information cherchent le buzz, mais aussi à semer la zizanie ou à manipuler les masses pour pouvoir réaliser leurs objectifs politiques.
Le pouvoir en place, ayant le monopole sur les médias publics et le contrôle sur d’autres moyens d’information, profite du climat pour noyer le lecteur dans des rumeurs, pour le désorienter et affaiblir son engouement.
La santé du Président a eu la part du lion. Donné pour mort à plusieurs reprises, l’enterrement de Abdelaziz Bouteflika avait même été annoncé. La mort de Saïd Bouteflika, frère du Président, a elle aussi été dans les tendances sur les réseaux sociaux pendant plusieurs jours, se basant seulement sur certains témoignages plus que suspects.
Parmi les rumeurs les plus frappantes, on retrouve l’interdiction de sortie du territoire pour les responsables. Cette information avait été donnée et partagée sur les réseaux sociaux et les sites Web sans qu’elle ne soit vérifiée.
L’on parle aussi de la gratuité du gaz algérien pour les Français. Et là aussi, l’information ne semble destinée qu’à alimenter le sentiment antifrançais présent chez les Algériens. Aucun texte ni aucune preuve ne sont présentés pour donner de la crédibilité à cette information.
Il faut dire que chaque jour apporte son lot de nouvelles erronées, sans fondement. La dernière en date est un mandat d’arrêt émis contre Ali Haddad ; une nouvelle diffusée le vendredi 15 mars durant les marches populaires, alors que les procureurs ne travaillent pas en ce jour.
Avides de changements, les Algériens, qui sont habitués aux canaux officieux, cherchent à s’informer par n’importe quel moyen. Ils évitent aussi les canaux officiels, qui ont perdu toute crédibilité chez le citoyen. Les gouvernants, pour leur part, sont habitués à distiller l’information au compte-goutte et à gérer les affaires dans l’opacité. Ils ont perdu la confiance de la rue. Souvent, ils envoient des ballons-sonde pour évaluer l’opinion publique, en passant par des tentatives de jeter l’amalgame sur la révolte populaire.
observalgerie.com
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