
Ingrédients (4 personnes)
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Poivre
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Vinaigre
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Sel
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Huile d'olives
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Persil
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2 gousses d'ail
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5 courgettes
Étape 1 :
Faire dorer les courgettes coupées en dés dans 2 cuillères à soupe d'huile d'olive à feu vif. Saupoudrez ensuite de persil et d'ail écrasé, sel, poivre.
Étape 2 :
Remuez jusqu'à ce que les courgettes soient tendres mais encore croquantes. Ajouter un filet de vinaigre ou de jus de citron.

Le couscous à la lavande sauvage est une spécialité puisée du centre d’Alger et de ses environs, comme Blida, Cherchell et Médéa. C’est une façon de fêter le printemps avec ce mets tant apprécié par tous les Maghrébins quelle que soit leur région. La particularité de ce couscous, c’est qu’il est préparé avec cette fleur sauvage qu’est la lavande au parfum fort mais très agréable (el helhal), un plaisir doux et amer, et comme dit lla Fifi, cette Algéroise de 82 ans, «li maâdjbouch el hal ychem el helhal (celui qui n’est pas satisfait, qu’il sente la lavande).
C’est avec nostalgie que lla Fifi nous évoque cette spécialité qui tend à devenir désuète. Sans vouloir dénigrer les femmes modernes, elle nous explique : «Il faut dire aussi que sa préparation demande un peu plus de temps qu’un rôti qu’on jetterait dans une cocotte-minute ou dans un cuiseur et qui est prêt en 20 minutes. Et puis il y a tout un rituel autour.
A l’époque, les familles de La Casbah ou d’autres quartiers où était concentrée la population arabe, comme Belcourt par exemple, vivaient dans un système communautariste ; l’entraide était de mise. De plus, c’était une occasion pour toutes les femmes de célébrer un évènement : le printemps après un long et rigoureux hiver.
C’était aussi une manière de couper avec la monotonie. Il y régnait une ambiance particulière comme pour fabriquer la rechta qui, faut-il le souligner, se faisait au rouleau. Les femmes se réunissaient dans la cour (ouest eddar) et s’adonnaient à la besogne dans la joie et la bonne humeur. Revenons à notre couscous, il faut d’abord se procurer les bouquets de lavande.
A l’époque, c’étaient des vieux en général qui les vendaient au marché, fraîchement cueillis des montagnes de Chréa, dans l’Atlas blidéen, et ceux qui avaient la chance de cultiver la lavande sur leur terre, vous ne pouvez imaginer leur plaisir de choisir eux-mêmes les bouquets.
«Une fois les bouquets réunis, les femmes ôtaient soigneusement les fleurs bleues, et dans le pilon, elles les écrasent avec un peu d’eau. On peut aussi les frotter entre les mains pour en dégager les pétales.»
Je me souviens pour la petite histoire : j’avais environ 10 ans, quand une amie de ma mère, tata Baya, une dame généreuse, belle, aux yeux bleus azur, venait de Boufarik nous rendre visite. C’était elle qui nous annonçait le printemps.
Elle portait dans son couffin, en plus des friandises pour les enfants qu’elle n’oubliait jamais, cette lavande au parfum enivrant qu’on sentait avant même de la voir. Je savais que ce jour-là, il y aurait au menu du couscous bel helhal. C’était un rituel, chaque début de printemps on avait droit à nos bouquets qu’elle cueillait elle-même, et cela a duré jusqu’à sa mort. Ma mère en conservait quelques-uns qu’elle gardait au frais pour tenir toute la durée du printemps. Elle disait à ma mère : «Je t’ai apporté ta part de helhal, je voudrais manger de ta main un bon couscous, tu es la spécialiste.» En l’évoquant, lla Fifi n’a pu s’empêcher d’essuyer une petite larme au coin de l’œil.
«Il faut dire aussi que sa préparation demande un peu plus de temps qu’un rôti qu’on jetterait dans une cocotte-minute ou dans un cuiseur, et qui est prêt en 20 minutes.»
«Une fois les bouquets réunis, les femmes ôtaient soigneusement les fleurs bleues et dans le pilon, elles les écrasaient avec un peu d’eau. On peut aussi les frotter entre les mains pour en dégager les pétales. Aujourd’hui, à l’ère de l’automatisme, on peut utiliser le mixeur.» C’était une joie à l’époque, par une journée printanière et ensoleillée, de déguster ce couscous fumant accompagné de petit-lait, nous raconte lla Fifi. En général, quand il est préparé pour la première fois et pour marquer l’évènement, les voisines sont invitées à la fête.
La maisonnée embaume alors l’odeur de la lavande et chatouille les papilles de ses habitants. «Et c’est autour de la sahfa que les femmes, profitant du midi où les hommes sont affairés dehors, apprécient en toute liberté leur couscous à l’extérieur des ghrouf (chambres). La lavande étant amère, et malgré son mélange avec le sucre, est peu ou pas appréciée par les enfants, c’est un plat destiné plutôt aux adultes. On ne peut parler de cette petite plante sans évoquer ses vertus. Elle est antispasmodique, diurétique et aide aussi à nettoyer l’organisme d’une manière naturelle.»
RECETTE :
Prenez les bouquets de lavande, lavez-les soigneusement, puis ôtez délicatement les pétales car ils sont fragiles. Passez-les au mixeur, ou à défaut, frottez-les entre les mains pour les libérer. Les fleurs mixées peuvent être congelées dans des boîtes hermétiques jusqu’à 12 mois. On utilise environ une mesure de fleurs mixées pour deux mesures de couscous. Mais les mesures ne sont pas figées, on peut les changer selon le goût de chacun ; il y en a qui aiment que dans le mélange il y ait plus de lavande, d’autres pas. Mais à force d’en préparer, on arrive à adopter les bonnes doses. La mesure de sucre qui sera ajoutée juste avant de servir est laissée à l’appréciation de la maîtresse de maison.
Cuisson
* Mélangez les fleurs mixées en prenant le soin de les mouiller après la deuxième étape de la cuisson du couscous, ensuite remettre le mélange à cuire une troisième fois à la vapeur.
* Une fois le couscous bien cuit, le verser dans une sahfa( djefna) ou un plat creux à votre convenance. Arrosez de beurre que vous aurez fait fondre au préalable dans une casserole à feu doux (c’est plus pratique, ça vous évite d’écraser le beurre qui mettra plus de temps à fondre).
* Le beurre peut être remplacé par de la margarine, du smen, ou de l’huile d’olive nouvelle. Saupoudrez enfin de sucre glace ou de sucre cristallisé.
* Servir chaud, accompagné de petit-lait ou de lait caillé.
source : le soir d'Algérie

ALGER- Les spécialistes de la santé ont mis en garde contre la consommation "anarchique" des anticoagulants qui entrent dans protocole thérapeutique de la Covid-19 et d’autres maladies, d’autant que de nombreux citoyens achètent ce produit en pharmacie sans prescription médicale.
Dans ce sens, Pr Amine Salmi, chef de service anesthésie-réanimation au CHU Mustapha Pacha, qui a souligné que les anticoagulants doivent être utilisés à bon escient, préconise d’éviter de les acheter sans prescription, mettant en garde les pharmaciens de les vendre sans ordonnance, de par leurs risques.
L’utilisation anarchique des anticoagulants sans ordonnance a des effets secondaires dangereux nécessitant une longue hospitalisation, au-delà de la durée de traitement de la maladie, a-t-il expliqué, soulignant que ces substances qui entrent dans le traitement du coronavirus "ne représentent qu’une simple partie des médicaments prescrits".
Le spécialiste appelle les pharmaciens qui vendent ces médicaments sans prescription médicale à faire preuve de vigilance, vu que chaque cas nécessite "un type particulier", précisant que le Lovenox 0,4 ml est le plus demandé par les citoyens avec ou sans ordonnance, alors qu’il doit être prescrit au cas par cas.
Le chef de service des maladies cardiovasculaires au CHU Nafissa Hamoud (Ex Parnet) d'Hussein Dey (Alger), Pr. Djamel Eddine Nibouche, a estimé que les classes d’anticoagulants sont utilisées depuis des années pour soigner plusieurs maladies.
Le recours des malades à une seule particule (Lovenox) sans ordonnance médicale " est une erreur fatale", a-t-il prévenu, soulignant l’existence d’autres types sur le marché national dont certains importés et d’autres produits localement et exportés vers les pays européens.
Ces médicaments sont utilisés dans les établissements hospitaliers et d’autres achetés de la pharmacie. Ils sont destinés au traitement des maladies causant l’obstruction artérielle dans les organes inférieurs et les poumons, outre les malades atteints d’insuffisance rénale.
D’autres types sont utilisés à titre préventif chez les femmes enceintes, a expliqué le même intervenant.
Il a rappelé que "le mauvais usage" des anticoagulants entrainera la diminution du taux des plaquettes chez le malade voire aussi une hémorragie, des éruptions cutanées et d’autres risques. Pour ce qui est de la pénurie enregistrée récemment dans le médicament "Lovenox", le même spécialiste a expliqué que cela est du à l’utilisation large de ce médicament qui entre dans le protocole thérapeutique contre le coronavirus, d’une part et son détournement à d’autres fins par certains toxicomanes qui l’obtiennent illégalement, d’autre part.
Le Pr. Nibouche a indiqué, par ailleurs, que "60 % des malades contaminés au coronavirus subissent des complications cardiaques, mettant en garde contre la mauvaise utilisation des anticoagulants.
Il a appelé également à l’impératif de rationnaliser son utilisation par les hôpitaux et au bon suivi de ce type de médicament. aps

L’Algérie, représentée par L’Association Sahil, créée en 2017, qui œuvre pour la sauvegarde et la protection des chevaux de race locale en Algérie, a participé à la compétition internationale du cheval Barbe « Modèle et Allure » organisée au Maroc, à El Jadida, le 21 Octobre dernier, dans le cadre de la 10ème édition du Salon du Cheval.
L’Algérie, a récolté 4 prix : Le cheval « Azefoun » a gagné le 1er prix de la classe 4-8ans, « Baroud » a été classé 3ème du concours des males des 3 ans, quant à « Jawad », ce dernier a reçu le 1er prix de la classe des 9 ans et plus , ainsi que le prix de Champions des chevaux males.
Organisé par l’Association du Salon du Cheval sous l’égide de l’Organisation Mondiale du Cheval Barbe (OMCB), ce championnat international a connu la participation de plusieurs délégations étrangères, dont celle de la France, de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse, de l’Allemagne, outre le Maroc, pays organisateur.
Deux algériens ont fait partie du comité des juges de ce championnat mondial, l’honorable Juge Ahmed Rayane, juge international auprès de l’OMCB, et Mme Louiza Mokrani, juge stagiaire international.
La délégation algérienne était menée par Touffik Fredj, Président de l’association Sahil, accompagné des membres de son bureau.
Fort de ce succès et de la qualité reconnue de l’Algérie comme berceau principal de la race Barbe, l’association organisera dès cette année un certain nombre de compétitions régionales afin de pouvoir mettre en œuvre au 2ème trimestre 2018 le championnat national du cheval barbe.
INGRÉDIENTS : 4 PERSONNES
Poivre
Éplucher et râper les carottes ainsi que les pommes de terre.
Ajouter un œuf battu, le gruyère et le persil. Bien mélanger,saler et poivrer.
Former des petites galettes sur du papier sulfurisé ou verser la préparation dans des moules préalablement huilés
Pour finir
Enfourner 25 minutes à 200°C.
Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.