Retrouvez les conseils de l'association El Aman pour un ramdhan sain et économique 13 Avril 2021 Bien-être § Santé § Maman
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Opéra d'Alger organise Murmures d'Alger animé par la grande chanteuse Naima dziria & Hassiba abderaouf le 27 Aout 2019 à partir de 20h00.
Les tickets sont disponibles au guichet de l'Opéra.
En raison de la saison estivale, marquée par une diminution drastique du nombre de donneurs de sang, de nombreux jeunes malades traités au niveau du Centre anti-cancer Pierre et Marie Curie, à Alger, sont en danger de mort.
Dans un reportage consacré à ce sujet, ce mercredi, la chaine 3 de la Radio Algérienne signale que des « dizaines d’enfants atteints de cancer » se trouvent confrontés à une situation « alarmante ».
Des centaines de malades, « voire des milliers », hospitalisés dans les établissements de soins à travers le pays, sont confrontés à cette pénurie d’un produit vital « dont ils ont un besoin urgent pour leur santé », alerte son auteur.
Citant le cas de deux enfants, Amina et Nidal, traité au CPMC, celui-ci affirme qu’ils ont un besoin immédiat de sang, qu’il est particulièrement difficile de se procurer en cette période d’été, durant laquelle nombre de donneurs habituels sont en vacances « ce qui, dit-il, complique leur prise en charge ».
Un médecin du centre, le Dr Sally explique que ce déficit peut être la cause d’une anémie mortelle pour les patients. Il signalé, aussi, qu’une absence de plaquettes, lesquelles se font de plus difficiles à obtenir, « peut entrainer de graves risques hémorragiques » pour ces derniers.
Face à la gravité de la situation, Le professeur Kamel Bouzid, chef du service d’oncologie médicale au niveau de ce centre en appelle à la solidarité des Algériens, qu’il invite à se présenter rapidement aux services d’hématologie et d’oncologie pour y faire un don de plaquettes au profit des enfants dont l’état le nécessite.
Il explique que cela contribuera à traiter les deux tiers des petits présentant des risques de cancer afin, dit-il, de n’avoir pas à utiliser des médicaments très puissants, dommageables à leur santé.
Un autre praticien rappelle que contrairement au sang, les plaquettes, elles, ne se conservent pas longtemps (cinq à sept jours en moyenne), obligeant à faire appel, en permanence, à des donneurs.
source : radioalgerie.dz
Le pays qui fournit le plus l’Algérie en contrefaçon est…
Contrairement à ce que pensent beaucoup d’Algériens, la majorité des produits contrefaits importés ne viennent pas de la Chine. Selon des chiffres communiquaient par les Douanes algériennes, publiés par l’agence officielle APS aujourd’hui, plus de 376 000 articles contrefaits ont été saisis par les Douanes de janvier à octobre 2013. 48,56% de ces produits viennent d’Indonésie, et non de Chine.
Ce dernier occupe la seconde place avec 26,45%. Ainsi, près de la moitié des articles contrefaits saisis aux frontières sont d’origine indonésienne. Les Algériens ont toujours pensé que la contrefaçon était l’apanage du pays du soleil levant. Et les produits contrefaits ne sont pas importés seulement depuis les pays asiatiques. Une partie vient d’Europe. Ainsi, la Turquie vient en troisième position avec 17%. Ce qui n’est nullement une surprise puisque ce pays est connu pour cette pratique. Néanmoins, parmi les sept premiers pays au classement, il y a trois pays de l’Europe de l’Ouest, en l’occurrence l’Espagne, 4ème avec 2,95%, l’Allemagne, 5ème avec 2,23% et la France, 7ème avec 1,43%. Les Emirats arabes unies, un lieu très fréquentés par les importateurs algériens, viennent à la 6ème position avec 1,59%.
Les Douanes ont indiqué, dans leur rapport, que le chiffre du nombre d’articles contrefaits saisis, qui est de 376 000, est en baisse par rapport à celui de l’année passée qui était de 781 000 articles. Fadila Ghodbane, sous directrice chargée de la lutte contre la contrefaçon à la Direction générale des Douanes a tenu à préciser néanmoins que cette baisse n’est pas du au recul de l’importation de ces produits mais au «manque de coopération» des propriétaires des marques. Le plus gros des produits contrefaits saisis concerne les produits cosmétiques, avec 71,23%, suivis des vêtements et chaussures avec 21,75%.
www.algerie-focus.com
LA NUIT DES IDÉES 2021 à Alger "PROCHES"
Jeudi 28 janvier de 13h00 à 19h00
Cette année, pour sa cinquième édition, la Nuit des Idées revient dans un contexte particulier marqué par une présence plus forte du numérique et du virtuel. Le thème " Proches " invite à se rassembler autour de sentiments d’appartenance au monde et à repenser nos rapports à notre environnement. Manifestation d’envergure internationale marquée par la simultanéité, elle constitue l’occasion d’engager une réflexion collective et mondiale sur les contours de l’après COVID-19.
01 - Institut français d'Alger - Alger centre
• À partir de 13h00 et pendant 15 jours : exposition collage " Proches " (salle d’exposition)
Dès le 15 janvier 2021, un chantier artistique en ébullition / un laboratoire de création sera amorcé. Les contours de la création seront déjà esquissés par la talentueuse plasticienne Yasmine Bourahli. L'œuvre "proches" va permettre à tout un chacun de se reconnaître à travers un collage géant d'images, de scènes de vie ainsi que de textes. Un mélange à la fois ludique mais aussi intense pour tenter de brosser une rétrospective de l'année COVID qu'on espère clore !
• À partir de 13h00 : exposition MÉDIATH’ART : " La nuit porte...concept " (Médiathèque)
Depuis plus d’une année, la médiathèque de l’Institut français d’Alger a mis en place une parenthèse d’art plastique, une bulle d’expression libre au profit d’artistes professionnels ou amateurs souhaitant partager leurs créations avec les adhérents de la médiathèque. La médiathèque accueille l’artiste H'Art Bell photographe, plasticien spécialisé dans le collage de cuir sur papier. À travers des œuvres thématiques sous le titre " La nuit porte...concept " l’artiste tentera de construire un dialogue conceptuel avec les visiteurs.
• 13h30-15h00 : projection de courts-métrages, suivie d’un échange avec les réalisateurs (salle de spectacle) :
" Cellule d'écoute " de Lilia Nath Waghlis
Algérie, au temps du Coronavirus, Selma appelle un centre d'écoute pour femmes battues. le temps d'une discussion téléphonique , Selma s'autorise une petite évasion.
" Fin verticale " d’Amine Hattou
Un cinéaste enfermé seul dans un pays étranger pendant la pandémie tente d'imaginer la fin du monde.
" Cosmos " de Dorothée-Myriam Kellou
Pendant la guerre d'Algérie, plus de deux millions d'Algérie ont été regroupés dans des camps. J'ai documenté cette mémoire avec mon père ces dernières années et ai dû me libérer de cette sensation de fermement pendant le confinement. Cosmos est le résultat de ce processus
" Quand vient la vague ? " de Yanis Kheloufi
Un départ, une arrivée, une réponse. La pandémie de Covid-19 nous plonge dans l’attente, individus comme société.
"Since Forever and a Day" de Fethi Sahraoui
Dans un monde où des termes comme “enfermement “, “couvre-feu” et “confinement ” font désormais partie de notre vocabulaire quotidien, qu’en est-il de ceux qui vivent cet enfermement depuis toujours ?
Réservation : courtsmetrages@if-algerie.com
• 14h30 : Atelier PHILO Z’ENFANTS autour du livre : " C’est quoi vivre ensemble ? - Pour les 8-12 ans (Médiathèque, espace jeunesse)
Aimerais-tu vivre seul ?
Ton bonheur doit-il dépendre des autres ?
As-tu besoin d’être utile aux autres ?
Dois-tu toujours être d’accord avec tes camarades ?...
Il n’y a pas de réponses toutes faites ou uniques sur les grandes questions de la vie que tu te poses.
À travers l’atelier philo z’enfants " C’est quoi vivre ensemble ? " Zahia vous invite à dialoguer, réfléchir, et chercher en vous des réponses. Une séance suivie du jeu " Mémo du monde ", un jeu pour vivre ensemble tout en couleurs.
COMPLET
• 16h00-18h00 : Visioconférence en direct : quel rythme pour le monde de demain ? (salle de spectacle) Avec David Djaïz, essayiste.
Janvier 2021 ne ressemble déjà plus du tout à janvier 2020. Cette édition de la Nuit des Idées n’est pareille à aucune de celles qui l’ont précédée.
De mutation en mutation, le monde dans lequel nous vivons et évoluons aujourd’hui se transforme à une rythme effréné, quasi impossible à suivre. Alors comment apprendre à prendre son temps ? Quelle place pour la " vie ordinaire " ?
Comment ralentir, se poser et réfléchir ?
Réservation: visiondi@if-algerie.com
02 Institut français d’Alger – Annexe d’Hydra - Rue des frères Kadri.
• 14h00-16h00 : Conférence : Problématiques relationnelle et affective au temps du Covid -19. Éclairage psychologique.
Avec Ourida Belkacem, Professeur de Psychologie à l’Université d’Alger.
La pandémie du COVID-19 continue à bouleverser la planète. Elle nécessite la mise en place de mesures de protection contraignantes qui, au fil du temps, affectent le psychisme et font réagir les individus différemment, révélant des problématiques relationnelles et affectives d’ordres divers et contradictoires : réactions physiologiques et comportementales pathologiques chez certains, actions individuelles et sociales de solidarité et de créativité chez d’autres, une composition complexe et sans fin de la condition humaine.
Réservation: confndi@if-algerie.com
• 16h00-18h00 : Diffusion du podcast : la construction africaine, et maintenant ?
Le podcast de l’échange entre l’économiste sénégalais Felwine Sarr et l’anthropologue algérienne Fatma Ousseddik, sous la modération de l’écrivain Benaouda Lebdai, sera projeté.
et suivi d’un débat avec des Alumni.
Réservation: podcastndi@if-algerie.com
03 Alpha Tango (Chéraga)
16h00-18h00 : projection du film collaboratif "VITAL" et composition en direct de la bande-originale. Avec Safy Boutella, musicien et compositeur.
Alpha Tango vous propose de célébrer la culture, en participant à une expérience créative, en assistant à la naissance d’une œuvre collective unique initiée et réalisée par Thomas Castaing (réalisateur) avec une composition musicale originale de Safy Boutella et co-réalisée par VOUS.
Réservation: vital@if-algerie.com
04 École Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme (EPAU - El Harrach)
• 14h00-16h00 : Conférence : demain la ville : une cité à hauteur d’homme
Avec Lise Bourdeau-Lepage, géographe ; Rachid Sidi Boumedine, sociologue urbaniste ; Akli Amrouche, architecte.
Comment se présentera la ville de demain ?
Quelle sera sa taille ?
Son accessibilité ?
Quels rapports permettra-t-elle entre ses habitants ?
La ville existera-t-elle encore ou de nouveaux concepts d’occupation de l’espace s’imposeront-ils ?
Le temps est venu de repenser l'espace et comment l'habiter à l'aune des changements sociaux, économiques, environnementaux et architecturaux qui s'annoncent.
Débat entre spécialistes pour réfléchir sur nos rapports individuels et collectifs à l'espace : interdépendances, distances, échelles, supports de la vie sociale et mutations qu'ils connaissent.
05 au siège de l'Association SOS Bab El Oued
• À partir de 16h00 : Atelier d’écriture autour de la question " comment rester proche et solidaire malgré la crise sanitaire ? "
Avec les jeunes membres de l’association.
06 Centre diocésain des Glycines - 5 Chemin des Glycines, les Glycines. Alger
• 15h00-16h30 : conférence " Sociabilité et altérité : un rapport paradoxal "
Avec M. Hichem Daoud, doctorant en 2ème année sciences politiques (spécialité : études politiques comparées), licencié en philosophie à l'École Normale Supérieure.
L’homme est un être sociable c’est une évidence avérée mais qu’est-ce que la sociabilité du point de vue de la conjoncture actuelle marquée par le confinement et le repli sur soi ?
La sociabilité commence lorsqu’on peut accepter l’existence de l’autre en tant que différent de soi-même, mais le lieu de la différence est la société donc la société doit garantir la diversité en même temps construire un ensemble homogène, comment donc ? Cette communication a pour objectif de questionner le concept de société à l’état actuel et de porter une réponse au défi de l’altérité.
• 17h00-17h45 : conférence " Le " Be Digital ", un challenge mis en lumière à l'ère du Covid "
Par M. Lucien Descoffres, formateur permanent et intervenant au DEMJ - Maison du Développement -fondation pour 'l'insertion professionnelle des jeunes - ex CIARA.
La vague du digital a investi le texte, l'image fixe ou animée, la communication, les processus, les outils utilisés dans nos métiers. Elle transforme les identités et les relations.
Le COVID a accéléré la pénétration du digital dans le travail, l'enseignement, et a modifié la sensation de proximité.
La génération des Digital Natives est maintenant en âge d'être à l’université. Quels challenges pour la transmission des savoirs, l'organisation des universités, l'employabilité des jeunes ?
• 17h45-19h00 : Témoignages de professeurs et formateurs qui pratiquent l'enseignement en ligne suivi d'un débat
Avec Mme. Nabila Chérif - architecte et Docteure en histoire de l'art, directrice du laboratoire Ville, Architecture et Patrimoine (LVAP), Mme Meriem Chabou, architecte et Docteure en urbanisme - Professeure à l'EPAU et Mme Rym Miloudi, business Developpement Manager de la plateforme Beeform - formations en ligne. Elles partageront autour d'une table ronde leur expérience du e-learning, du télétravail et de la formation en ligne, nouvelle forme novatrice d'enseignement avec un nouvel outil adapté à la situation sanitaire du moment.
07 CCU Sciences humaines - 04, rue Aissaoui, à côté de la Mosquée Rahma
Alger centre
• 16h30-18h30 : Vernissage du projet photographique "So far so close. Là où la ligne est fine, entre proximité et promiscuité" de Hamid Rahiche.
Alger... Marseille, territoire parallèle. La Méditerranée reste à inventer "Quartier Nord et climat de France", deux cités emblématiques qui se font presque face à se toucher.
08 Page Facebook de l’École Supérieure Algérienne des Affaires (ESAA - Pins Maritimes)
Conférence en ligne : " la diplomatie culturelle au service du rapprochement des peuples " Avec Frédéric Martel, ancien diplomate, producteur de l’émission " Soft Power " sur France Culture.
La culture contemporaine est marquée par l’hybridation des formes artistiques, le métissage des pratiques, l’interdisciplinarité des projets. La diplomatie culturelle, pensée comme un levier de la politique culturelle extérieure, œuvre au rapprochement des peuples à travers l’importance accordée au multilinguisme et à la diversité des supports et des moyens d’expression (cinéma, livres, spectacles, etc.).
09 Page Facebook de l’Arbre à dires et des éditions [Barzakh]
Table ronde en ligne : "Proches" avec Bouchra Fridi, psychologue, coordinatrice de projets; Mohamed Larbi Merhoum, architecte; Hajar Bali, écrivaine et Professeure de mathématiques - Modération : Selma Hellal, éditrice.
L'idée est de réunir des personnes qui, dans leur pratique professionnelle ou militante, sont amenées à penser et à expérimenter la nécessité d'être proche de l'autre /dans la proximité avec l'autre et, ce faisant - dans cette tension perfectionniste -, à éprouver l'ébauche du collectif. Cet effort-là sera interrogé au regard de l'actualité abritant un paradoxe radical : comment être proches quand l'impératif sanitaire exige une distanciation sociale qui réduit, sinon anéantit, le lien social ?
10 - Journal de la Nuit des idées à l'Institut français d'Alger
• Jeudi 30 septembre 2021
Des phrases à esthétique protéiforme…
La Nuit des idées instituée dans les turbulences d’un monde qui bouge s’est emparée de la lumière des interactions et des débats d’idées pour devenir un vrai espace d’échange de tous bords, la société civile dans toute sa diversité, les intellectuels avec toute leur illumination, les artistes dans toute leur inspiration y ont apporté un brin d’humanité empli de savoir…
Cette année la Nuit des idées prend aussi la forme d’un journal particulier qui sera diffusé le jeudi 30 septembre 2021, un journal, à l’esthétique protéiforme qui prendra place sur les murs, le sol, dans les espaces les plus exceptionnels de l’Institut français d’Alger et dont la lecture sera faite par la phraseuse Luisa.
11 - Concours d’écriture
Au cœur de l’hiver, la Nuit des Idées, quoi que chamboulée cette année par une programmation extraordinaire et en journée, a toujours été l’occasion de tous les exercices de réflexion, pour penser l’année qui commence. Cette année ne dérogera pas à la règle. Fort de la formidable expérience 2020, l’Institut français d’Alger lance à cette occasion la deuxième édition de son concours d’écriture. La NDI est porteuse du thème du concours de cette année. " Proches ", quoi de plus inspirant pour ces nouvelles perspectives qui s’offrent à nous ?
Les modalités de ce concours seront publiées bientôt sur le site internet de l’Institut français d’Alger.
Les jeunes écrivain.e.s sont invité.e.s à le consulter pour envoyer leur écrit.
Restez branché.e.s !
En dépit d’une situation épidémiologique plus ou moins stable ces dernières semaines, nombre de spécialistes réitèrent sans cesse leur appel à la vigilance, au respect des gestes barrières et incitent à la vaccination, car le pays, comme l’attestent certains indices, n’est pas à l’abri d’une quatrième vague.
“La situation épidémiologique actuelle est stable avec une petite tendance vers une recrudescence ces derniers jours. En effet, après avoir vécu une stabilité dans le nombre de cas enregistrés avec la PCR et dans les cas de décès avec les cas d’accès aux soins intensifs, le virus est pour nous une évaluation. Malgré la décrue, la Covid reste toujours dangereuse.
On enregistre toujours 70 à 80 cas par jour, et actuellement, le nombre dépasse les 100 cas, ce qui prouve que le virus est toujours présent”, explique à Liberté le Dr Melhag, chercheur en virologie.
Selon lui, il est toujours dangereux parce que chaque jour, nous enregistrons pas moins de trois à quatre décès. “Un autre indicateur qui est l’accès aux soins intensifs : chaque jour, dix à une vingtaine de cas. Deuxième critère de dangerosité : le variant Delta est toujours présent en Algérie. Malgré les chiffres qui confirment la décrue, le virus est toujours là.
Un autre critère d’évaluation, c’est la vaccination, la décroissance de la courbe de vaccination, soit une réticence des citoyens”, détaille-t-il. S’agissant des facteurs sur lesquels les scientifiques s’appuient pour prédire une éventuelle quatrième vague incertaine pour certains, le scientifique explique que “pour cela, on se base sur des indicateurs internationaux dont la recrudescence du virus dans les pays d’Europe de l’Est et d’Europe occidentale, en Angleterre, en Russie, ainsi qu’en Chine, où les autorités appellent la population à stocker les denrées alimentaires et à fermer certaines villes. Dans les pays arabes également, on assiste à un rebond de la pandémie”.
“En Algérie, il y a plusieurs facteurs, dont l’état de relâchement général, qu’on enregistre ces derniers jours, et qui coïncide avec l’organisation de la campagne électorale, car on peut contrôler l’application du protocole sanitaire dans les salles de meetings, mais pas à l’extérieur (dans les cafés, dans les restaurants…). Le port du masque est aujourd’hui abandonné. Le deuxième facteur de risque est le faible taux de vaccination qui tourne autour de 24% d’Algériens vaccinés avec les deux doses, alors que pour atteindre l’immunité collective, il faut vacciner au moins 70% de la population”, souligne le Dr Melhag. Autre facteur de risque : le virus Delta lui-même qui a une vitesse de propagation très rapide (facteur de 1 pour 8) qui se diffuse de façon exponentielle, voire constituant un facteur aggravant.
“Avec les facteurs précités réunis, on peut prévoir une quatrième vague très violente”, prédit-il. Sur un autre volet, le chercheur en virologie affirme, en substance, qu’en partant d’une évaluation du terrain, le citoyen, bien qu’il ait une culture sanitaire, n’est pas prêt à affronter une quatrième vague. “Cependant, les autorités publiques et sanitaires ont acquis une expérience avec les trois vagues précédentes qui leur permettra de gérer une éventuelle quatrième vague”, dit-il.
Tout en plaidant pour une application stricte des mesures de prévention, dont le port du masque, le lavage et la désinfection des mains, ainsi que la distanciation physique, le Dr Melhag, connu pour être un volontaire de la campagne de sensibilisation pour la vaccination, a, par ailleurs, demandé aux praticiens et aux professionnels de la santé de ne pas baisser les bras et de ne pas déposer les armes.
" Pour convaincre les citoyens, il faut d’abord majorer les risques du Covid et dire les bienfaits de la vaccination en expliquant la balance bénéfices et risques de la vaccination. Ces derniers sont minimes, voire inexistants, parce qu’en Algérie, l’on n’a enregistré aucun accident vaccinal grave. Cependant, la vaccination peut nous épargner une saturation des structures hospitalières, et du coup, des cas graves nécessitant une admission au service de réanimation, et donc, davantage de décès”, soutient, enfin, le virologue.
source : journal liberté
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17 Avril 2021 à 08:55:28