
ALGER - "Rawdhat El Ochaq", un concert de chants mystiques andalous, animé par Lila Borsali dans le registre du "Madih Dini", a été présenté samedi sur la chaîne YouTube du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), à l’occasion du "Premier Muharram" de la nouvelle année de l'Hégire.
Après la décision de suspendre à nouveau l’activité culturelle réelle suite à la recrudescence des cas de contamination au Covid-19, le concert "Rawdhat El Ochaq", déjà diffusé sur la toile à l’occasion du mois de Ramadhan 2021, a été reprogrammé durant trois jours de suite par le TNA afin de permettre au public d’internautes de prendre part à une belle randonnée spirituelle et maintenir l’attachement à la tradition socioculturelle par ces temps de pandémie.
Deuxième expérience du genre après "Rentrée en nouba", concert virtuel animé par Lila Borsali en Septembre 2020, "Rawdhat El Ochaq", produit en collaboration avec le Tna, est un récital d’une durée de près de 70 mn, qui mêle la musique andalouse au conte.
Quatre thématiques savamment préparées dans le genre Ghernati (Ecole de Tlemcen) dédiées à l’amour et la "place centrale qu’il occupe dans les enseignements de l’Islam", composent le récital, dans lequel chaque partie est introduite par un istikhbar et la narration d’une courte histoire de portée spirituelle et philosophique, riche en enseignements. Dirigé d’une main de maître par la violoniste Leila El Kébir, l’orchestre composé par, Ghouti Hadjila (derbouka), Karam Ghomari (tar), Merouane Mekki (contre-basse), Djhed Labri (qanun), Farid Mokaddem (Ney), Fethi Benabdessadok (Luth) et Rafiq Benhamed (Violon), a brillamment soutenu la cantatrice qui a rendu, avec une voix présente et étoffée, une vingtaine de madihs, empreints par la richesse de la musique savante du genre andalous.
D’abord "La fraternité", expliquée, sur un prélude au qanun dans le mode Raml El Maya, par la métaphore du sitar aux sons célestes, qui définit la notion du bonheur comme la "synthèse de tout ce qui est déjà donné par Le Divin", a été rendue par la cantatrice avec une voix suave, à travers les pièces, "Fa qad zalet el houdjoub", "Safat ennadhra", "Lamma bada minka el qaboul", "Elotfia" et "Atani Zamani", déclinées dans des mouvements irréguliers et ascendants.
"L’humilité", deuxième thématique du récital de Lila Borsali, a été introduite par les sonorités mélancolique du violon et l’histoire de Djaïda, une jeune femme symbole de sagesse, modèle de bonté et de piété, bien récompensée par le ciel,
car satisfaite de sa condition et tout le temps dévouée à faire du bien, malgré les interférences malveillantes de l’esprit maléfique qui la suivait et détruisait tout ce qu’elle entreprenait.Sur des cadences cédant progressivement au relâchement, la cantatrice a ensuite donné à l’humilité une forme plus esthétique, rendant dans le mode Sika les madihs,
"El hamdou li Allah kheirou el kalam", "Ana houwa el abd edhaïf", "Ya Rabbi ya âadim el djah" et "Idha dhaqa sadri", dont les refrains étaient repris en chœurs par l’ensemble des instrumentistes.Lila Borsali met ensuite en valeur, dans un ton pédagogique apaisé, les vertus de la sincérité, à travers l’histoire d’un roi aimé de tous pour sa sincérité dans ses rapports à son serviteur et à son peuple.Faisant monter en crescendo le ton du récital, à travers, entre autres pièces, "Aaraftou el hawa", "Ma lana mawla siwa Allah", "Qoul lil’Allahi lamani" et "Qoumou qoumou", la cantatrice a parfaitement illustré son conte, déployant son savoir faire avec une voix cristalline, à la tessiture large, dans un élan spirituel empreint de louanges à Dieu et à son Prophète Mohamed.
Le rapport au Tout Puissant avec l’intention sincère de lui vouer son être et son existence, est le contenu de "La conscience du Divin", dernière thématique du récital, que Lila Borsali a embellie avec les madihs exécutés dans le mode Sehli décliné en zidane, "Nebda bi ismika", "La ilaha illa Allah" (valse), "Oudhkour Allah" et "Qoudoum El Habib".Dans de beaux accoutrements traditionnels, Lila Borsali et son orchestre ont restitué la densité des textes millénaires au lyrisme poétique apaisant, écrits par de grands poètes et soumis à la richesse des différentes déclinaisons rythmiques et mélodiques de la musique andalouse.
Lila Borsali a jusque là sorti cinq albums "Fraq Lahbab" (2010), "Nouba Rasd Eddil" (2012), "Nouba Ghrib" (2013), "Nouba Hosn Es-Selim" (2015) et "Pour l’espoir" (2018) dont la chanson éponyme a été adaptée dans un court métrage-clip, réalisé par Belkacem Hadjadj sur un scénario de Tahar Boukella. APS

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Nour El Houda Haddaoui, la jeune fille cancéreuse qui a ému les internautes algériens
Source : algerie-focus.com
Les internautes algériens se mobilisent pour Nour El Houda Haddaoui. Cette jeune athlète de la sélection nationale d’escrime, qui se bat contre un cancer, n’a pas obtenu le soutien des autorités algériennes et est donc condamnée à lutter seule contre cette grave maladie.
C’est en février dernier, au retour du championnat méditerranéen d’escrime, que Nour El Houda Haddaoui, 17 ans, découvre qu’elle est atteinte d’un cancer des ganglions. Elle subit plusieurs séances de chimiothérapie et une intervention chirurgicale. Mais cette dernière échoue, et la jeune femme décide alors de se rendre en France pour se faire soigner. Pour espérer vaincre le cancer qui la ronge, Nour El Houda Haddaoui doit subir une nouvelle opération chirurgicale.
Mais les frais nécessaires à la poursuite du traitement en France sont considérables et dépassent les moyens de sa famille. La jeune fleurettiste a donc appelé les autorités politiques et sportives à l’aider à assumer le coût du voyage, de la vie en France et du traitement. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, la jeune femme écrit : « j’ai représenté le drapeau national quand j’étais en bonne santé, et maintenant que je suis malade, je mérite au moins un simple geste ».
Pour l’heure, ni le gouvernement algérien ni la Fédération algérienne d’escrime (FAE) n’ont répondu à son SOS. Pourtant, en avril dernier, le président de la FAE, Raouf Bernaoui, avait assuré la jeune athlète de son soutien. « Au nom de la FAE, j’exprime mon soutien total à la championne Nour El Houda Haddaoui, sociétaire de l’ASCH Oran, qui est actuellement malade », avait-il déclaré à l’occasion des championnats d’Algérie d’escrime.
Cette hypocrisie a ému les internautes algériens, choqués que la détresse de la jeune femme malade ne soit pas entendue. Sur Facebook, beaucoup ont affiché leur soutien à Nour El Houda Haddaoui. C’est le cas notamment des Envoyés spéciaux algériens (ESA), qui ont relayé l’appel de la jeune athlète sur leur page Facebook.
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L’émotion et la colère se sont aussi exprimées sur les sites internet de plusieurs médias qui ont raconté l’histoire de Nour El Houda Haddaoui. Sur le site Algérie Patriotique par exemple, de nombreux internautes ont tenu à poster un commentaire pour dire leur révolte face au mépris des autorités. Sous le pseudonyme « Antisioniste », un internaute écrit : « Une jeune fille algérienne sportive dans la fleur de l’âge, une vie humaine, est menacée par une saleté de maladie qui peut être guérie. Un État sourd aveugle et muet, « sauf quand ca l’arrange », disposant de moyens gigantesques sur le plan financier, se permettant d’aller se faire soigner en dehors de ce pays au frais de l’argent du peuple. Un peuple pensant et parlant de la coupe du monde, de la coupe d’Afrique, du logement et des prix des légumes dans les marchés, ainsi que de la 3G. En passant chaque jour devant les laissés pour compte, femmes, hommes, enfants, et familles même, qui n’ont que le RIEN pour seul perspective d’avenir.
Des partis politiques et des associations qui frôlent les 100000 à ce qu’on m’a dit, qui se rencontrent dans des endroits luxueux et officiels, soit disant pour discuter de l’avenir de tout un peuple et de ce pays, laissez-moi rire ! Des intellos de pacotille sur les réseaux sociaux, les sites d’info, et les forums nous saoulent de leurs théories à la noix, et leur verbiage à la con, ainsi que leurs analyses à deux sous, sans parler de leur critiques aussi puéril que vaine. Voilà la réalité, notre REALITE ! Celle qu’on tente de cacher par des mixtures de conneries aussi inutiles qu’inefficaces face à des problèmes concret qu’on pouvait/pourrait/peut résoudre par de simple actes de solidarité humaine qui transcendent nos différentes tendances qu’elles soient politiques, culturelles ou religieuses. Des citoyens/citoyennes dans le cas de Nour el Houda sont nombreux/nombreuses, est-ce par nos commentaires, nos critiques acerbes, et l’étalage de nos pseudo connaissances sur tout et rien qu’on va pouvoir les aider à s’en sortir ? J’en doute… »
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La compagnie aérienne Air Algérie a laissé ses clients attendre pendant presque 7 heures à l’aéroport Pierre Elliott Trudeau à Montréal. Ils devaient s’envoler à destination d’Alger sur le vol AH-2701 du 11 juillet 2019 prévu à 18 h 40, Les passagers, abandonnés à leur sort, ont ensuite été invités à récupérer leurs bagages pour quitter l’aéroport et revenir le lendemain.
Les passagers venus de Sherbrooke, d’Ottawa, de Toronto et même des États-Unis ne pouvant retourner chez eux ont protesté contre les agissements du transporteur aérien algérien Air Algérie. Ils ont exigé une prise en charge comme le stipule le règlement national et international du transport aérien, notamment pour les bébés, les enfants en bas âge et les personnes âgées qui les accompagnent.
Face aux protestataires, un représentant de l’autorité aéroportuaire est intervenu pour calmer les esprits et jouer l’intermédiaire avec la compagnie algérienne. Ce représentant a affirmé aux voyageurs que le représentant d’Air Algérie va assurer une prise en charge des passagers, à savoir l’hébergement dans un hôtel pour la circonstance et la reprise du voyage.
Malheureusement pour les voyageurs, cette promesse n’a pas été tenue, comme ils l’ont confirmé dans une vidéo publiée sur Facebook. Le lendemain, à 11 heures les voyageurs étaient encore à l’aéroport à attendre.
Il faut dire que la compagnie algérienne, qui vient d’être classée parmi les dernières au monde pour sa qualité de services, continue à se distinguer par le mépris qu’elle réserve à ses clients.
observalgerie.com
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Un nouveau site comparateur spécialisé en smartphones et tablettes vient de faire son apparition sur la toile algérienne.
Ce nouveau guide des achats s’appelle www.prixalgerie.com, c’est une plateforme qui s’adresse au consommateur et vise à lui faciliter l’achat de produits technologiques. En effet, l’Algérien lambda commence peu à peu à apprivoiser le monde numérique et l’achat d’un smartphpne par exemple, n’est pas une tâche aisée surtout quand on sait les prix parfois élevés de ce genre de produits. Ce site qui fournit des fiches produits détaillées comprenant notamment les prix, la disponibilité et toutes les caractéristiques des produits permettra ainsi de comparer et donc de mieux acheter.
« Prixalgérie.com » permettra également de visualiser des tests techniques en vidéo ou encore de noter et donner son avis sur différents produits ce qui permettra de meilleures expériences utilisateurs.
sourc : nticweb.com
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Confiture d'abricots aux amandes
- 1 kg d'abricots dénoyautés
- 700 g de sucre
- Le jus de 2 citrons
Préparation
Étape 1
Recouper chaque oreillon d'abricot en deux. Casser 12 noyaux, puis en extraire les amandes. Ebouillanter celles-ci, puis les monder. Réserver.
Étape 2
Dans une terrine, mélanger les abricots, le sucre et le jus de citron. Placer au réfrigérateur 8 à 10 heures.
Étape 3
Verser la préparation dans une bassine à confitures et cuire à faible ébullition pendant 45 minutes jusqu'à ce que les abricots soient translucides.
Étape 4
Retirer les abricots avec une écumoire. Laisser épaissir le sirop sur feu doux 12 minutes.
Étape 5
Plonger les abricots dans le sirop. Ajouter les amandes des noyaux, puis redonner le bouillon.
Étape 6
Mettre en pots stérilisés.
merci au site 750g.com pour toutes ses recettes et astuces.
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Merci, votre commentaire a été ajouté avec succés.