Ingrédients :
2 cuillères à soupe d'huile
2 cuillères à café de coriandre moulu
220 g de pomme de terre hachées
1 l de bouillon de légumes
1 bouquet de coriandre fraîche
Poivre
Préparation
Faire revenir l'oignon dans l'huile dans une sauteuse à couvert jusqu'à ce qu'il devienne à peine doré (soit approximativement 10 min).
Ajouter l'ail et la coriandre moulus. Y ajouter les carottes et la pomme de terre, puis mélanger le tout. Y verser le bouillon, l'écorce le sel et poivre (selon goût) et laisser mijoter 25 min.
Mixer la soupe en ajoutant la coriandre fraîche.
Il est des situations où l’homme reste sans voix devant certains comportements humains. L’histoire qui va suivre en est une. Elle est le récit de l’insoutenable calvaire que subit en ce moment même à Béjaïa une personne séquestrée depuis 31 ans par sa propre famille.
Pieds et mains ligotés par des chaînes, il se trouve dans une cave sombre spécialement conçue pour le priver de toute liberté, de tous mouvements par des geôliers qui ne sont autres que des membres de sa fratrie. Prenant son courage à deux mains, un cousin de la victime a décidé de rompre le silence en alertant la presse dans l’espoir que le détenu puisse recouvrer une vie humaine.
Les faits qu’il relate dépassent l’imagination. L’homme qui nous parle, Z. A., approche la cinquantaine. Sa gestuelle, les termes qu’il utilise et les moments d’absence durant lesquels il tente de se remémorer certains détails reflètent un traumatisme généré par cette situation terrifiante. Lui-même se dit avoir été victime d’un climat psychologique incroyable induit par le comportement d’un grand-père très spécial. Tout est parti de la folie de cet homme. «Mon grand-père était dominant, autoritaire. A la maison, personne ne pouvait le contredire, y compris mon père et celui de mon cousin (la victime). Il fallait impérativement obéir à tous ses ordres sans quoi, sa colère impitoyable s’abattait sur nous. A cette époque, mon cousin venait juste d’avoir 20 ans. C’était en 1985. Il avait alors été appelé au service national, mais il avait été très vite libéré pour un petit problème psychiatrique sans gravité».
C’est aussi l’époque à laquelle ce cousin découvre le tabac à chiquer. Il en est accro mais n’a pas les moyens d’en acheter et en quémande quotidiennement aux passants. Un jour, il tente carrément de dérober une boîte à chique d’une épicerie de sa ville, mais le propriétaire s’en aperçoit et réagit en le réprimandant. Le jeune s’emporte et brise la vitrine du magasin à coups de pierres. «Mes parents m’ont raconté que l’épicier s’est alors rendu chez mon grand-père pour se plaindre du fait». Le grand-père entre dans une grande colère. Il monte un plan machiavélique. C’est le début du calvaire de Z. A. Celui-ci se trouve dans une partie du jardin lorsqu’il voit venir vers lui son grand-père. Il est dans une fureur indescriptible. A l’aide d’une corde, il ligote son petit-fils à un arbre et le laisse ainsi, privé de nourriture durant plusieurs jours. Mais le temps qui passe n’apaise pas sa colère. Il prend la décision de l’emprisonner dans l’écurie familiale, située à une dizaine de kilomètres de la maison. La victime est enchaînée, abandonnée à son propre sort. Nul n’a le droit de lui rendre visite. La décision vaut également pour les parents et la grand-mère. «Ces années au service du grand-père diabolique sont difficiles à résumer, à raconter. Pour lui, seul compte son monde mental. Les autres sont des instruments. Il nous a enfermés dans ce climat psychologique pendant de longues années jusqu’à sa mort. Sa démence en a contaminé plus d’un, elle a fait des ravages».
Le grand-père finit par décéder, mais la victime n’en est pas pour autant libérée. Sa sœur, plus âgée d’une dizaine d’années, prend le relais. «Elle est d’une extrême méchanceté, elle est restée célibataire. Cette femme est dénuée de tous sentiments. Elle est là à surveiller tout le monde et personne n’ose franchir le seuil de sa demeure. A présent, il faut en finir et tout faire pour libérer mon cousin», fond en larmes notre interlocuteur. «Actuellement, il est malade, un membre de la famille a réussi à l’entrevoir après avoir escaladé le mur de la forteresse. C’était il y a cinq mois, il était souffrant, il avait été pris d’une crise épileptique, tout le monde dans son entourage pensait qu’il allait mourir. Même sa sœur, la geôlière était prise de panique. Pour la première fois, elle a accepté de le détacher. L’opération était difficile. Puis, elle lui a rasé la tête complètement et n’importe comment puis elle l’a nettoyé avant d’appeler les secours. En 30 ans, c’est la seule fois où il sortait de sa cave. Son frère cadet ne l’a pas quitté jusqu’à son retour en prison. Les pompiers qui étaient venus ignoraient complètement ce qui se passait», ajoute le cousin témoin. Le drame est que tout le voisinage sait par contre de quoi il en retourne. Ici, tous savent et se taisent. Silence compromettant, complice, incompréhensible…
Atterré par cette situation, le cousin de la victime décide un beau jour de dévoiler l’affaire aux autorités. «Il y a huit ans j’ai été au commissariat du 2e arrondissement déposer une plainte et signaler ce drame, l’officier m’a alors orienté vers un autre policier qui a pris note et mon affiliation sur une simple feuille pour ensuite ne rien faire. Tout le monde a cru qu’il s’agissait d’une pure farce».
Alertée à son tour, la Ligue des droits de l’Homme, bureau de Béjaïa, a réagi à travers son vice-président. Saïd Salhi estime que cette affaire est «un cas d’une extrême gravité» et interpelle les instances judiciaires, toutes les âmes sensibles à agir rapidement pour libérer l’homme en question, «il s’agit d’une affaire de dignité humaine. Si ce monsieur est malade, sa place n’est pas dans un cachot mais plutôt dans un hôpital, je suis vraiment ému par ce drame humanitaire».
A l’heure actuelle, la victime est toujours enchaînée dans cette cave sombre. Mais, aujourd’hui tout le monde sait. Le soulagement est peut-être proche pour Z. A
kabylie-news.com

La ferme pédagogique d’Alger a le plaisir d'informer ses clients que c'est enfin possible d’accueillir vos enfants pour passer une journée à la ferme avec un programme riche et varié et découverte de la vie de la ferme, un lieu magique ou les enfants deviennent de petits fermiers le temps d’une journée :
- Découverte des animaux.
- Nourrissage des animaux.
- Changement des litières.
- Atelier jardinage et récolte.
- Traite de la vache et de la chèvre.
- Un atelier différent chaque jour : fromage, confiture, pain, pizza, chips.
- Un atelier cuisine et déjeuner avec les plats cuisinés.
- Balade sur cheval et poney.
- Atelier artistique et récupération.
Horaires : 9h30 - 16h00
Prix : 2500 Da inclus deux goûters et un déjeuner
Contact : 0555 219 703 / 0697 656 385
Amar Ghoul confirme des réductions sur les billets d’avion de juin à septembre :
L’été sera économique pour les voyageurs algériens. Les réductions des billets d’avion seront bien appliquées, a confirmé Amar Ghoul le ministre des Transports. Elles concerneront aussi bien les algériens que les immigrés qui souhaitent se rendre en Algérie.
La baisse des prix des billets d’avion sera effective dès la semaine prochaine. Amar Ghoul a confirmé que cette mesure serait bien appliquée durant l’été. ”Nous avons décidé d’appliquer une réduction qui varie entre 30 et 50 %” sur les billets d’avion et de bateaux. Chaque catégorie pourra bénéficier d’un tarif adapté, d’ailleurs le ministre des transports annonce d’ores et déjà “des prix promotionnels pour les familles”.
“Ces tarifs promotionnels seront effectifs du 22 juin au 22 septembre”, a ajouté le ministre. Une période où les prix des billets d’avion ont tendance à s’envoler. La mesure sera profitable non seulement aux Algériens du pays, comme aux immigrés, qui reviennent en masse en Algérie durant l’été. C’est justement cette communauté qui à travers des actions exigeait que les prix soient revus à la baisse afin de pouvoir se rendre en Algérie.
Source : algerie-focus.com
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