Le coronavirus est sur toutes les bouches depuis plus deux mois, une véritable psychose commence à s’installer en Algérie.
Avec Dr AKHAMOUK ELIAS Infectiologue de l’hôpital de Tamanrasset nous allons faire un point sur la situation, mieux connaitre ce virus afin de s’en prémunir, découvrir quelles sont les personnes à risque ? et découvrir si cette psychose est justifiée ?
Docteur M est émission de la chaine radio M en partenariat avec zeinelle.com.
Emission présentée par Esma Djigouadi la fondatrice du web magazine zeinelle.
Mme K. Zohra, une veuve de chahid, est sans domicile fixe depuis plusieurs mois. Après avoir frappé à toutes les portes sans trouver un écho à sa détresse, elle adresse un courrier au ministère des Moudjahidine, dans lequel elle raconte son histoire, son problème et l’indifférence de l’administration locale. Dans sa lettre, elle écrit : “Veuve de chahid, ne disposant pas d’habitation ni de terrain à bâtir, je vagabonde d’un endroit à l’autre. Je passe mes nuits chez des proches, des voisins et même chez des inconnus.” Ses multiples demandes pour un logement social, introduites depuis 2005 à la daïra d’Azazga, sont restées sans suite.
À l’ombre de la crise sanitaire liée au Covid-19, les couples se tournent vers le mariage religieux dit Orfi pour effectuer leurs unions. On vous dévoile les différentes raisons qui se cachent derrière ce phénomène dans cette édition du mercredi 19 janvier 2022.
En Algérie, comme dans la majorité des pays musulmans, le mariage se fait en deux étapes, on a le mariage religieux et le mariage civil devant les services administratifs pour concrétiser et officialiser l’union. Cependant, au cours de ces dernières années, marquées par cette crise de la Covid-19, on a pu observer une explosion du mariage religieux en Algérie.
Au fait, avec les restrictions liées à la situation sanitaire. Celles notamment en rapport avec le gel de l’enregistrement des contrats de mariage ont créé une certaine frustration. En particulier, auprès des couples qui avaient déjà fixé la date de leurs mariages. Ce qui les a poussés à se tourner vers le mariage à la Fâtiha.
De ce fait, des juristes ont affirmé qu’un nombre croissant de cas de mariages attendent l’inscription légale de leurs unions. De même, les services des affaires familiales ont enregistré une incroyable augmentation de ces cas. Il est question d’une hausse qui s’élève à 15%. Effectivement, les tribunaux ont déclaré n’avoir compté que 4.000 mariages du même genre, annuellement, avant 2020. Rapporte Echorouk.
Cela dit, la crise sanitaire ne demeure pas l’ultime raison pour se diriger vers un tel processus. Il s’avère que suite aux révisions apportées au Code de la famille en 2005, le mariage par le biais d’une Fâtiha a connu une expansion. Sachant que cette loi interdisait à l’homme de se marier pour une deuxième fois sans l’accord de sa première femme.
Près de 40.000 affaires de mariage devant les tribunaux à attendre une reconnaissance légale
Le mariage Orfi, ou par Fâtiha se répand à large échelle sur le sol algérien. Néanmoins, l’épidémie du Coronavirus s’avère un élément crucial, parmi tant d’autres, à dicter le recours à cette procédure. Cela a évoqué un tournant dans l’histoire du mariage en Algérie. Comme déjà cité plus haut.
Par mesure de précaution contre la propagation du virus, les autorités algériennes ont gelé l’enregistrement des actes de mariages. C’est dans le but d’empêcher tout rassemblement. Et éviter, par conséquent, les contagions qui peuvent en résulter. Comme ça a été le cas pour de nombreux autres événements.
Toutefois, de multiples raisons se tiennent derrière ce type de mariage. Seulement pour cette année, on a pu constater une explosion. Il s’agit d’une moyenne 40.000 affaires durant ces dernières années. D’autant plus que les cas d’enfants nés de mariages non inscrits auprès de l’état civil peuvent atteindre les 45.000 en Algérie.
Les larmes de Hayet, l’orpheline âgée de 24 ans qui n’a pas trouvé un toit pour s’abriter contre les fléaux de la rue et le mépris d’une société hostile aux gens faibles et personnes fragiles, n’ont pas été vaines. Un bienfaiteur algérien s’est manifesté pour offrir un bel appartement F4 à cette jeune algérienne qui peut, désormais, entamer une vie meilleure loin des préjugés des autres et de leur incommensurable indifférence.
La semaine passée, l’Algérie avait découvert le destin tragique de cette jeune orpheline qui avait interpellé haut et fort, le lundi 19 octobre dernier, la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, en marge du forum du quotidien Liberté. La jeune Hayet a raconté son triste vécu et ses misères devant une ministre qui n’a pas retenu ses larmes face à une vie partie en lambeaux. “Je n’ai pas où dormir. Je n’ai pas de familles. Je n’ai pas de parents et j’ai peur de me retrouver à la rue entre les mains des gens malintentionnés”, avait clamé Hayet en lançant un cri du coeur “Aidez-moi madame la ministre, vous êtes normalement comme notre mère. Nous n’avons pas une autre mère”. Ce cri de coeur a trouvé, fort heureusement, une oreille attentive en la personne de ce bienfaiteur généreux. Ce dernier a transmis un message clair et précis à a jeune Hayet : “le sang de nos martyrs n’a pas été versé pour rien”…
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