Le film Algérien « Soula » de Salah Issaad, en compétition officielle à Malmo Arab Film Festival en Suède, a remporté dimanche deux prix : le prix d'interprétation féminine pour Souheyla Bahri et celui du meilleur film. Pour rappel, le film « Soula », qui a fait la première algérienne lors de l'événement "No Means No !", a été programmé en Première mondiale au Red Sea Film Festival en décembre 2021. Il a aussi remporté le prix du meilleur film au festival de Beirut International Women Film Festival, en mars 2022. Le film a également été programmé au Festival del Cinema Africano, d'Asia et America Latina, pour ce mois de mai 2022.
En Algerie, la situation sanitaire autour de l'épidémie de coronavirus est critique mais pas encore alarmante, des mesures de prévention et de confinement avec une isolation sociale restent la seul stratégie efficace pour éviter une catastrophe a l'italienne.
Après l’isolement et la peur d'attraper le virus, c'est le sentiment de solitude qui prédomine, notamment chez les habitants de Blida, le niveau d’anxiété et de déprime de la population générale va probablement augmenter et les populations vulnérables, qui souffrent déjà de troubles psychiques ou plus vulnérables psychologiquement vont être plus touchées.
Voici quelques réponses et conseils pour lutter contre l'angoisse du confinement:
▪1\ Est-ce normal d'être inquiet à l'idée de rester confiné chez soi pour plusieurs semaines ?
• Oui, c'est normal de ressentir de l'anxiété par rapport aux mesures de confinement. Il faut que les gens restent au maximum en contact avec leurs proches par Skype, Whatsapp, Messenger, téléphone... pour surmonter cette solitude, et ne pas hésiter à partager ses ressentis, ses peurs, son mal-être et ses joies avec eux.
▪2\ Que conseillez-vous aux personnes qui supportent mal le confinement et la solitude ?
▪ Il n'y a pas de remède miracle. Mais il faut prendre le temps de faire des choses que l'on aime et que l'on n'a pas le temps de faire d'habitude ( lire un livre, regarder des series, faire du sport, écrire, ranger son armoire, faire un ménage plus en profondeur, prendre soin de son conjoint, jouer avec ses enfants, réparer un objet faire du télétravail... ) Il y a aussi plein d'exercices de relaxation en ligne qui peuvent vous détendre si vous êtes anxieux.
• Éviter de lire et de relayer toutes les nouvelles alarmistes qui circulent et qui ne font qu’accentuer sa propre angoisse et celle des autres, et s’informer par le biais des sources officielles. • Une dernière chose, il faut garder a l'esprit que ce confinement est momentané sur plusieurs semaines voir, 1 ou 2 mois au grand max, cheda wtzoul : )
Poupiyat hadjout, ou poupiyat laqwass (arcades) est une expression algéroise du siècle dernier, pour désigner et railler une femme grossièrement fardée, et lourdement apprêtée.
Brahim Hadjout, en astucieux commerçant, avait trouvé la combine pour attirer sa curieuse clientèle à son magasin, situé au 11 rue de la Lyre, à la Casbah. Pour mettre en valeur ses marchandises et attirer les passants, Brahim s’était doté d’un mannequin mécanique de vitrine, créant ainsi l’événement auprès des habitants de la médina. Il faut dire qu’il était l’un des seuls, si ce n’est le seul qui disposait d’un tel artifice de vente. Ainsi, on passait souvent devant son magasin, pour admirer la façon dont serait apprêtée le mannequin, communément appelé poupiyet (poupée) hadjout, en référence au nom du propriétaire.
Ainsi, il devint d’usage de désigner une riche citadine, fièrement parée et savamment enjolivée en la comparant à une poupée de vitrine, et par conséquent à poupiyet hadjout. Au départ l’expression n’avait donc rien de péjoratif, même si elle servait de glaives aux pics lancés par excès d’envie ou de jalousie.
Avec le temps, et les changements de tendance, l’expression a viré, et ne désigne désormais plus qu’une personne à la mise en beauté grossière, et exagérée.
Derrière la petite histoire, celle d’un grand homme, dont le nom éternellement lié à l’expression, est aujourd’hui méconnu du grand récit.
Brahim Hadjout, l’homme aux multiples facettes
D’origine mozabite, Brahim Hadjout est un grand commerçant de la Casbah. Il est né en 1897, et fréquente l’école de la rue Boutin, qui se trouve en face de la mosquée Ketchawa. En grandissant, il devint vendeur de tissus au 11 rue de la Lyre, mais aussi négociant, et propriétaire du bain maure rue (ex)Solférino, qui porte aujourd’hui son nom.
Brahim Hadjout a d’autres cordes à son arc, reconnu pour sa générosité et valeurs humaines, il était vice président de la mosquée mozabite de la rue Tanger. Il était également un généreux bienfaiteur pour le club auquel il était dévoué : le MCA (Mouloudia d’Alger), qu’il dirigera en tant que président et vice président dans les années 30. Il participera grandement à l’ascension et à l’évolution du Club.
Le football étant intimement lié à la cause nationale dans ces années-là, Brahim Hadjout militera également activement pour la cause indépendantiste. Redouté et recherché par les services français, il sera arrêté une première fois en 1956, pour être à nouveau appréhendé et torturé en 1962. Brahim Hadjout succombera à ses blessures à l’âge de 65 ans, sans avoir connu l’Algérie indépendante.
Son premier concert a été un grand succès, il a mis le feu sur la scène et lt le voilà de retour ! Maître GIMS sera en concert le 28 septembre 2018 à la Coupole
Si la peau des fruits et des légumes regorgent de vitamines, il ne faut pas toujours la consommer. Voici sept aliments à éplucher pour faciliter leur digestion et réduire l'absorption de pesticides, sur les conseils de la diététicienne et nutritionniste Valérie Méry-Mandeville. ( medisite.fr )
La pomme de terre :
Avec ou sans la peau ? Cette question fait souvent débat en ce qui concerne la consommation de la pomme de terre. En y regardant de près, mieux vaut renoncer à la peau de cet aliment : "La pomme de terre est traitée avec 15 à 20 pesticides avant d’arriver dans notre assiette", révèle Valérie Méry-Mandeville, diététicienne et nutritionniste.
Mais les pesticides ne sont pas le seul problème : "La peau de la pomme de terre peut contenir des molécules naturelles toxiques (la solanine et la chaconine,ndlr) surtout au niveau des tâches vertes qu’elle présente parfois", précise Valérie Méry-Mandeville.
Le conseil de la diététicienne pour bien éplucher : "Pour éplucher un aliment, choisir un économe plutôt qu’un couteau. L’épluchure sera ainsi assez fine et on conservera donc l’essentiel des vitamines situées juste sous la peau."
La carotte
La peau des carottes peut être riche en nitrates. Il est donc préférable de les éplucher ou de les brosser, surtout si elles ne sont pas issues de l’agriculture biologique.
Si ce sont des carottes nouvelles : "Les acheter bio et simplement les gratter, car leur peau est encore plus riche en vitamines que les autres carottes. Elles sont donc très intéressantes à consommer", conseille Valérie Méry-Mandeville. En effet, la peau des fruits et légumes est l’endroit le plus riche en vitamines, en antioxydants et en fibres.
Pour les fruits et légumes bio : "Il n’est pas toujours nécessaire de les éplucher, car leur culture fait appel à moins de pesticides mais il faut quand même bien les laver. En effet, la terre qui les recouvre peut contenir des bactéries, comme la listeria", avertit la diététicienne.
La pomme de terre
Si on a les intestins fragiles : les composés de la peau et son acidité peuvent irriter la muqueuse du tube digestif. "C’est notamment à cause de la cellulose qu’elle contient, une grosse molécule difficile à dégrader, que la peau de la tomate peut compliquer la digestion", précise Valérie Méry-Mandeville.
Comment l’éplucher : Ebouillanter la tomate permet de la peler facilement.
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