Cirque Amar revient à la promenade Sablette 04 Juin 2022 Sorties pour enfants
Le grand retour de cirque Amar a enfin été annoncé, c'est donc après plus de deux ans d'absence qu'il se fait reconstruire à Sablettes.
Tarifs :






Week end , deux spectacle :
de 15h30
à 17h30
un autre de 19h30
à 21h30
Article recommandé
- Préchauffez le four à 190 C / thermostat 5.
- Beurrez votre moule à muffins ou utilisez des moules en papier.
- Mélangez la farine complète, la levure, le sel et la cannelle.
- Dans un autre saladier, mélangez le lait, les blancs d’œufs (légèrement battus), l’huile, le miel et la courgette râpée. Versez dans la préparation sèche (farine + levure + cannelle) et mélangez légèrement. La pâte doit être épaisse et grumeleuse.
- Remplir les moules à muffins au 2/3.
- Faites cuire au four pendant 20 minutes, jusqu’à ce que les muffins soient dorés.
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Muffins aux Courgettes21 Juin 2017
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Ingrédients
225 g de farine
1 cuillère à soupe de levure chimique
1/2 cuillère à café de sel
1 cuillère à café de cannelle moulue
18 cl de lait écrémé
2 blancs d’ œuf
4 cuillères à soupe d’huile végétale
4 cuillères à soupe de miel
100 g de courgette râpée
Préparation :
Elle était déjà derrière l’idée de la conception d’un savon écologique à partir des matériaux recyclés, comme les huiles de friture usagées. Un projet déjà primé. Puis, vint l’idée du projet baptisé DJEMRA. Il s’agit de concevoir du charbon écologique à base de noyaux d’olives. Aucun impact négatif sur l’environnement. Le projet, qui a été retenu lors de la compétition nationale, sera défendu prochainement lors de la compétition régionale face à d’autres projets venus du Maroc, de Tunisie et du Sénégal.
Comment avez-vous eu l’idée de créer du charbon à partir des sous-produits des olives ?
Tout d’abord, il faut savoir que lorsque 100 kg d’olive rentre dans une huilerie, il en ressort 75 kg de grignons d’olive et en cas de déversement dans la nature sans aucun traitement préalable, ces sous-produits auront des impacts catastrophiques sur l’environnement. En ce qui concerne la collecte, nous procédons directement à partir des huileries une fois l’extraction d’huile d’olive faite. D’ailleurs, nous envisageons des conventions avec ces huileries pour garantir l’approvisionnement de la matière première. Le projet est porté par mon équipe, constituée de 3 étudiants, moi-même, Hind Itchir, étudiante en 5e année à l’ESSAIA, option : Contrôle de la qualité et analyse alimentaire, et Ramy Allane, étudiant en commerce international.
Quelle est votre particularité par rapport aux autres projets porteurs dans le monde ?
Beaucoup ne sont malheureusement pas au courant que notre planète est en danger et qu’elle est en perpétuelle dégradation. Nous sommes dans un état extrêmement critique et l’homme ne se rend même pas compte de l’impact négatif de ses activités sur l’environnement. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de fabriquer un produit écologique qui pourra contribuer, même à petite échelle, à la protection de notre environnement et à la diminution de la pollution. Nous sommes ainsi prêts à le faire et c’est là justement où réside la particularité de notre projet. Contrairement au charbon de bois qui cause la déforestation, nous fabriquons notre charbon en valorisant un sous-produit (grignon d’olive) rejeté de façon inappropriée dans la nature et nous allons le transformer en produit à valeur rajoutée (charbon) qui d’ailleurs émet moins de CO2.
Ainsi, la fabrication de notre produit diminuera la pollution de l’environnement liées aux rejets inappropriés des grignons d’olives. Notre charbon émet moins de CO2 que le charbon de bois ordinaire. Et si les consommateurs remplacent le charbon de bois par notre charbon, ils pourront contribuer à réduire le phénomène de déforestation.
Expliquez-nous le processus de fabrication ?
Très simple : nous commençons par collecter les grignons d’olive à partir des huileries. Nous séparons la pulpe et les noyaux, nous carbonisons les noyaux d’olive, puis on les broie, on leur rajoute un liant, et enfin on les compacte à l’aide d’un moule.
Quelle catégorie de consommateurs ciblez-vous ?
En premier lieu, les restaurateurs de grillades qui utilisent le charbon à des fins professionnelles. Puis, nous ciblerons les ménages pour un usage domestique.
Qu’attendez-vous comme aide de l’Etat ?
Comme tout projet débutant, même si nous sommes convaincus de sa réussite, nous souhaiterions bénéficier des facilitations pour l’obtention du Certificat d’exploitation par les services de la direction de l’Energie et des Mines. Mon souhait également est de réduire le taux des impôts sur les bénéfices d’entreprises et de faciliter l’ancrage des projets environnementaux sur le terrain pour permettre la création des entreprises sociales à impact environnemental, comme la nôtre en devenir.
Il faudrait également à mon avis que l’Etat renforce ses initiatives pour sensibiliser les citoyens sur les méfaits de la pollution de l’environnement et la dégradation de l’écosystème.
Bio express de Meriem Moulti :
Elle est étudiante en 5e année à l’Ecole supérieure des sciences de l’aliment et des industries agro-alimentaires en option «Science et technologie des aliments fonctionnels». Elle est une passionnée de cuisine, des techniques du développement personnel et de l’entrepreneuriat social. En 2018, elle a participé à la compétition de «Injaz el djazaïr». Son équipe a eu le prix du meilleur impact sociétal pour la «Conception d’un savon écologique à partir des matériaux recyclés, en l’occurrence les huiles de friture usagées». En 2019, elle participe à impact@work, une compétition d’entrepreneuriat social développée par ACSE «The Algerian Center for Social Entrepreneurship». L’équipe a été retenue lors de la compétition finale et présentera son projet «DJEMRA, charbon écologique à base de noyaux d’olives» lors de la compétition régionale aux côtés du Maroc, de la Tunisie et du Sénégal.
nessahra.net
Les expositions artisanales de City Center sont de retour. Aprés plusieurs éditions dédiées uniquement à la gent féminine, pour la première fois, City Center invite tous les artisans hommes et femmes à participer à cet événement, suite à la nombreuse demande des artistes et créateurs. Poterie, bijoux, céramique, mosaique, peinture sur verre, objet de déco, savons taditionnels, bougies artisanales, confection, stylisme..Toutes les spécialités sont les bienvenues, sous la seule condition que ce soit uniquement de la création et de l'artisanat, en d'autres termes du fait mains. L'événement se tiendra comme à son habitude, au sein du premier étage de la galerie marchande de City Center. Rendez-vous le vendredi 17 février 2017 de 11h à 20h et le samedi 18 février de 10h à 19h .
Pour réserver votre place ou avoir plus d'information, veuillez nous contacter au 0557 77 78 61.
Soyez les bienvenus!
ALGER - Déposé pour la première fois en 2016, le dossier de la musique Raï sera examiné, en décembre 2022, à l'Organisation des Nations-unies pour l'Education, les Sciences et la Culture (Unesco), en prévision de son éventuel classement sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité, a annoncé le directeur du Centre national de Recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH).
"Le dossier est en cours d'expertise par l'organe d'évaluation de l'Unesco et ce n'est que vers septembre-octobre que nous aurons un projet de décision qui sera soumis au Comité inter-gouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en prévision de son examen lors de la prochaine session annuelle, en décembre 2022", a expliqué Farid Kherbouche à l'APS.
Et de préciser que l'examen de ce dossier "aura lieu à cette date à moins que l’Algérie ne décide de le retirer pour prioriser un autre, ce qui n’est pas le cas", rappelant "les réserves techniques" émises par ce Comité des experts, lors du dépôt initial du projet en 2016.
"Il y a eu ces réserves au motif qu'il fallait enrichir le dossier par notamment des mesures de sauvegarde de ce patrimoine, ce que l'Algérie a fait. Il faut comprendre que lorsqu'un pays classe un élément, il exprime par cette démarche sa volonté de préserver celui-ci", explique-t-il encore.
Abordant l'origine de ce genre musical, il se montre catégorique: "le Raï est non seulement algérien, mais plus précisément lié à l'ouest du pays", insiste-t-il, rappelant l'environnement "rural" où il naquit : "Et c'est vers le début du 20éme siècle que ce genre musical s'est déplacé vers les villes, avec l'exode rural dicté par les conditions économiques de l'époque. C'est ainsi que nous retrouvons ses auteurs, les ‘Chouyoukh’, installés dans les périphéries des centres urbains et l'y pratiquant".
S'agissant des tentatives d'appropriation du Raï, il fera remarquer: "Partout dans le monde, lorsqu'un label représente une manne financière importante, des pays essayent de se l'approprier". Une "logique" qui expliquerait que l'inscription du Raï n'ait pu aboutir à ce jour, soutiennent diverses parties.
Tout aussi tranchant quant à la "paternité" disputée à l'Algérie, le directeur de l'Agence algérienne pour le Rayonnement culturel (AARC), Abdelkader Bendaamache, affirme: " Il n'existe aucune ambiguïté sur l'origine algérienne du Raï qui est né dans le milieu rural de l'Ouest. N'empêche, le Maroc a, de tout temps, tenté de se l'approprier en organisant des festivals du Raï et en y invitant des chanteurs algériens, notamment les plus célèbres d'entre eux".
Et de citer, parmi les précurseurs de ce style musical, nombre de voix féminines, telles que Kheira Kandil, Fatma El-Khadem, Fatima "El-Relizania", Zaza "El-Maascria", Cheikha Djénia, Habiba "El Abassia" et Cheikha Rimitti, précisant que cette illustre ambassadrice du Raï, native de Sidi-Bel-Abbès, a connu son 1er succès en 1952, à Alger.
Cette wilaya, avec Tiaret, Relizane et Mostaganem, constituent "le rectangle originel du Raï", poursuit-il, faisant aussi savoir que, durant l'occupation française, les colons ont tenté d'instrumentaliser ce genre musical pour détourner les Algériens de leurs conditions d'opprimés.
"Car, contrairement à la Tunisie et au Maroc, gérés en protectorats, la France a colonisé l'Algérie pour y demeurer définitivement. C'est pourquoi, il était important pour elle d'effacer tout ce qui caractérisait l'identité, l'histoire et la culture du peuple algérien", commente le chercheur en poésie et littérature bédouine.
A la conquête du monde...
Si le Raï a connu une modernisation, après l'indépendance du pays, grâce notamment aux frères Rachid et Fethi Baba ainsi que Messaoud Bellemou, son essor a été propulsé avec l'avènement, en 1985, du festival qui lui était consacré, avant qu'il ne conquiert la scène musicale internationale, à travers des "Chebs" et "Chebbate", notamment Cheb Khaled et Cheb Mami, respectivement "Roi" et "Prince" du Raï, rappelle M. Bendaamache.
Point de doute également quant à "l'Algérianité" du Raï pour l'archéologue et historien, Abderrahmane Khelifa, qui maintient que ce patrimoine "est né, depuis les temps les plus anciens, dans l'Ouest algérien", citant, en sus de Cheb Khaled, Cheb Mami et Cheikha Rimitti, Cheikh Hammada, Seghir Boutaiba, Chaba Zahouania et tant d'autres: "Autant de voix qui ont porté haut les couleurs du Raï, très répandu en Algérie", s'est-il félicité.
Se référant aux archives de la presse nationale des années 70 et 80, le chercheur en patrimoine immatériel, Abdelhamdi Bourayou, souligne, quant à lui, que ce genre musical, "natif de l'Ouest algérien dans la sphère bédouine", était caractérisé à l'époque par son essence "contestataire", faisant de lui une "expression culturelle en porte-à-faux avec le discours officiel".
D'où sa large présence chez la jeunesse en dehors des circuits et autres médias officiels, tels que les fêtes de mariage et les espaces de loisirs (bars, discothèques), ajoute l'enseignant-universitaire qui tient, par la même occasion, à rendre un hommage appuyé à son confrère, Hadj Miliani, décédé en juillet dernier, pour ses travaux de recherche qui constituent "une référence" en la matière.
Et de considérer que c'est "durant les dernières décennies que le Raï est passé de l'autre côté de la frontière ouest, à la faveur notamment de son développement au sein de la communauté maghrébine établie à l'étranger et de l'intérêt que cette musique a suscité dans les milieux des affaires", faisant observer que les Maghrébins évoluent, souvent, dans les mêmes espaces en Europe et partagent des habitudes et pratiques culturelles communes ou ressemblantes.
Interrogé sur la "bataille" autour de la paternité du Raï, le chanteur, guitariste et auteur-compositeur de "Raina Rai", Lotfi Attar, rétorque: "Le Maroc est en train de revendiquer un genre musical qui ne lui appartient pas et c'est ce qu'il fait pour d'autres pans de notre patrimoine", rappelant l'essor de ce groupe mythique durant les années 1980 dont les titres passaient "en boucle" chez les voisins de l'Ouest.
APS
En dépit d’une situation épidémiologique plus ou moins stable ces dernières semaines, nombre de spécialistes réitèrent sans cesse leur appel à la vigilance, au respect des gestes barrières et incitent à la vaccination, car le pays, comme l’attestent certains indices, n’est pas à l’abri d’une quatrième vague.
“La situation épidémiologique actuelle est stable avec une petite tendance vers une recrudescence ces derniers jours. En effet, après avoir vécu une stabilité dans le nombre de cas enregistrés avec la PCR et dans les cas de décès avec les cas d’accès aux soins intensifs, le virus est pour nous une évaluation. Malgré la décrue, la Covid reste toujours dangereuse.
On enregistre toujours 70 à 80 cas par jour, et actuellement, le nombre dépasse les 100 cas, ce qui prouve que le virus est toujours présent”, explique à Liberté le Dr Melhag, chercheur en virologie.
Selon lui, il est toujours dangereux parce que chaque jour, nous enregistrons pas moins de trois à quatre décès. “Un autre indicateur qui est l’accès aux soins intensifs : chaque jour, dix à une vingtaine de cas. Deuxième critère de dangerosité : le variant Delta est toujours présent en Algérie. Malgré les chiffres qui confirment la décrue, le virus est toujours là.
Un autre critère d’évaluation, c’est la vaccination, la décroissance de la courbe de vaccination, soit une réticence des citoyens”, détaille-t-il. S’agissant des facteurs sur lesquels les scientifiques s’appuient pour prédire une éventuelle quatrième vague incertaine pour certains, le scientifique explique que “pour cela, on se base sur des indicateurs internationaux dont la recrudescence du virus dans les pays d’Europe de l’Est et d’Europe occidentale, en Angleterre, en Russie, ainsi qu’en Chine, où les autorités appellent la population à stocker les denrées alimentaires et à fermer certaines villes. Dans les pays arabes également, on assiste à un rebond de la pandémie”.
“En Algérie, il y a plusieurs facteurs, dont l’état de relâchement général, qu’on enregistre ces derniers jours, et qui coïncide avec l’organisation de la campagne électorale, car on peut contrôler l’application du protocole sanitaire dans les salles de meetings, mais pas à l’extérieur (dans les cafés, dans les restaurants…). Le port du masque est aujourd’hui abandonné. Le deuxième facteur de risque est le faible taux de vaccination qui tourne autour de 24% d’Algériens vaccinés avec les deux doses, alors que pour atteindre l’immunité collective, il faut vacciner au moins 70% de la population”, souligne le Dr Melhag. Autre facteur de risque : le virus Delta lui-même qui a une vitesse de propagation très rapide (facteur de 1 pour 8) qui se diffuse de façon exponentielle, voire constituant un facteur aggravant.
“Avec les facteurs précités réunis, on peut prévoir une quatrième vague très violente”, prédit-il. Sur un autre volet, le chercheur en virologie affirme, en substance, qu’en partant d’une évaluation du terrain, le citoyen, bien qu’il ait une culture sanitaire, n’est pas prêt à affronter une quatrième vague. “Cependant, les autorités publiques et sanitaires ont acquis une expérience avec les trois vagues précédentes qui leur permettra de gérer une éventuelle quatrième vague”, dit-il.
Tout en plaidant pour une application stricte des mesures de prévention, dont le port du masque, le lavage et la désinfection des mains, ainsi que la distanciation physique, le Dr Melhag, connu pour être un volontaire de la campagne de sensibilisation pour la vaccination, a, par ailleurs, demandé aux praticiens et aux professionnels de la santé de ne pas baisser les bras et de ne pas déposer les armes.
" Pour convaincre les citoyens, il faut d’abord majorer les risques du Covid et dire les bienfaits de la vaccination en expliquant la balance bénéfices et risques de la vaccination. Ces derniers sont minimes, voire inexistants, parce qu’en Algérie, l’on n’a enregistré aucun accident vaccinal grave. Cependant, la vaccination peut nous épargner une saturation des structures hospitalières, et du coup, des cas graves nécessitant une admission au service de réanimation, et donc, davantage de décès”, soutient, enfin, le virologue.
source : journal liberté
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